Il etait une fois l'ouest americain...

Arrivée à San Francisco, une ville tellement attachante.
C'est d'abord la Californie. C'est aussi ses fameuses rues en pente assez raides et la non moins fameuse rue Lombard, originale, maintes fois photographiée, avec tant et tant de véhicules qui l'empruntent avec la satisfaction de se dire : je l'ai descendue ! San Francisco c'est aussi une baie splendide, avec l'île d'Alcatraz et la carcasse de sa célèbre prison : The Rock. Dans le port, sur des pontons des centaines d'otaries ont élu domicile dans un joyeux concert de cris.
San Francisco c'est aussi le fameux Golden Gate Bridge, enveloppé de brume, ce qui le rend encore plus majestueux. J'avoue que l'émotion était au rendez-vous quand je me suis trouvée dessous, puis en le parcourant à pied. Quant au géant d'acier qu'est le Bay Bridge, il impressionne par ses dimensions : il est le pont suspendu le plus long du monde.
Sausalito, accessible par le Golden Gate, est un village agréable avec de très jolies maisons en bois très colorées sur des pilotis.
Et bien sûr, le coeur de la ville est tout aussi surprenant avec ses quartiers bien typiques comme Chinatown, ses quartiers bordés de si jolies maisons de style victorien. Il ne faut pas quitter cette ville si plaisante sans faire un tour en Cable Car : l'icône de San Francisco dévalle les routes pentues à toute allure et c'est grisant !

Une vallée magnifique et rafraîchissante aux parois de granit abruptes et aux nombreuses cascades. C'est aussi une fôret de séquoias géants. ce parc est inscrit au patrimoine de l'Unesco et est protégé, ce qui fait que les touristes ne peuvent visiter qu'une petite partie du parc afin de préserver la flore et la tranquillité de la faune abondante. L'ours noir emblème du parc y est présent ainsi que coyotes et de nombreuses espèces d'animaux. Des panneaux signalant la présence de l'ours bordent les routes du parc.
C'est au printemps, à la fonte des neiges, que les cascades sont à leur débit maximum, hélas, pendant ma visite juste de minces filets d'eau coulaient de ses sommets.

On traverse d'abord le désert de Mojave où l'on découvre les arbres de Josua : ce sont des yuccas aux formes bizarroïdes qui ressemblent à des aliens aux bras multiples.

Puis on arrive à Death Vallley : un paysage lunaire sous une chaleur torride, on avoisinait les 50° quand même. On se trouve à 85 mètres sous le niveau de la mer et sous nos yeux s'étale une succession de dunes de sable. Mieux vaut s'aventurer dans ce désert brûlant que pendant la saison hivernale, car il on n'y trouve ni eau , ni végétation.

Las Vegas !! C'est l'image de la démesure américaine ! Las Vegas ! c'est époustouflant, magique, ensorcelant, grandiose, fou !! Tous les qualificatifs ne peuvent décrire cette ville, ce spectacle permanent qui s'offre à nos yeux. Las Vegas, ne peut en aucune manière laisser indifférent. Elle fascine, enivre, elle donne le vertige et a un pouvoir excitant incroyable ! Quoi de plus vertigineux que ces hôtels qui rivalisent de luxe, de grandeur, de grandeur. Que dire de ces salles de jeux labyrinthes où les lumières donnent la réplique aux bruits des machines à sous. C'est quelque chose d'inimaginable ! partout où les yeux se posent l'émerveillement est au rendez-vous. Cette ville m'a subjuguée par sa démesure dans sa totalité. Elle m'a conquise et je me suis saoulée de tout ce qu'elle a offert à mes yeux. Las Vegas ! si tu ne l'as jamais vu, tu ne peux pas comprendre, tu ne peux pas LA comprendre.

Red Canyon sur la route de Kanab, avec ses rochers orangés érodés par le temps, dresse ses pics et cheminées de fées dans un décor de western. Là, il y fait chaud et les flèches de grès sont flamboyantes dans le ciel bleu.
Zion est un canyon sauvage qui offre des falaises aux sommets blanc. Il abrite une faune et une flore d'une grande richesse grâce à la rivière Virgin qui y serpente.
The Valley of Fire est comme son nom l'indique une succession de rochers flamboyants. Il y fait très chaud et l'on a rapidement la sensation de sécheresse dans la bouche. La végétation y est très rare, les roches creusées par l'érosion forment des alvéoles et autres formes bizarres.

Et soudain, sous nos yeux, apparaît Bryce Canyon, un amphithéâtre de rochers et de flèches rouges, de la dentelle de pierre d'une finesse inouïe. c'est incroyable comme les vents et l'eau peuvent sculpter ainsi les roches. Ce site est grandiose. J'ai trouvé dommage de ne pouvoir descendre dans ce canyon et me promener autour de ces flèches, me sentir toute petite parmi ces colonnes de grès. Dommage aussi de n'avoir pu assister au coucher ou au lever du soleil sur ce décor de carte postale : les variations des couleurs et des ombres sur ce paysage devaient être tout simplement magique... se sera pour une autre fois !

Une chance ! La météo est on ne peut mieux clémente et nous embarquons dans un petit bimoteur, pour un survol de deux heures du Lac Powell. Ce lac artificiel sur le Colorado est le plus grand du monde : il compte plus de 3 000 km de côtes. Son rivage découpé forme des centaines de canyons et des criques aux falaises de couleur ocres, blanches, forment un contraste étonnant sur les eaux turquoises.
La vue du ciel de ce site est tout simplement féerique et irréelle. On a l'impression de se trouver dans un autre monde. Avec plus de temps devant soi, il m'aurait été agréable de naviguer entre ces falaises, me plonger dans ses eaux claires et m'emplir la tête de ce décor magnifique.

Me voici en territoire Navajos ! et je suis stupéfaite de me trouver dans ces décors de western que j'ai l'impression de connaître depuis toujours. L'immensité et la beauté de ce paysage force au respect et à l'humilité. Cet immense parc aux buttes de grès gigantesques offre à mes yeux un spectacle hallucinant ! A tout moments, je m'attendais à voir surgir John Wayne, un lasso dans la main, chevauchant sur ces pistes et soulevant un nuage de poussières rouge derrière lui. Le déjeuner avec les NAVAJOS, était sympa mais j'ai regretté qu'ils ne soient pas en costume traditionnel. Surtout que pour faire couleur locale, j'avais opté pour une coiffure indienne. Mais à part ceci, j'ai adoré me trouver dans ce lieu magique, grandiose et fascinant. Mon sentiment est qu'aucun film, aucune photo ne peuvent restituer l'immensité de l'espace qui s'étend sous nos yeux.

MAJESTUEUX, GRANDIOSE, ÉPOUSTOUFLANT !!! Se trouver devant ce panorama que nous avions imaginé depuis toujours est tout simplement magique et vertigineux ! Ce panorama à couper le souffle m'a fasciné. Au fond du canyon, à plus de 1 000 mètres, serpente le Colorado. Les points de vue sont exceptionnels et j'ai aimé m'éloigner un peu du groupe pour m'enivrer de cet espace, pour aller m'aventurer un peu plus en avant, sur une des nombreuses plates formes qui surplombent le vide. Là, sans garde fou, ni barrière, je me suis assise, et je me suis emplie par tous les sens de mon corps de la beauté divine de ce paysage. Face à ce spectacle extraordinaire, je me suis sentie écrasée et infiniment petite, puis ensuite grandie au fond de moi, riche d'un bonheur immense, j'ai mesuré la chance énorme que j'avais de pouvoir me trouver à cet instant, dans cet endroit, et là, des larmes ont coulé doucement.

La mythique ! C'est d'abord un sentiment étrange que de se trouver sur cette route. Hummmm pouvoir la sillonner sur une Harley-Davidson comme ceux que j'ai croisé.
Il y a eu "Bagdad Caf" où le temps semble s'être figé. Il est resté en état comme dans le film et aux murs tous les témoignages des personnes qui s'y sont arrêté sont des souvenirs touchants. Le vieux jukebox nous diffuse "I'am callin U" et dehors la caravane de Jack Palance est toujours là.
Puis c'est une halte chez "Peggy Sue". Et là, c'est retour dans les années passées. Aux accents d'Elvis Presley ou des Blues Brothers, j'y ai mangé le meilleur hamburger du monde, aux côtés de Marylin Monroe et de Betty Boop, appporté par une serveuse habillée à la mode des années 60.
Manquait plus que Buddy Holly ! Un régal !

Une ville, non une fourmilière où des milliers de véhicules se croisent sur des rocades entremêlées. Le centre des affaires avec ses buildings miroirs qui contrastent avec toute le reste de la ville aux maisons de tailles raisonnables à cause de leurs positions sur la faille de st Andréas.
Los Angeles et ses quartiers chics comme Beverly Hills et ses boutiques de luxe, son palace Regent Beverly Wilshire où fut tourné le film Pretty woman.
Los Angeles et son célèbre Walk on Fame. Quelle émotion que de se trouver sur ce boulevard, l'arpenter et y rechercher les étoiles de ses stars préférées, poser ses mains dans celles de ses idoles, se faire photographier aux côtés de mannequins de cire d'acteurs célèbres, y croiser Dark Vador, Charlie Chaplin ou des individus insolites : un régal pour les yeux !

Un parc d'attractions et le lieu mythique du cinéma. A bord d'un petit train, on circule à travers les décors de films et l'on se trouve tour à tour plongé dans des situations spectaculaires : J'ai vécu le tremblement de terre dans le métro de San Francisco, un monstre de Jurassic Park m'a craché dessus au passage du train, un pont s'est effondré sous le poids des wagons, j'étais sur les lieux du crash de l'avion dans "la guerre des mondes", j'ai traversé "Wisteria Lane" aux maisons si joliment colorés, j'ai cru que j'allais être engloutie par les torrents d'eaux dans ce petit village mexicain, le requin des dents de la mer m'a frôlé, un individu terrifiant qui chargeait un cadavre dans le coffre de sa voiture a couru derrière les wagons, un coutelas à la main. Et que dire de la reconstitution du film "Waterworld" très réaliste et spectaculaire. Découvrir comment sont créés les effets spéciaux et autres trucages utilisés dans le monde magique du cinéma. Il y en a pour tous les goûts et l'avenue commerçante contigu au parc avec ses boutiques, ses enseignes et ses immenses affiches finit de nous émerveiller.