L'Australie - la terre des Aussies

Motivation pour les 22h d'avion à venir : une mini-escale de 12h à Hong-Kong.

Rappelez-vous cette magnifique semaine de neige qui paralysa quelque peu nos activités extérieures respectives à compter du 15 décembre 2009. Me voilà dans l'avion, le samedi 19, en attente d'un décollage qui ne vient pas... et puis finalement si, décollage vers 20h30 - neige et "Vive le vent" à Paris-Charles de Gaulle. Peu m'importe, le soleil de l'été australien m'attend.

Un livre des aventures de Bony (Arthur Upfield) et quelques heures de sommeil plus tard, arrivée à Hong-Kong vers 13h. Je prends un bus direction Kowloon et là, le choc : des tours d'habitation d'une hauteur que je n'avais jamais vue.

Et pourtant, étant allée à New York deux fois, c'est pas la hauteur qui m'effraie. Mais là, je n'ai pas la patience de compter les étages tant il y en a.

Kowloon : autre choc. Je me rappelle que l'on est le dernier week-end d'avant Noël et que ce quartier, à mon avis très vivant en général, grouille littéralement de personnes. Et on se laisse porter par tous ces mouvements, ce ressac, pour arriver jusqu'aux magasins high-tech où je souhaitais m'acheter une carte CF 32Go. Bah oui, ce serait quand même bête de ne pas en profiter.

Et ici encore, je me rappelle New York. La nuit tombe et les lumières luisent comme en plein jour. Tout clignote : du rouge, du bleu, de la musique... on y voit comme en plein jour. Je suis fascinée.

Enfin, avant de reprendre le chemin de l'aéroport (avec le classique "Jingle Bells"), nous prenons un bus sur l'île de Hong-Kong qui nous emmène jusqu'en haut de la montagne. On monte, on monte, on monte... et l'on voit toujours chez les gens, tant les immeubles sont élevés. C'est incroyable.

Et au top, superbe vue sur la baie de Hong-Kong. Je n'oublierai jamais.

Arrivée le lundi 21 à Sydney - 11h. Décalage total, j'ai perdu un week-end de ma vie car il y a des jours que je n'ai pas vécus !
Une semaine inoubliable également. Des amis louent une maison superbe à Newtown, soit 1/4h montre en main de la City en train, awesome !
L'inévitable question arrive : "alors, ça fait quoi d'être en Australie ?" Mince ! Je réalise pas du tout que j'ai la tête à l'envers. Je suis juste à l'étranger chez des amis. Il me faut du cliché, il faut que je percute visuellement !

Mardi en vadrouille dans la ville :
- Magnifique Botanical Garden, avec des chauve-souris grande comme ça,
- des buildings à taille humaine, on voit le ciel,
- et le soleil aussi, c'est l'été
- et enfin, des chants d'oiseaux que je n'avais jamais entendu avant et ces oiseaux ont des couleurs issues d'un dessin d'un enfant de maternelle. C'est la Rainbow attitude !!
On avance et on a plaisir à se perdre dans le quartier des Rocks, à faire la sieste dans le Chinese Garden, à admirer les bateaux amarrés au port de Woolloomooloo, le Lindt Café près de l'Aquarium, le superbe Taronga Zoo et écouter des "abos" modernes jouer du Didgeridoo techno le long des Circular Quays !

Le bonheur, j'ai découvert Sydney, la grande ville où j'aurais un réel plaisir à vivre.

Cap vers Cairns - une aventure de Bony et nouvel atterrissage.
Nouveau choc pour moi : la chaleur tropicale. Je ne connaissais pas cette sensation de chaleur telle qu'on a l'impression d'entrer dans une salle de bain où quelqu'un a pris un bain très chaud. Un sacré poids sur les épaules.

Location d'un camping-car pour 15 jours, dont 9 jours autour de Cairns, et nuits dans des campings somptueux pour une poignée de dollars.

On the road, Port Douglas (snorkelling), Mossman, Cape Kimberley, Cape Tribulation... du vert, du vert, du vert... et la plus ancienne forêt tropicale du monde ! Eh oui, l'Australie serait l'un des premiers bouts à s'être détaché lors de mouvements de plaques et cette forêt est, de fait, restée vierge.
J'ai guetté les casoars, vraiment j'ai scruté chaque branche qui bouge ou bien chaque son inconnu (c'est-à-dire environ 95% des sons), mais rien. Bredouille. Il faudra donc que je revienne avant que cette bête fascinante ne disparaisse.

Et puis, nous sommes redescendus et on s'est baladés : Mareeba, Atherton, le sanctuaire aux papillons de Kuranda, le champs d'éoliennes près de Ravenshoe, l'énorme déception-blague des sources d'eau chaude d'Innot Springs (en fait des grosses flaques brûlantes sentant le souffre, merci Lonely Planet...), les Milaa Milaa Falls et enfin la beauté sauvage de Mission Beach.

Néanmoins, il ne faudrait pas occulter ces magnifiques bestioles que sont les moustiques en région tropicale et que c'est à en devenir fou ou paranoïaque.

MAIS je suis tombée amoureuse des chauve-souris, toujours grandes comme ça et qui partent à la nuit tombante chercher leur repas. Des milliers et des milliers de chauve-souris qui décollent à la même heure et en silence vers des restos dont elles seules connaissent l'adresse exacte. Rongeurs, planquez-vous !

Ensuite, il nous restait 6 jours pour rendre le campervan à Brisbane et deux haltes à ne surtout pas rater.

La première, les Whitsundays Islands. Soyons clairs, ce coin mériterait au moins 3-4 jours pour commencé à le connaître. Ma contrainte, arriver la veille et repartir le lendemain, donc réellement 24h.

Choix d'une croisière pour aller voir THE lookout à ne pas manquer, et effectivement il eut été dommageable de ne pas voir ce que j'ai vu. La nature maritime est absolument magnifique, et pas seulement dans les documentaires de Cousteau ou Hulot.

Un peu de snorkelling, encore et toujours. Mais comment ne pas succomber aux charmes de la Grande Barrière de corail et ses couleurs rose fuschia, bleu turquoise, jaune soleil... et tous ces poissons que je pensais uniquement inventés et colorés par Disney !

Enfin, un petit barbecue où l'iguane d'environ 1m décide de sortir des bosquets où il était planqué pour prélevé la dîme de notre barbecue.

La seconde halte sur la route pour Brisbane devait se faire à Fraser Island. Alors, Fraser Island, on n'y va pas comme ça. On loge dans un camping à Airlie Beach et ensuite on prend le ferry pour Fraser Island, que ce soit en 4x4 perso, ou en 4x4 touriste ou encore en bus 4x4 touriste.

L'île de Fraser Island est la plus grande île de sable du monde : 1840 km² de sable, de sable, de sable. Pas de terre. On y roule à fond les ballons le long de la mer, sur les plages, car sinon on s'enlise. Forcément.

Au départ, les aborigènes de l'île la surnommait K'gari ("paradis"). En 1836, le Stirling Castle s'échoua sur la barrière de corail et les survivants (dont le capitaine Fraser et sa femme) furent secourus et mis en esclavage par les "abos".
Le mari mourut et la femme survécut. Elle devint célèbre en contant ses aventures. Le nom des Fraser fut donner à l'île.
Fascinant, non ?

Alors, comme pour les casoars de la Daintree, j'ai guetté et scruté la moindre ombre canine ressemblant de près ou de loin à un dingo. Rien, que dalle, wallou. Et pourtant, il y en a tellement des histoires autour de ces dingos-là.

11 janvier 2010 - arrivée à Brisbane. Séparation d'avec notre campervan. Y a pas à dire, on s'y attache à ces petites bêtes-là en 15 jours. C'est un peu chez soi tout de même !

Brisbane, ville sympa et à taille humaine mais qui sentait malheureusement la fin des vacances... on apprécie beaucoup moins les balades avec ce contexte.

Promis, la prochaine fois, je commence mon périple par Brisbane !
Et il reste tellement à voir : les surfeurs de la Gold Coast, la Tasmanie, Melbourne, Perth, le centre rouge, Uluru, Alice Springs... j'en ai encore pour quelques années !

Et j'aimerais tellement voir les casoars ;oD !!!