Athènes, septembre 2010

Lundi 6 septembre 2010
18h30, aéroport de Nice, un peu plus d’une heure avant le départ pour Rome où je transite moins d’une heure. 00h30, arriver à Athènes, le temps de se repérer et je saute dans le bus X95 direction le centre ville. En chemin, je suis très surpris de la banlieue toute en destruction ou construction... on ne serait pas dire, ça me fait penser au banlieue des grandes villes du Maghreb mais sûrement pas a une banlieue de grande ville européenne.

Tout au long du trajet, je reste surpris par les commerces, petits restos et kiosques à journaux qui, malgré, l’heure tardive sont toujours ouvert. Après un peu plus de 40 minutes, j’arrive au centre ville, et comme il est tard et que la faune local ne me rassure pas vraiment, je préfère prendre un taxi pour me rendre à mon hôtel qui doit pourtant se trouver à quelques centaine de mètre. Effectivement 3 minutes après être monté dans le taxi et feu rouge inclus, je suis rendu à l’hôtel, récupération de la clef de la chambre et dodo.

Mardi 7 septembre 2010
Après un copieux petit dej, départ pour les visites. Je remonte à pied jusqu’à la place Omonia où je prends un ticket pour la visite avec les bus impériaux rouge. Je stop au deuxième arrêt, juste face au site du théâtre de Dionysos. Là, je prends un ticket qui regroupe tous les sites et qui coute 12 € et me voila partis a la découverte de la Grèce antique.

Le site et sympa. De plus il n'y a pas beaucoup de monde et donc je profite, au fur et a mesure de mon ascension vers l’Acropole, du panorama que m’offre le site sur une parti de la ville qui s’étend à perte de vu.

Apres quelques minutes me voila face à la porte Beulé qui mènent à l’Acropole.

Le souffle un peu court par la monté et par l’émotion, je pénètre dans l’Acropole face au Parthénon.

Et là, oui, je dois bien l’avouer au risque de passer pour un râleur, je reste sur ma faim. Un peu déçu, je m’attendais à des bâtiments beaucoup plus grands. Je me souviens avoir déjà vécu ce sentiments face au sphinx au Caire. De plus le Parthénon et Erechthéion sont en travaux et dans le site de l’Acropole de partout sont posés des algeco, ce qui fait de l’Acropole un vaste chantier.

Bon je me ressaisi et je me pose face au Parthénon et là, après quelques minutes, j’arrive à m’évader et la magie opère. Il ne reste plus qu’à voir des hommes en toge et je suis en 400 avant JC mais tout à coup, un groupe d’espagnol me ramène en 2010 avec leurs discrétion habituel.

Après avoir profité du panorama qu’offre l’Acropole, je me dirige vers l’Agora.

Là, plus de foule et la magie opère. Je me pose sous le portique d’Attale, monument recréé en 1950 mais qui permet de s’imaginer pleinement la grandeur des bâtiments de l’époque.

Assis à l’ombre des colonnes de la battisse, mon regard est attiré sur une église orthodoxe qui laisse échapper les chants d’un groupe. Je m’approche et là, à l’ombre d’un arbre, un groupes de jeunes gens d’une vingtaine d’années et trois pop louent le segneur. Je reste à profiter de ce moment de recueillement.

Après un peu de nourriture spirituelle, il est quand même 15 heures et mon ventre en appel à d’autre nourriture. Je me dirige donc dans les rues de la Plaka, quartier touristique de la ville.

Les restaurants sont les uns derrière les autres, un peu comme à Montmartre, que l’embarras du choix. Je stop mon choix sur l'un d’entre eux qui propose une assiette mixte avec différente viandes et légumes grillés du pays. Je passe un agréable repas avec vue sur l’Acropole et l’Agora. Juste une petite chose à savoir, en Grèce, au restaurant le pain est payant... soit pour ce resto, 1 € de plus sur la note, je suis resté surpris.

Je poursuis mes visites de l’après midi par le cimetière du Céramique qui tient son nom du quartier dans lequel il se trouve. Je profite encore une fois du grand calme et j’admire les pierres tombales qui, pour certaines, sont de vrai chef-d’œuvre.

De là, je prends le chemin qui fait le tour de l’Agora et de l’Acropole et qui se trouve être très agréable sans aucun commerce. Un moment de détente qui me ramène à mon point de départ du matin où se trouve le musée de l’Acropole. Musée inauguré en juin 2009, d’une superficie de 25 000 m2 dont une salle de 3 200 m2 est consacrée seulement au Parthénon.

Alors mon conseil pour la visite de ce musée :

Après la montée des marches, dirigez-vous sur la gauche, puis directement au troisième étages. Là, une vidéo sympa si vous parlez anglais. Sinon il reste les reproductions des frontons du Parthénon qui, à mon sens, méritent d’être 10 fois plus grandes et la vue sur l’Acropole.

Au second, là, 5 des 6 caryatides vous attendent. La sixième étant toujours au british muséum. Puis redescendre au premier et finissez le tour en partant sur votre gauche et la dernière salle fait à elle seule que ce musée vaut le coup d’être visité. Une pléiades de statues, plus ou moins grandes, vraiment un très grand moment d’émotions.

Il commence à se faire tard et mal au jambes, je me dirige donc vers le parlement pour assister à la relève de la garde qui a lieu toutes les heures. C'est vraiment un spectacle. Il y a même un garde des gardes afin qu’ils ne soient pas importunés et que les touristes qui souhaitent prendre des photos ne fassent pas trop les pitres. C'est vraiment à voir. Les pauvres gars avec leurs sabots cloutées, je ne prendrais par leurs place.

Puis de rues en rues je retrouve mon hôtel afin de poser mes affaires, me rafraîchir avant d’aller souper à deux pas et de revenir me coucher.

Mercredi 8 septembre 2010
Ce matin départ pour la visite du musée archéologique. Comme à mon habitude, je décide de prendre le chemin le plus long qui me permet de découvrir des rues non touristiques et je confirme mon impression du premier soir, une ville très très sale.
Les trottoirs sont jonchés de détritus, les rares bâtiments qui échappent aux graffitis sont les commerces, vraiment une ville très peu entretenue.

J’arrive au musée par l’arrière pour me rendre à l’entrée, je longe les bâtiments au travers d’un jardin qui offre un spectacle lamentable. En moins de 5 minutes, je croise trois junkies qui se piquent, deux qui sniffent leurs coke et je ne compte pas les clochards, je vous passe les détails sur l’odeur.

Me voila face au musée ouf.

Alors là, je suis aux anges. Je ne suis pas un fan des musées mais je dois avouer que de pouvoir admirer autant de richesse en un seul lieu est extraordinaire.
Face à l’entrée, le masque en or d’Agamemnon. Puis toutes ces sculptures en bronzes, le cheval et son jockey, le dieu de l’Artémision ou Poséidon et le très beau bronze de l’empereur Auguste.

je passe 3 heures de régale, puis je me dirige vers les halles qui se trouvent dans un bâtiment immense qui fait penser plus à une gare. Mais là encore, on se croirait plus au Maghreb qu'en Europe. L’ambiance est chaude et les commerçants sont réticent à laisser prendre des photos.

Je redescends vers le quartier de la Plaka afin d’effectuer mes achats souvenir. Puis une pause repas face à l’Acropole afin d’en prendre, une dernière fois, plein les yeux et je me dirige vers mon dernier musée Bénaki (une collection à l’origine privée) qui se trouve près du parlement. Magnifique moment à passer au milieu de pièces aussi rares que belles.

C'est en fait mon dernier musée car ils ferment tous à peu près à 18h et je n'ai pas le temps de me rendre au prochain. Je redescend donc à pied face au parlement où l’agitation des manifestations se fait entendre, les bus et camions avancent au ralentis et klaxons bloqués, une vraie cacophonie.

Pour mon dernier soir sur place, je décide de me rendre de nouveau dans le quartier de la Plaka et profiter du spectacle de l’Acropole éclairé la nuit.

Jeudi 9 septembre 2010
Ce matin, avant dernier achat... Feta et sauce du pays, puis départ pour l’aéroport en métro. Départ de la station Omonia direct pour l’aéroport, mais quelques minutes après le départ, le métro stop, ouvre toutes les portes et nous invite à descendre... et oui, mouvement de grève oblige.

Je monte donc à la surface sans savoir où je me trouve. Bien sûr, je ne suis plus en centre ville mais en proche banlieue et les bus présent font eux aussi grève. Je trouve un taxi et, après 25 minutes de routes et 35 euros en moins, me voila arriver à l’aéroport. Si seulement les aiguilleurs du ciel faisaient grève eux aussi mais ce ne sera pas le cas. Je quitte la Grèce avec seulement 2 heures de retard.