Nous avons séjourné pendant 10 jours sur l’île féérique de Santorini, dans le sud des Cyclades. Cette île, dont l’aspect actuel résulte d’une éruption volcanique d’une ampleur sans précédent il y a 3500 ans, offre un spectacle inoubliable : c’est une falaise (appelée la caldeira) qui forme un demi-cercle de 18 km de long, dont la paroi déchiquetée, d’une hauteur de 150 à 300 mètres, tombe à pic dans la mer Egée, et qui est saupoudrée de maisons blanches et arrondies à l’architecture typiquement cycladique.
Location de vacances en Grèce de 2 semaines (Mai 2009) raconté par globe trotter
Notre « camp de base » était situé à un quart d’heure à pied du village d’Oia, à la pointe nord de l’île : un studio tout équipé au sein d’un hôtel tranquille et bien tenu que nous recommandons particulièrement (Anemoessa villa).
Oia est souvent décrit comme étant le plus beau village de l’île, et à juste titre ! C’est ici que la plupart des photos symbolisant les îles grecques sont prises (dômes bleus, maisons multicolores). On y observe un mélange de maisons troglodytiques accrochées à flanc de falaise, de vieilles demeures et d’établissements touristiques, dans un dédale de ruelles parfois très escarpées dans lesquelles on ne se lasse pas de flâner et parfois de se perdre.
En fin de journée les touristes se rassemblent à l’extrémité du village pour assister au coucher de soleil (une tradition à Oia) et les photographes s’en donnent à cœur joie…
Principale ville de Santorini, Fira regroupe un très grand nombre de cafés, de restaurants et de magasins en tous genres. La partie la plus récente de la ville, qui est la plus commerçante, est la moins intéressante à visiter. C’est aussi à Fira que les paquebots de croisières font escale et déversent leurs flots de touristes.
Toutefois, lorsqu’on descend du coté de la caldeira, c’est un bonheur de se perdre dans les ruelles étroites bordées de petites maisons blanches et de chapelles à coupoles bleues qui rappellent celles d’Oia. Un immense escalier descend le long de la falaise jusqu’au port de Mesa Gialos, 260 mètres en contrebas. Il est possible de faire la descente et la montée à dos de mulet (personnellement nous avons préféré la marche à pied !).
Outre de belles églises, Fira abrite un musée préhistorique où sont exposés de nombreux objets découverts à Akrotiri, cité ensevelie après une éruption volcanique et située dans le sud de l’île (le site archéologique lui-même est fermé jusqu’en 2010).
Pyrgos est un village cycladique typique, situé sur une petite colline au centre de l’île. Il conserve des vestiges de fortifications construites à l’époque byzantine et abrite plusieurs belles églises qui datent pour la plupart du XVIIe siècle.
En raison de son éloignement des plages et de la caldeira, Pyrgos est relativement peu visité par les touristes ; l’atmosphère y est donc très paisible et les terrasses de café installées au cœur des ruelles invitent au repos et à la contemplation.
Du point culminant du village, on a une vue superbe sur toute l’île, de la pointe nord à la pointe sud, et sur les vignobles en terrasses (les vins de Santorini sont très réputés).
Cette excursion d’une journée nous a permis de visiter l’îlot volcanique de Nea Kameni. Dans un décor quasi lunaire, un sentier mène jusqu’au cratère du volcan (toujours en activité) d’où s’échappent des vapeurs de soufre qui créent une atmosphère un peu étrange. La dernière éruption date de 1950 et le volcan est bien sûr étroitement surveillé par les vulcanologues.
Le bateau accoste ensuite sur la petite île de Thirassia où l’on peut visiter Manolas, un charmant village perché en haut d’une falaise. De là on a une vue splendide sur les falaises de Santorini, coiffées de guirlandes de villages blancs qui font penser à de la neige.
Nous avons fait plusieurs randonnées pendant notre séjour. En cette saison, les chemins (en général bien balisés) sont bordées de fleurs des champs multicolores et la température (entre 20 et 25 degrés) est idéale. En outre, la plupart des touristes ne viennent pas à Santorini pour faire de la randonnée ce qui fait que les sentiers sont très peu fréquentés (contrairement à certaines rues de Fira).
La balade entre Oia et Fira (trois heures sans compter les pauses) permet de profiter pleinement de la beauté de l’île. Elle suit en permanence les bords de la falaise et offre des points de vue à couper le souffle tout le long du chemin. Nous l’avons faite dans les deux sens, à différents moments de la journée.
L’ascension du Mont Profitis Illias, point culminant de l’île (567 mètres), peut se faire en partant soit de Périssa, soit de Kamari, petites stations balnéaires célèbres pour leur immense plage de sable noir. La première partie de la montée emprunte un chemin assez raide (surtout au départ de Kamari), mais à partir du milieu du parcours, le randonneur est récompensé par un paysage somptueux qui embrasse toute l’île.
Nous avons passé des vacances merveilleuses et reposantes au milieu de ces magnifiques paysages baignés d’une lumière toujours changeante. Il faut noter que la saison estivale (juillet-Août) est déconseillée en raison du déferlement (le mot n’est pas trop fort) de touristes qui génère en particulier de nombreux bouchons sur l’île où les routes sont peu nombreuses.
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