A la croisée des cultures : Istanbul

Lors des quatre jours que nous avons passé à Istanbul, le défi a été de se jouer de la météo avec des prévision de pluie et de neige pendant tout la durée du séjour. Nous sommes arrivés le dimanche et dès le lundi, il pleuvait !!! Donc nous avons commencé nos visites par le palais englouti, à l'abri !

Cette citerne a été édifiée par les byzantins (Justinien) au 6ème siècle pour répondre aux besoins en eau de la ville lors des sièges. L'endroit est assez impressionnant : 336 colonnes et des centaines de carpes qui vivent dans l'eau (et qui ne voient jamais le jour!). Assez bien mis en valeur par un éclairage discret et diffusion d'une musique calme.

Parmi les plus de 500 mosquées d'Istanbul, la mosquée bleue est probablement la plus connue des touristes. Un des monuments (et lieu de culte) les plus visité d'Istanbul, je me demande pourquoi elle est surnommée mosquée bleue : bien sur il y a quelques mosaïques bleues à l'intérieur, mais ce n'est pas la couleur dominante. Évidemment, il faut se déchausser et entrer dans l'édifice dans une tenue correcte. Construite au 17ème siècle c'est un édifice qui devait surpasser Saint Sophie en élégance. Toujours utilisée pour le culte musulman, il faut ajuster l'horaire de sa visite aux horaires de prières.

C'est maintenant un des plus grands musées au monde. C'était la résidence officielle du sultan et de sa cour. Le palais a été construit à partir du 15 ème siècle (pendant 4 siècles) et surplombe la Corne D'or, le Bosphore et la Mer de Marmara. Par beau temps, c'est un régal de se promener dans les jardins en passant d'un bâtiment à l'autre. Par temps de cochon, on est déjà bien heureux de visiter les endroits à l'abri : le Harem, les bibliothèques, les salles du trésors où un muezzin chante en "live". Malheureusement, les cuisines étaient fermées pour cause de restauration des énormes cheminées.

Quand on va à Istanbul en temps que touriste, il est d'usage de faire une petite croisière le long du Bosphore ou de la corne d'or pour admirer les magnifiques palais construits sur les bords. Malheureusement, les conditions climatiques étant ce qu'elles étaient, nous n'avons même pas imaginé pouvoir le faire : un vent terrible et des vagues bien trop importantes pour que mon fiston, malade au moindre roulis, puisse mettre le pied sur un bateau. N'empêche que malgré tout, aller se balader au bord du Bosphore, avec un bonnet, des gants, reste toujours agréable. Manger les "fameux" sandwiches au poisson au bord du Bosphore avec les gants tellement il fait froid reste un souvenir inoubliable : je viens de laver les gants qui sentaient encore !

Le bazar ou plutôt les bazars restent un endroit agréable pour se promener lorsqu’il fait moche dehors! Je ne sais pas ce qu'il reste de l'authenticité des bazars d'antan mais c'est très agréable. Le bazar aux épices (ou bazar Égyptien) se situe non loin du Bosphore. Lorsque l'on rentre à l'intérieur, les narines sont assaillies d'odeurs d'épices, d'herbes aromatiques et de sucreries. Les vendeurs "traquent" le touriste pour lui faire profiter de bonnes affaires. Tout cela est très sympathique et léger pour le porte monnaie. De toute façons, j'avais une adresse pour les loukoums alors je n'ai pas acheté là. Quand on entre dans la bazar, ne pas hésiter à pousser au fond des allées et ruelles, au delà s’étend le domaine des stambouliotes où l'on peut acheter vaisselle, bouilloires, tout en fait et manger des "pides" à tomber par terre pour quelques livres. Le grand bazar quant à lui se trouve ailleurs près d'une université et dans ses allées on trouve cuirs, joailleries, vêtements (y compris tenues pour danse du ventre!), souvenirs en tout genre. De toutes façons, pour nous c'est sans conséquence, nous ne sommes pas des acheteurs compulsifs !