Namaste in India !

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Ah l'Inde ! Voilà un pays qui m'aura marqué ! Un pays tout en contrastes, tout en contradictions. Un pays où le merveilleux côtoie le pire. Un pays où la richesse borde la misère. Mais un pays qui captive, choque et séduit malgré tout.

Photo de voyage en  Inde

Voyage organisé en Inde de 2 semaines (Novembre 2010) raconté par kokiyage

Dehli

Ma première impression en descendant d'avion fut l'étonnement dans l'aéroport Indira Gandhi flambant neuf. L'air extérieur est étouffant. Cette ville est constamment plongée dans un brouillard dû à la pollution. Ma seconde surprise est dûe à la circulation anarchique dans les rues et le brouhaha incessant des klaxons.

Le chemin qui nous mène de l'aéroport à notre hôtel nous donne d'entrée le ton de ce que nous ne cesserons de voir pendant tout notre circuit : des rues jonchées de détritus que "broutent" des vaches squelettiques, des cochons et des multitudes de chiens faméliques. Des bidonvilles épouvantables, une foule incroyable, du bruit, encore du bruit.

Après une bonne nuit de repos dans un bel hôtel, nous partons pour la visite de Delhi : Le minaret de Qutb Minar haut de presque 80 mètres est le plus haut de l'Inde. Il est de grès rouge et de marbre pour sa partie supérieure et il est entièrement recouvert de versets du Coran. Un petit tour autour de l'India Gate où se presse une foule d'indiens et de petits revendeurs nous offre un bain de foule bigarré bien agréable. Mais ce qui est le plus surprenant c'est la circulation des véhicules de toutes sortes dans une mêlée tonitruante, un désordre inouï, un chahut indescriptible. C'est du tout et n'importe quoi, chacun voulant passer de force. Ces intermèdes nous faisaient tantôt rire, tantôt frémir tant les situations "frôlaient la correctionnelle".


Mandawa

Dans le Shekhawati. De prime abord, cet endroit ne laisse rien deviner des merveilles qu'il recèle, nous traversons à pied un village comme beaucoup d'autres avec des rues défoncées, sales, envahies d'une foule de gamins nous accompagnant partout, des vaches et autres animaux encombrants, puis subitement la surprise : un havelli richement décoré qui tranche parmi cette misère.

Les havelis sont des demeures richement décorées de fresques peintes avec des pigments naturels et sont magnifiques dans leurs détails d'une délicate finesse. Ces demeures appartenaient à de riches marchands du XVIII siècle. La plupart son reconvertis en hôtels. Ils sont des petits palais ou maisons de maître construits par des princes râjputs ou des commerçants.

En regagnant notre bus, des hordes d'enfants nous accompagnent de leur rires, heureux de recevoir jouets et autres bricoles que nous leur distribuons.


Bikaner

Sur la route qui nous conduit à Bikaner, nous nous arrêtons pour visiter des mémoriaux imposants en marbre que de riches personnes ont fait élever en mémoire d'un défunt.

La visite du fort de Junagarh à Bikaner est impressionnant et d'une richesse inouïe. Au XVIe siècle, le maharajah Raï Singh fit bâtir ce magnifique fort avec le butin rapporté de ses campagnes. Ne voulant pas tomber dans la répétition, je ne vais pas vous le décrire dans les détails, d'autres l'ayant fait bien avant moi. Le fort comporte de 37 bastions. Mes yeux étaient émerveillés de voir toute cette splendeur, ces riches décorations, cette finesse dans l'ouvrage, le marbre blanc, le grès rose, les incrustations d'or dans les salles du maharadja, des plafonds richement parés, des portes splendidement ouvragées et sont abondamment décorées de dorures, miroirs, boiseries de santal et incrustations sur ivoire. Toute cette visite est un enchantement et du haut des créneaux , la vue sur la plaine est magnifique. De la terrasse voisine, vous aurez une belle vue sur l’ensemble du fort et sur la ville.

Le soir nous avons droit à une immersion à pieds dans les rues du bazar de BIKANER, et jamais le terme de bazar ne pouvait mieux s'adapter au lieu. D'abord il est important de regarder où l'on pose ses pieds : les trottoirs défoncés, des trous béants partout, des détritus et autres saletés jonchant les rues. Puis il faut s'habituer au vacarme des klaxons, oser traverser les rues sans hésitation, se protéger le nez de la pollution qui nous envahit les narines, pousser gentiment la vache qui nous barre le chemin, et après tout çà s'imprégner de cet atmosphère si particulière. J'ai adoré ces échoppes qui vendent tout et n'importe quoi, ces gens qui nous sourient partout, ces gamins qui nous suivent et qui, tout en sourires sont tout fiers de nous dire quelques mots dans notre langue même si ces mots ne sont pas des plus raffinés (ils répètent des expressions grossières entendues maintes et maintes fois par nos compatriotes agacés par leur ténacité à nous "coller aux basques").


Jaisalmer

Cette cité forteresse la plus proche du désert du Thar est une ville aux nombreux havellis dont les façades sont superbement sculptées. Le fort de Jaisalmer, construit en grès jaune est accessible par quatre portes monumentales. C'est au lever ou au coucher de soleil qu'il reflète tout sa majesté. Il est agréable d'arpenter ses ruelles animées et encombrées qui font penser à la vie médiévale.

J'ai eu la chance de pouvoir approcher deux saddhus dont l'un noua à mon poignet la larme de Shiva en guise de porte bonheur. Un jeune homme muet, au sourire éclatant et aux yeux pétillants me suivit partout en voulant à tout prix réparer une de mes chaussures qui avait une lanière cassée (très observateur, lui, car moi je ne m'en étais même pas aperçu). Je profitai d'une halte dans une échoppe pour lui confier ma sandale. Il m'a encore suivi jusqu'à notre bus et n'a pas cessé de me remercier de tout ce que j'ai pu lui offrir en plus de son salaire pour son travail. Jamais je n'oublierai ce garçon et son sourire : c'était un rayon de soleil.

Au hasard des rues, j'ai rencontré aussi un homme aux moustaches de longueur impressionnantes : c'est son gagne pain auprès des touristes, je trouve çà sympa comme petit boulot. Cette ville est fascinante. Des bâtiments sont encore en très bon état, avec leurs dentelles de pierre et décorés de merveilleuses peintures murales. Les ruelles sont toujours animées et pleines de couleurs.

Un petit détour pour aller admirer le lac de Gadi Sagar qui autrefois approvisionnait la cité. Il est entouré de petits temples et oratoires ainsi que de ghâts servant aux purifications


Désert du Tharthar

Après une belle soirée rythmée de danses et chants traditionnels et une bonne nuit dans un très bel hôtel, nous partons au travers du désert du Thar non loin de la frontière Pakistanaise. En chemin nous visitons une habitation de paysans cultivant le millet, au milieu de nulle part. La maison ressemble à une hutte gauloises, à l'intérieur c'est le strict minimum très rudimentaire. Pourtant les femmes qui vivent là sont magnifiques dans leurs saris colorés impeccables, parées de bijoux et soigneusement maquillées. Je sympathise avec deux jeunes femmes souriantes avec qui je partage ma curiosité et mon intérêt sur leurs parures et elles sur le médaillon que je porte autour de mon cou. Ce fut un trop bref moment de bien-être, un moment bonheur dont je me souviendrai.

Un peu plus loin nous nous arrêtons devant un lac où des grues viennent s'abreuver. Le lieu est superbe flanqué là, en plein désert. Là aussi des hordes d'enfants sortis de nulle part accourent vers nous tout sourires, heureux de se voir sur l'écran de l'appareil photo, fiers de poser avec nous. Non loin de là, des nomades avec un imposant troupeau de dromadaires sont tout fiers de nous faire goûter au lait de leur chamelles. Dans un champ à côté, notre guide nous explique la culture des arachides. Une bergère avec son troupeau de chèvres et mouton passe par là et nous salue gaiement. Quelques vaches maigres jouent les curieuses autour de nous. Encore de bons moments partagés... avant la nuit nous partons à dos de dromadaire dans le dunes du désert pour assister au coucher du soleil. Dans ce lieu magique, en communion avec le sable, le soleil couchant, la douce chaleur qui nous enveloppe et les familles de nomades venues chanter et danser pour nous, je savoure pleinement ces instants uniques et merveilleux. Le jeune chamelier qui nous accompagne est curieux de savoir d'où je viens, je lui donne une carte postale de l'endroit où je vis (la mer) : il est tout content de mon présent et j'en suis heureuse aussi. De retour de cette belle balade, nous passerons la nuit dans des tentes de luxe très agréables dans un décor splendide.

Une halte dans une petite école au milieu de nulle part, me donne l'occasion de partager rires, cahiers, crayons et autres cadeaux avec des enfants merveilleux et un instituteur heureux de nous faire partager sa classe. Les enfants ont chanté pour nous, il ont écrit au tableau noir nos prénoms en hindi. Quel moment agréable !


Jodhpur

La ville bleue est blottie au pied d'une forteresse monumentale : la forteresse de Mehrangarh fut édifiée en 1459. Tout en grès rouge, elle s’élève à plus de 135 m au-dessus de la vieille ville. Les maharajas y vécurent jusqu’au début du XXe siècle. On y trouve, entre autres, un harem, une splendide salle de réception, le splendide palais des miroirs et la salle aux palanquins royaux. Le Khabka Mahall possèdent des murs extérieurs incrustés de superbes encadrements faits de motifs floraux.
Dans une cour intérieure, j'ai eu droit à la démonstration de l'entourage du turban d'une longueur impressionnante : 7 mètres. C'est dans cette cour également que j'ai rencontré un sage aux yeux verts magnifiques dont Icare m'avait parlé. C'est vrai qu'il était très beau avec sa longue barbe et ses longues moustaches blanches.

C'est en touc-touc que nous sommes redescendus de la forteresse et je vous prie de croire que ce fut un drôle de rodéo ! les touc-touc à fond "la caisse" dans les rues étroites et encombrées : quel sport et quel fou rire aussi ! Après avoir heurté une vache et une mobylette tout aussi folle, manqué d'écraser un chien et un piéton, nous avons pu reprendre notre car non sans un arrêt dans une boutique d'épices puis dans un très belle boutique d'art et de bijoux.


Ranakpur

Le plus imposant temple jaïns d'Inde se trouve dans cette ville. C'est le temple Adinatha, l'un des plus remarquable site que j'ai pu visiter et celui qui m'aura le plus marqué avec le célèbre Taj Mahal dont je vous parlerai plus loin. Ce temple composé de 29 salles reposant sur 1420 colonnes aux multiples coupoles est entièrement recouvert d'innombrables sculptures d'une délicatesse inouïe. Tout de blanc il reflète une lumière unique grâce à ses nombreux dédales à ciel ouvert. L'ensemble est construit en marbre blanc dont chaque centimètre est gravé ou sculpté et ciselé comme de la dentelle.

Je remercie notre guide de m'avoir permis de savourer un moment unique dans une ambiance mystique lorsque qu'un prêtre nous a béni d'une prière avec une voix grave que le temple a répercuté en écho. J'aurais aimé prolonger cet instant magique de sérénité et je sais que je m'en souviendrai très longtemps.

A Phulad, petite gare, on prend un train à vapeur des années 1930, pour une balade d'une heure dans la montagne : terminus la gare aux singes qui fort nombreux attendent l'arrivée des touristes qui vont leur offrir des gâteaux et autre nourriture. C'est un spectacle amusant !


Jaipur

Après avoir traversé la chaînes des monts Aravalli qui sert de barrage entre les moussons d'un côté et de l'autre les vents du désert du Thar, nous faisons route pour Pushkar, via Ajmer.

C'est à Pushkar qu'a lieu la plus grande foire aux chameaux du Rajasthan, mais qui avait eu lieu plus tôt dans le mois. La ville est construite autour de son lac, c’est un site de pèlerinage.
Bref arrêt à un temple consacré à Brahmâ, créateur de l’Univers. Arrivés à Jaïpur, la ville rose.

Visite du au City Palace. On y voit de très jolies portes sculptées. A l’intérieur des salles de réception, des portraits, des miniatures, des tapis et autres fastes. On a la chance de pouvoir visiter le musée des armes et armures, dont les collections sont extraordinaires. Le Diwan-i-Khas est une construction dressée sur une estrade et composée d’une double rangée de piliers de marbre soutenant des arcs. Ici sont exposées les 2 énormes jarres d’argent que Madho Singh II transporta à Londres en 1901, remplies d’eau sacrée du Gange (elles pèseraient 2500 kg et contiendraient 8000 litres).

Visite de Jantar Mantar, l'observatoire des maharadjahs de Jaipur. Construit entre 1728 et 1734, il est imposant et tout de marbre et de pierre : un guide nous a expliqué l'emploi tous ces instruments comme le Jai Yantra qui mesure la rotation du soleil, le Ram Yantra qui mesure la distance zénithale et l’altitude du soleil et enfin le Yantra Raj, le plus grand astrolabe du monde, énorme disque de cuivre de 2 m de diamètre qui permet de déterminer les dates de fêtes religieuses selon le calendrier hindou. A voir aussi un gigantesque cadran solaire et douze plus petits, un par signe du zodiaque.

A la nuit, nous allons faire une petite balade découverte de la ville en rikshaw. Nous passons devant le palais des vents à la façade joliment illuminée, il était destiné aux femmes de la cour, qui, des petites fenêtres finement sculptées, pouvaient regarder le spectacle de la rue sans crainte d’être vues. Outre le fait que la visite de la ville en rickshaw est un moyen de locomotion original et bien pratique pour "slalomer" entre les véhicules de toutes sortes, j'éprouve des scrupules à me faire transporter par un homme qui peine à pédaler sur son engin archaïque dont la selle n'est pas des plus confortables. Il faut à ces conducteurs beaucoup de zèle, de perspicacité et d'adresse pour se faufiler dans cette jungle urbaine bruyante. Arrivés à bon port, nous ne manquerons pas de le récompenser généreusement pour son travail.


Amber

C'est à dos d'éléphant que nous grimperons au fort d'Amber. Je plains ces pauvres animaux qui ne font que monter et descendre toute la journée. Le fort, siège originel du pouvoir royal est un des plus beaux édifices du Rajasthan. L’influence moghole est bien présente dans les pavillons ouverts et les jardins emménagés de nombreux canaux et fontaines. Les tours sur les monts alentours sont reliés par une muraille rappelant quelque peu la muraille de Chine. Les cours sont entourées de luxueux palais, et d’appartements décorés de miroirs et de nombreuses mosaïques. Les chapiteaux sont ornés de sculptures d'éléphants. le fort comprend plusieurs pièces remarquables par leurs décorations murales ayant du sol au plafond des mosaïques de verres colorés et de bris de miroir. Du haut de ses fortifications, le fort offre différents points de vue imprenables sur la vallée.

En soirée, notre guide nous emmène dans un cinéma Bollywood. Ma première surprise fut la modernité de ce cinéma : le hall est très vaste, magnifiquement décoré avec une épaisse moquette. Comme dans nos cinémas on y trouve pop-corn et autres friandises. La salle de projection est immense. On y diffuse un mélodrame "Guzaarish". Malheureusement nous n'avons pas pu apprécier les réactions spectaculaires des gens dans la salle, ce film étant trop triste. Malgré cela les discussions à voix haute et les téléphones portables m'ont bien fait sourire.


Fatehpur Sikri

Non loin d'Agra se trouve Fatehpur Sikri, la ville fantôme. D'après l'histoire Akbar, petit fils de Gengis Khan, fit construire la cité sur les conseils d'un saint Soufi. Il engagea des milliers d'artisans pour ériger son palais, mosquée et pavillons dans la meilleure tradition moghole et rajpoute. Mais Akbar ne vivra ici qu’une quinzaine d’années et abandonne Fatehpur en 1585 pour repartir en campagne. la cité fut abandonnée pour son manque d’eau.
La salle des audiences privée possède en son centre le plus célèbre des ornements de l’architecture moghole. Unique en Inde, ce pilier central est surmonté d’un balcon circulaire accessible par quatre passerelles. Au cours des audiences, le souverain siégeait au centre de ce balcon et ses ministres aux quatre coins.

Le Panch Mahal est un pavillon à 5 niveaux décroissantes. Il est réservé aux femmes de la famille royale.

La mosquée Jama Masjid est la plus grande mosquée de l'Inde, construite en 1571 elle serait la copie de celle de la Mecque. Elle peut accueillir jusqu'à 25 000 fidèles. Elle est construite en marbre blanc et grès rouge. Deux minarets de 40m de haut s'élèvent de chaque côté de la façade. L'entrée principale de la mosquée mesure 41 mètres de haut. Devant la mosquée, dans l’immense cour intérieure, un petit mausolée de marbre blanc abrite le tombeau de Sheikh Salim Chishti.
Beaucoup de monde gravite dans ces lieux et des nuées de petits revendeurs ou mendiants nous harcèlent continuellement au point de devenir tellement énervants qu'on les fuit sans pouvoir apprécier pleinement le site. C'est bien dommage.


Agra

Arrivés au crépuscule, nous allons tout d'abord au Fort Rouge pour admirer du haut des créneaux, le coucher de soleil sur le Taj Mahal. Hélas la pollution et la brume qui l'enveloppe nous le dissimule aux rayons du soleil couchant. J'ai pu néanmoins faire quelques clichés avec différents filtres pour tenter de le faire ressortir. Malgré cette brume qui l'assombrit, il nous apparaît comme dans un mirage : Il est très beau vu de là.

Le Fort Rouge, comme son nom l'indique est une merveille : au soleil couchant il devient flamboyant. Son mur d'enceinte est imposant : il mesure 2.4 km de circonférence, de plus c'est une forteresse entourée d'une double enceinte. Un fossé large de 9 m et profond de 11m sépare le mur extérieur, haut de 12 m, de l'enceinte intérieure, haute de 21 m. Patrimoine mondial de l'humanité classé par l'Unesco, il a été construit entre 1565 et 1573 par l'empereur moghol Akbar. Il abrite une enfilade de palais de marbre, aux dentelles de pierre ornées de pierres précieuses, de mosquées et de jardins. C'est aussi le refuge d'une horde de singes qui à la nuit tombée envahissent le fort en masse à grands cris. On a plutôt intérêt à se plaquer contre un mur pour les laisser passer.


Le Taj Mahal

Ultime étape de notre voyage, la rencontre avec ce lieu magique valait bien à lui seul un chapitre. Nous sommes arrivés assez tôt le matin, d'une part pour éviter l'affluence des touristes à l'entrée et d'autre part pour pouvoir en apprécier toute la magnificence à mesure que le soleil vient caresser ses façades.

Ce mausolée de marbre blanc est l'oeuvre d'une trentaine d'architectes et 20 000 ouvriers. Le dôme central du tombeau est entouré par quatre minarets identiques, qui s'inclinent vers l'extérieur de telle sorte qu'en cas de tremblement de terre, ils s'écroulent dans la direction opposée au tombeau. Après avoir franchi le portique d'accès suivi de la fouille, on peut pénétrer dans les jardins superbes, ornés de canaux et de fontaines qui renvoient un reflet parfait du Taj Mahal. Et là, le plus magique des mausolées à la symétrie parfaite, presque irréel d'abord mais fidèle à l'image qu'on attend de lui, se dresse devant nous, étincelant de pureté. Je reste sans voix avec dans la gorge une boule d'émotions qui monte jusqu'à mes yeux. Je suis là, devant cette merveille de l'amour comme dans un rêve !

Après avoir enfilé des ravissantes sur-chaussures rouge afin de préserver le parvis en marbre blanc, c'est avec timidité que je monte jusqu'à ses pieds. Il révèle alors ses détails : incrustation de pierres semi-précieuses, turquoise, corail, malachite, lapis-lazuli, sculptures en relief, ciselures du marbre, versets du Coran… Haut de 56 mètres de haut, il est de forme octogonale et son dôme est de 35 mètres.

A l'intérieur se trouvent les deux tombeaux bien à l'abri sous la crypte, un treillage en marbre d'une grande beauté entoure les tombeaux.

De part et d'autre du Taj Mahal, deux édifices en grès rouge complètent harmonieusement l'équilibre de l'ensemble. L'un d'eux est une mosquée.
J'ai du mal à me défaire de ce lieu, je tourne autour, la tête relevée , les yeux remplis d'étoiles et un pincement au coeur, mais il me faut quitter cet endroit à regret : beaucoup de route reste encore à faire avant d'arriver à Delhi à la nuit afin d'embarquer dans l'avion qui nous ramènera en France.



Un mois après être rentrée de ce voyage, mes souvenirs restent intacts. J'y ai vu des choses merveilleuses, des palais fantastiques, des enfants aux regards malicieux, des femmes déesses dans leurs saris éclatants, des hommes superbes aux regards de braise, des sages et des prêtres sereins. J'ai croisé des regards de détresse mais aussi des regards de joie, j'ai rencontré la plus forte misère mais aussi la gentillesse. C'est vrai : je ne suis pas revenue tout à fait la même de ce voyage mais je ne regrette aucunement l'avoir fait. Au contraire, ma vision sur le monde a changé et je le dois à ce voyage initiatique. Notre guide m'a dit : l'Inde, soit tu ne l'as pas aimé et tu n'y reviendras jamais, soit tu l'aimes et tu y reviendras forcément car elle t'aura marqué pour la Vie. En ce qui me concerne, j'espère vraiment avoir le bonheur d'y retourner.

Voyage raconté par kokiyage

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Les plus...

  • Le soleil couchant dans les dunes du désert du Thar
  • Aller à la recontre des paysans dans la campagne : ils sont fascinants
  • Jaisalmer : une ville envoutante et la balade en touc-touc : c'est chaud !
  • Le temple jain de Ranakpur et prendre le temps d'écouter un moine en prières
  • Bien evidement le Taj Mahal au soleil levant : un moment magique

Les moins...

  • Faire les nombreuses fabriques destinées aux touristes
  • Balade en rickshaw : amusante soit, mais qui m'a mis mal à l'aise par rapport au pauvre bougre qui pédalait

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