4 enfants et un rêve... la Thaïlande 2008

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Une aventure familiale hors du commun que je m'en vais vous conter de ce pas.
Un coup mon introduction est longue, un coup elle est trop petite... bon ! et maintenant, elle est comment ?

Photo de voyage en  Thaïlande

Voyage en Thaïlande de 3 mois (Janvier 2008) raconté par laurens

13 janvier 2008 : enfin le jour "J"

Départ pour Nice sans souci, sans compter le détour pour récupérer les enfants chez leur père (en panne) et les vomissements d'Enzo sur le trajet (temporaire heureusement).

Les enfants nous font sentir leur impatience jusqu'à l'embarquement. Tao a une nacelle pour dormir et nous avons chacun un écran pour visionner film, TV... Le vol se passe bien, nous nous arrêtons à Rome 1h. Redécollage direction Dubaï encore 5h ... c'est bien ; Teva s'amuse tellement qu'il s'est fait pipi dessus ! pas de trousers in ours bags but we are imagination (voir photo)... L'aéroport de Dubaï est monstrueux : une grande surface du luxe à l'echelle internationale !... Tout le monde est fatigué mais personne ne dort. Grace au bébé nous bénéficions de passe droit pour les embarquements, contrôle... ouf !

Nous ne sommes plus qu'à 6h de Bangkok, le deuxième avion est encore mieux (grand choix de films récents), il faut se fâcher pour qu'ils dorment un peu surtout Hugo scotché sur son écran. Le soleil se lève, nous survolons la Birmanie, l'excitation est perceptible même si la fatigue nous a envahie.

Ça y est nous sommes à Bangkok. Cela parait surréaliste, le taxi nous mène à notre hôtel, l'agitation de la ville est impressionnante, l'air parait irrespirable...


5 jours trépidants à Bangkok

Quelle agitation, quel bruit, que de couleurs et d'odeurs dans cette ville aux multiples facettes.

Au premier abord, elle apparait repoussante trop polluée, trop de circulation, on a presque envie de se sauver très vite, très loin. Puis cette ivresse devient habituelle, voir passionnante, plus on l'explore, plus son attrait devient une évidence... Les bouis-bouis assiègent les rues, on ne sait pas quoi manger tant le choix est grand. Les enfants adorent cette version du fast food thaï, manger jour comme nuit dans la rue pour 25 ou 30 bats maxi par personne soit ; moins de 3 Euros pour tous pour un plat succulent. Mais ce qui les fait le plus rire c'est le tuc-tuc (voir photo), qui serpente à vive allure la circulation infernale. J'aime être surprise encore, par leur mode de vie au antipode de la notre. Un soir avec Enzo, on a été chercher à manger dans la rue, sur la carte un plat de crevette nous mis l'eau à la bouche mais c'était sans savoir que 2 minutes plus tard un thaï récupérait ces malheureuses dans un aquarium pour les saisir immédiatement sur un gril improvisé : bref on a presque eu des remords qui se sont vite dissipés en les goutant.

Après 2 jours à China Town, nous migrons dans le quartier tant adulé des vacanciers : Khao San Road. Plus tranquille, plus touristique aussi, mais toujours cette animation permanente...

Les enfants aiment assez les services mis à disposition (2 euros le massage thaï pendant une demie-heure par exemple). Les tentations sont multiples car les articles à acheter envahissent les rues et les prix nous font perdre la tête. Nous avons aussi visité le Grand Palais (temple du grand bouddha vert) mais il a fallu se vêtir (respect des lieux) pour entrer : ça payait !!!!

Un passage sur la Phraya River nous fait toujours en bien fou. Nous quittons Bangkok le 18 pour un long voyage dans le sud en bus et bateau...
Teva est malade : iL a vomit mais heureusement les pharmaciens sont compétents, il est fatigué mais sont état parait s'améliorer...


Descente vers le sud : Koh Samui

Rendez-vous à 18h devant l'agence, chargés comme des mules (on a eu beau prendre le minimum on est 6!). Une horde de touriste, suivant un guide, nous prend au vol, direction l'arrêt de bus. Finalement on l'attend 45min devant une très grosse artère. Il fait lourd, ça pu, Tao est épuisé et les moustiques attaquent. Ouf il arrive, c'est le soulagement, tous le monde trouve sa place rapidement. Nous partageons une barquette de "fried rice with vegetable" et une" vegetable soup".

Très vite les enfants s'endorment, Teva n'est pas au mieux de sa forme, Tao prend toute la place et les 2 grands gobent les mouches. Tout ce passe relativement bien à part les 2 films diffusés, d'une rare violence bien bruyante et sanguinolente.

Premier arrêt, 1h du mat, dans un espèce de relais, pour boire et manger. Seulement 20 min plus tard le bus ne veut pas repartir, il pétarade à mord, le chauffeur met les main dans le moteur, on est mal ! Plus de clim, il fait trop chaud, il faut descendre les enfants. Tao se restaure, Teva s'endort sur un banc. Nous ne posons aucune question, de toute façon ça ne changerai rien. 1h plus tard, miracle il redémarre, enveloppé d'une épaisse fumée noire, nous remontons à bord, soulagés.

Enfin un court instant, car apparemment, le chauffeur a décidé de rattraper son retard, j'ai l'impression qu'on n'arrivera pas vivant...

Je ferme les yeux, tant pis j'ai sommeil... on arrivera entier à 7H30 dans un autre relais où nous prenons un mini bus qui nous conduit au bateau; ENFIN !!!

Nous sommes impatients de rejoindre l'île, j'ai envie d'une douche, de me laver les dents et de me poser un bon moment. En attendant, il faut attendre, encore attendre le départ puis la traversée de 1h3O.


Ça mouille ! Au nord de l'île

Traduction phonétique de Samui. Nous débarquons dans le nord de l'ile à Choeng, dans un resort près de la plage...

Tout nous semble si différent de Bangkok, on a le sentiment de débarquer au club Med; touristes, jet-skis et tarifs multipliés par 2 voir 3.

Le bungalow est sympa, de la terrasse nous pouvons admirer la mer. Les enfants sont heureux de ces bains de mer plus que salvateurs. Après une certaine hésitation, Tao, se régale. De drôle de choses gisent sur le sable mais cela ne nous empêche pas de profiter pleinement des lieux.

Hugo et Enzo ont repris leur cours du CNED sans grande motivation.
L'endroit manque de petits "boui-boui" où manger. Nous allons donc, dans des petits restos (car les tarifs de la restauration du resort sont trop chère 16 euros à 6 pour un repas du midi nous parait démentiel !!!)... bien sûr les 3 grands apprécient "l'american food" ! (spécial touriste en mal du pays).

Déjà 2 jours de passés, nous prenons un taxi en direction de Lamai, en quête de bungalows meilleurs marchés. Lolo est parti seul chercher le taxi qui a failli s'étouffer en voyant, femme, enfants et bagages à transporter !!
Le sable massant nos pieds, les vaguelettes nous léchant les pieds, le soleil .......ahhhh!!!! Que du bonheur !

Nous sommes heureux que vous partagiez notre aventure, merci pour vos intervention, on adore !!


Lamai : Côte Est !

Désolée, mais la connexion est trop mauvaise pour y inclure les photos, je compte bien y remédier avant le 30, date à laquelle nous devrions quittez l'île. Je tiens à rassurer tout le monde sur l'etat de santé de teva : Il va très bien.

Pour une fois, nous savons de sûr où nous allons, un forum sur internet m'a permise de trouver notre prochain point de chute ; ...dommage... c'est full !!

Pas de problème, pendant que nous jouissons de la piscine du resort, lolo part à la chasse au bungalow... et 1h plus tard, on repart, bagage en main, dans un resort tenu par un allemand. Nous profitons également de la piscine, du bar et du billard...

Les enfants trouvent de drôles de jeux, sous l'oeil bienveillant d'un thai, plutôt amusé par nos petites têtes blondes. Il grimpera même en haut d'un cocotier afin de nous offrir quelques fruits pour le goûter !!

Hugo s'est mis à manger pimenté, Teva et Enzo ne jure que par le riz et l'omelette, quant à Tao il mange à la becquet, tout ce qu'on lui donne !!
Lolo a loué une moto ce qui nous permet de nous déplacer (en 2 fois : lolo, moi, tao, et/teva puis lolo, enzo, hugo et/teva) pour de petits trajets en ville.

Nous redéménageons pour le resort français où nous resterons pendant 1 semaine, histoire de se poser pour de bon, dans un endroit charmant, avec piscine pour les enfants, plage à 200m et le confort suffisant pour travailler.
Il pleut régulièrement mais cela ne dure pas, nous testons tout les "boui-boui" du coin... loin des bars à hôtesses...


Derniers jours sur Samui

Lolo fête ses 36 ans tranquillement en famille mais en s’offrant tout de même une petite session de surf à Lamaï Beach; tous, le regarde de travers au volant de sa moto, planche de surf sous le bras. (il faut dire que ce n’est pas le sport local ici!).

Tao est enrhumé, ce qui nous oblige à ajourner la visite de l’île, plus par précaution que par réelle contre indication. Nous testons donc « the DOCTOR »… Je suis stupéfaite de mes capacités en anglais (enfin le mimétisme aidant fortement) : on se comprend !!! Rien de grave, une rhino. 10min après mon arrivée, non seulement je suis fixée, mais en plus ses assistantes ont préparé les potions pour Tao !! Je ne serais jamais ce qu’il y a dedans mais il va rapidement mieux...

Le 29, nous louons une jeep, nommée également « tape-cul » pour aller voir les cascades et visiter un peu l‘île.
Nous allons voir Big Bouddha, puis direction l’eau car il fait relativement chaud. Nous voulions passer par une route intérieure mais les pluies de ces derniers jours rendent l’accès trop difficile, dommage nous découvrons également un Samui plus sauvage.

Les cascades nous rafraîchissent avec bonheur et les enfants s’éclatent à plonger des rochers (sauf Tao bien sûr!). 17h15, vite quelques pancakes à emporter à la sortie de la dernière cascade et nous voilà repartis, à la pointe ouest de l’île pour le couché du soleil. Des nuages le cachent un peu mais nous apprécions tout de même le cadre tranquille et encore préservé. Les camions toupies sillonnent les routes, dans une course effrénée, pour construire toujours plus, toujours plus vite des resort de luxe au dépend de tout ce qui fait l’attrait de l‘île.


Vendredi ou la vie sauvage

Départ 10h40, minibus jusqu’à l’embarcadère, puis attente, longue, enfin toujours trop longue au goût des enfants, nous n’embarquerons qu’à 12h25 !

Heureusement c’est un « speed boat », un gros catamaran ; 20 min plus tard, nous voilà déjà sur Koh Phan Gan…
« Alors, on va où ? »
« Je sais pas. »
« il faudrait mieux manger avant »
« Oui, nous nous déciderons en attendant le repas. »

1 heure plus tard, le ventre plein, nous décidons de faire confiance à une française rencontrée dans le bus en direction de Samui ; juste un nom, un seul et le sentiment de faire le bon choix : « Coconut Beach ».

Le chauffeur de taxi (pic-up) émet quelques réticences, la fin de route est mauvaise, il est dur en affaire ! Mais on comprend très vite la situation, ce n’est pas une fin de route mais une saignée à travers la pampa !
Les secousses amusent beaucoup les enfants. l’île est magnifique, encore sauvage, une végétation luxuriante à perte de vue et la mer, belle et calme, quelques cocotiers ornant le sable blanc... (adieu les espoirs de surf).

Nous débarquons, bagages en main, dans un lieu somptueux, un paradis sur terre… Par chance, il reste un bungalow pour 500 bats par nuit soit 10 Euros face à la mer, les pieds dans le sable…
AAAAAHHHHHHHHH! Le plaisir à l’état pur, rien à faire, si ce n’est profiter !

Le resto est à gauche, un petit bar improvisé à droite et la mer, les siestes dans les hamacs, les balançoires… presque personne, juste quelques voyageurs venus se ressourcer...
Ambiance zen, nous faisons la rencontre d’un français, Philippe, dont nous apprécions la compagnie. Le seul bémol c’est la distance avec la vie civilisée (à 30 min), de toute façon nous n’avons besoin de rien.
Haad Kom est aussi une plage reconnue pour ses fonds marins. Tout les jours et par roulement nous allons plonger (masque et tuba). C’est la première fois que je vois pareille merveille, enfin déjà dans des aquariums, mais là c’est réel !!! On nage au milieu des bancs de poissons ! Hallucinant !!! Difficile de retranscrire cette sensation. J’adore ce petit havre de paix…
Je ne vous ai pas dit mais j’ai retrouvé Robinson Crusoé, oui après St-Fernandez devenue trop populaire, il a élu domicile ici !

Nous nous sommes quand même rendus au village de pêcheurs de Chaloklum, en long thaï boat pour manger, boire des skakes et changer de notre petit paradis. Et aussi improbable que ça puisse paraître les enfants sont tombés sur un salon de Playstation 2 ils ont joués 1h chacun pour 50 bht, impossible d’y échapper. Ah j’allais oublier passage obligatoire au Seven Eleven, petit supermarché local ouvert 24/24h.
Le départ approche, nous avons un rendez-vous à ne pas manquer : l’anniversaire de Tao sur Koh Tao.


Bienvenue sur ton île Tao

Mission accomplie, après 1H30 de bateau nous arrivons sur l’île aux tortues. Le petit village de pêcheur, Mae Haad, où nous longeons, concentre une activité touristique importante tout en gardant beaucoup de charme.
Cependant nous apprécions ce retour progressif à la civilisation.

Tao fêtera ses 1 ans dans un resto au bord de l’eau, ses frères ont acheté des pétards et un feu d’artifice pour l’occasion ! Tao n’a jamais été aussi euphorique !!

Le lendemain petit tour de l’autre coté de l’île à moto (deux pour être précise, maintenant que je maîtrise, je prends Teva et Enzo avec moi). La route est difficile par endroit (extrêmement pentue ou accidenté), notre exploration se limitera au routes goudronnées.

Point de chute : " Shark Bay". Jolie plage, paisible, en plus à 500m, juste derrière les rochers, on peu voir des requins…!!!!! Un instructeur de plongée m’apprendra plus tard qu’ils font jusqu'à 3 mètres de long !

J’écris tranquille sur la terrasse et des chauve-souris n’arrêtent pas de passer au-dessus de ma tête !! Du coup je reste tapis pour éviter toute collision. (oh c'était juste une parenthèse!)

Il y a 2 jours nous avons loué 2 kayaks pour rejoindre une autre petite plage, plus isolée. L’eau est si claire que l’on peut voir les fonds sans problème. Lolo s’amuse à donner les miettes du cake à la banane de Tao aux poissons. En moins de 5 min une multitude de poissons nous encerclent ; Tao est aux anges, Teva est impressionné, Enzo se jette dans le tas dans l’espoir d’en attraper un, quant à Hugo, toujours aussi préoccupé par le sens du partage, à monopolisé l’unique masque et tuba encore en vie ! Tant pis il a tout raté !!!!

Le soir, lolo et moi, nous nous éclipsons, en amoureux, pour jouer au billard (Hugo gardant la fratrie). Quel plaisir d’être enfin seul !

Ces derniers jours furent des plus intenses tant au niveau du rythme que des émotions, en effet lolo et moi avons passé notre PADI (premier certificat d’aptitude à la plongée sous-marine) et surtout 1ère expérience pour nous deux. FANTASTIQUE… Hugo a fait un discoverd diving, c’est-à-dire 2 plongées, des instructions et l’autorisation de plongée avec un instructeur pendant 1 mois. Enzo, Teva et Tao sont restés au club de plongée avec des nounous thaï à disposition.

Tao a finit par s'habituer à passer de bras en bras même si pendant notre absence il préfère la compagnie de ses frères.


Petite halte à Samui...

Nous avons décidé de rejoindre Krabi mais une météo défavorable en décidera autrement. On préférera s’arrêter de nouveau à Samui pour quelques jours, de toute façon on n’est pas pressé !
A la plage de Chaweng, les enfants se régalent dans les vagues et Lolo en profite pour surfer un peu. Pas de photo, enfin pour le moment, car Lolo a fait tomber l’appareil photo dans l’eau.

Départ prévu le 21 pour de bon cette fois ! Tao est toujours aussi rond, il faut dire qu’il apprécie la nourriture locale et depuis quelques jours il marche à quatre pattes… s’il pouvait s’affiner ; mon dos en serait soulagé !


Krabi

Départ 6h, dur ! Le taxi nous attend devant notre guest house, il faut d’abord récupérer du monde au passage avant d’arriver au port. 8h on attend le bateau mais c’est un bus qu’on prendra !! Tout le monde monte et s’installe, apparemment le bus monte sur le bateau... On fait 200 mètres et on nous fait redescendre... vous n’avez rien compris ? Normal nous non plus !

Le ferry est bien aménagé, Hugo et Enzo en profite même pour travailler (je leur ai un peu forcé la main !) pendant 1h30. On devait arriver à 13h, se sera 14h ! Le chauffeur roule comme une tortue.

La recherche d’une guest est une mission difficile, personne ne veut nous louer une seule chambre pour 6... en plus c’est chère et pas terrible ! À 17 H on craque, on fini par prendre 2 chambres, mais au moins, on a tout le confort souhaité.
Le 22, grand jour : le papa d’Hugo et d’Enzo, leur petit frère Matteo et ma mère débarquent à Krabi. Les enfants sont fou de joie !!

On s’est trouvé une Guest-house, super sympa, grandes chambres spacieuses, décorées avec goût. Le gérant est complètement allumé, mais au moins on fait ce qu’on veut ; on se sert des cafés gratuits, on utilise internet pour une somme dérisoire… bref on se sent chez nous. Nous nous prélassons, quotidiennement, dans le petit jardin privé avec bonheur, il n’y a personne à part le thaï qui regarde la télé et s’envoie 5-6 chang (bière locale) chaque soir (le temps qu'on reste!).

Direction plage, les nouveaux arrivant ont hâte de prendre quelques couleurs. 3 motos plus tard, nous allons sur une très belle plage, peu fréquentée.
Le lendemain on choisit de faire une excursion à Raily, site renommé d’escalade, en long boat. Les falaises sont impressionnantes, les plages très belles malheureusement des "resort de luxe" envahissent les lieux et les déchets faisant surface à marée basse, nous laisse un sentiment de gachi.

Le retour en bateau fut folklorique !! Le thaï a repéré un gros poisson dans l’eau : "il ne va quand même pas faire demi-tour pour aller le chercher".
Et bien si, et même 3 fois, on a failli chavirer tant il se penche pour l’attraper !!!!! Il fini par l’avoir mais le rejette rapidement car il est pourri !!!!!! On pleure de rire !

Hier, nous sommes allés à Podam et Chicken Island, en long boat, rien que pour nous. La plage est magnifique, sable blanc, eau translucide... un décor de rêve.
Aujourd’hui, nous partons pour Phuket le temps de trouver, peut être, un voilier à louer.


2 jours à Phuket

Nous embarquons dans un camion, style bétaillère jusqu’au port de Krabi, situé seulement à 1km de notre guest. Tel un banc de hareng, nous nous serrons à l’intérieur de l’embarcation. Un thaï m’annonce que nous allons changer de bateau...sur l’eau !!! dans 10min !! L’opération se déroule sans encombre ; 2h plus tard nous arrivons à Phuket, il traverse les pont de trois bateaux avant d‘atteindre le quai. Des mini-vans avec chauffeurs sont à notre disposition afin de nous déposer à l’hôtel situé à une trentaine de borne.

Après plusieurs essais infructueux, dans la recherche d’un toit pour la nuit, le chauffeur nous dépose à Lucky GUEST-HOUSE ; chambres modestes, assez grandes et bien tenues.
Kata regorge de babioles et d’objets en tout genre qui stimulent vivement l’intérêt des enfants.

En ce matin du 27 février, nous nous sommes baignés à Karon (baie juste au nord de Kata). Nous trouvons refuge auprès des rochers, à l’ombre, car la chaleur est impressionnante sur le sable blanc. Ici l’eau est translucide et les poissons sont de la partie ! Nous passerons deux nuits à Phuket… les voiliers sont hors prix… dommage pour la croisière dans le parc national maritime de Phang-Nga. Prochaine destination Khao Lak.


Khao Lak

Sans trop se poser de questions, nous prenons la première chambre qui s’offre à nous. C’est propre, pas très chère même si la seule source de lumière est une lucarne donnant sur le couloir.
Nous allons tous boire un « fruit shake » au petit boui-boui du coin. Surprise !!!!! Ils sont salés !!! Rien à faire,le gérant étant d’une mauvaise foi hallucinante, nous avons dû payer malgré l’intervention de la police locale (la police touristique que nous avons appelé ne peut se déplacer pour un si petit conflit, de plus, 100km nous sépare). Notre séjour à Khao Lak commence bien !

Le lendemain, nous changeons de Guest et nous retrouvons le sourire et la gentillesse légendaire des thaïlandais, ouf !!! L’orage s’éloignant, les beaux jours arrivent avec cette extraordinaire excursion sur « Similan’s Island », l’un des plus merveilleux site de plongée au monde. Teva, Matteo, Céline, Jean-luc, Enzo et Tao sont déposés sur une plage paradisiaque afin de jouir des eaux limpides, du sable blanc et de la plongée en masque et tuba... Teva a vu un« Dori » du film NEMO, un poisson perroquet et bien d’autres encore. Quant à nous, Lolo, Hugo et moi, nous avons fait 2 plongées ensemble. Les coraux sont nombreux, les couleurs éclatantes et la faune sous-marine très variée. On a vu une tortue, des murènes... c’était vraiment génial de partager ça en famille.

Une petite anecdote en passant sur notre premier logement : Jean-luc, déterminé à réaliser l’expérience de science d’Enzo, se muni d’un couteau et part à l’assaut du frigo de la guest. Sa délicatesse légendaire fait mouche, c’est la tuyauterie qui en prend un coup, un gaz s’en échappe, heureusement pas de danger mais le frigo est mort !


Retour à la case depart : Bangkok

Après mure réflexion, nous décidons de retourner sur Bangkok par le bus de nuit. On se la joue "tha" en choisissant un second classe. Une pluie battante clos notre dernier repas dans le sud... il est 20h, nous guettons tous l'arrivé du bus.
Jean-luc éclate de rire à la seule vue de l'engin. A l'intérieur, il fait aussi froid que dans un frigo, les sièges ne s'inclinent que très légèrement et surtout ils sont durs ! En tous cas, pas de films débile comme dans les bus VIP, mais toujours des arrêts plutôt musclés en pleine nuit où ils nous allument leurs grosses lumières en pleine tête ! Ce sera certainement la nuit la plus inconfortable que l'on ai connu en Thaïlande.

8h terminus ; tout le monde descend... une forte thaï plutôt énergique, s'empresse d'empiler nos bagages sur un charriot, sans un mot... sympa le service mais payant : 300m plus loin, elle nous réclame 60 bahts. La négociation du taxi est plus simple... nous voilà de retour à Bangkok. Nous avions l'intention d'explorer le centre de la Thaïlande, cela sera Bangkok, encore et encore. Shopping, shopping et... shopping.

Khao San Road est devenu notre quartier de prédilection. Ma mére a fait le tour de tous les grossistes de bijoux et les enfants adorent marchander. La Guest house que nous avons trouvée est légèrement excentrée, 15 min nous séparent de la frénésie asiatique, c'est un véritable havre de paix : maison tout en teck, jardin fleuri, mobilier ancien ; une pure merveille. Ou bienvenue en 1950 chez la famille Adams (le gérant sombre, ténébreux, le teint blaflard, la voix caverneuse mais toutefois serviable et aimable).

Nous marchons tellement que Teva a des courbatures! Nous sommes allés au zoo, au Wat Pho (temple célèbre pour son immense bouddha couché), au parc Lumphini dans le quartier des affaires ; nous avons emprunté le , descendu toute la Phraya River, pris des tuc-tuc et des taxis, bref... 6 jours intensifs ! D'ailleurs j'ai craqué, j'ai acheté une poussette pour Tao au MBK (immense magasin sur 9 étages).

Un tukman nous a emmenés à neuf dans son bolide, ce qui l'a énormément amusé. Empilés les un sur les autres dans un confort incertain, mais somme toute très drôle.
Le séjour se termine pour certain, douloureuse séparation pour Hugo et Enzo. Il est temps de bouger afin de ne pas raviver les souvenirs partagés avec leur père.
Départ prévu le lendemain même, à 7h du matin, vers de nouvelles aventures...


Voyage au bout de l'enfer

Levé 6h, le temps de rassembler les dernières affaires et d’avaler un cake acheté la veille au fameux Seven Eleven et nous voilà parti au lieu du rendez-vous à Kaoh San Road. Un premier mini van s’arrête, on commence à entasser les sacs à dos à l’arrière du véhicule : fausse alerte, la jeune organisatrice nous informe qu’une autre personne viendra nous chercher pour nous emmener à un bus, un vrai, mais dans 45 min. Finalement on s’accorde une pause salvatrice à la terrasse d’un café.

8h15, nous décollons enfin de Bangkok dans un autobus super classe. L’intérieur se joue subtilement d’un dégradé mauve et d’un plafond capitonné. La partie « thaï » du trajet, bien que durant 4h est plutôt agréable. Après un petit arrêt repas et quelques formalités pour le visa, nous entamons la deuxième partie de notre périple ; on commence par quitter notre moyen de transport. 30 min au consulat, 30 min au premier poste de frontière, et nous voilà enfin au Cambodge.

Le contraste est sans appel, une impression de désordre, de pauvreté et de saleté semble régner en maître. Des enfants pieds nus tirent, des chariots en bois soulevant une épaisse poussière rouge. Chargés comme des bœufs, en plein cagnard, nous allons rejoindre un deuxième poste de contrôle. 1h d’attente, dans une chaleur étouffante… on dégouline sur place.

Le bus est plus qu’authentique ; pas de clim, siège en plastique, les enfants hallucinent ! On fait 500 m à peine, je comprends qu’il faut changer de l’argent ici, soit disant pas de commission, et que nous devons attendre un autre bus.
Si j’ai pu trouver l’organisation des thaï à revoir, je révise mon jugement à cet instant précis. 2ème bus, le même, moi qui avait encore un espoir ! Et là, s’en suit 5h de route, le bus vibre de tout cotés, on colle aux sièges, agglutinés sur les petites fenêtres, nous respirons et mangeons la terre qui se soulève aux passages des véhicules. Hugo et Enzo n’osent pas se plaindre, Tao dort comme à son habitude dans les transports quant à Teva, le coca avalé à la frontière lui donne une patate d’enfer.

Il fait nuit, le bus continu sa route infernale sur les pistes escarpés, pas de lumière juste le vrombissement du moteur… arrivée à Siem Reap à 23H, le bus nous dépose devant l‘hôtel avec lequel il travail. Tout est une question de commission. Fort heureusement nous avions booké la guest house depuis la Thaïlande, ce qui nous contraint à trouver un tuk pour nous y rendre. La demeure est fort sympathique et le personnel accueillant. Un grand merci à Philippe de koh Pha-Ngan pour ses bons plans.


Angkor et Angkor

Ce matin là, impossible de se réveiller à 5h pour assister au levé du soleil sur Angkor Vat. C’est seulement vers 10h que nous quittons péniblement la guest house à bord de notre tuc-tuc (qui en passant ressemble davantage à une charrette tirée par une moto). La chaleur est écrasante. Nous arrivons enfin sur le plus grand et le plus sublime temple khmer ; une ambiance presque mystique plane sur les lieux. Le spectacle est époustouflant ! Munis de mon livre « Angkor cité Khmère », acheté à une petite cambodgienne à l’entrée du temple pour une poignée de dollars, je m’improvise guide pour la journée. Les enfants se prêtent au jeu avec plaisir.

La pause repas semble plus que nécessaire d’autant que nos provisions d’eau s’amenuisent à vu d’œil. Malgré la fatigue accumulée, notre désir de découverte nous emporte plus loin. Notre tuc-tuc man, un homme charmant d’une gentillesse inégalée, nous attend comme prévu à l’ombre d’un arbre.

2ème site, Le Bayon : célèbre pour ses tours à visages. Tout simplement somptueux. Tao donne des signes de faiblesse ce qui nous oblige à nous séparer. Bien que notre chauffeur nous ait proposé de faire la nounou, maman n’est pas très rassurée et c’est papa qui s’y colle.

3ème site, Ta Prohm : temple dans la forêt où les arbres sont entrelacés entre les pierres et les ruines. Retour sur Angkor Vat pour le coucher du soleil. Pas de photos, il n’y avait plus de batterie ! Mais les images sont gravées dans nos esprits. Personne n’eut le temps de compter les moutons ce soir là…

2ème jour : levé 5h, cette fois on ne va pas rater le levé du soleil. Indescriptible ! Toujours pas de photos, on a oublié la carte mémoire dans le lecteur à l’hôtel. Impossible de continuer ainsi. L’aller-retour est inévitable, cela permettra aux enfants de s’assoupir un peu. On s’attardera de nouveau au Bayon, la visite de la veille était trop rapide à notre goût, vu la complexité de ce temple.

Suivront Le Preah Khan, Nean Peak, Mebon Oriental, Pre Rup et enfin le Banteay Kdei...

Une confiance s’installe rapidement avec notre chauffeur, Tao l’apprécie particulièrement, d’autant plus qu’il fait parti de notre guest.-house. On finira par lui laisser Enzo, Teva et Tao, puis seulement Tao. Mes craintes s’envolent définitivement quand je les retrouve, tout deux, endormis dans le même hamac. J’avoue que c’était plus simple et moins fatiguant pour tout le monde : la chaleur, accablante ; les temples, rarement accessibles.

Retour à l’hôtel, la douche est inévitable (le soir, nous sommes recouverts d’un mélange de crasse, de terre et de transpiration autant dire que ce n’est pas du luxe). Moment de détente dans un restaurant chic. Le repas était vraiment excellent ! Tao ne marche plus à 4 pattes, il cavale. Ce fut assez drôle de le voir se faufiler entre les jambes des serveurs.

3ème jour : levé du soleil sur le Bakong ; puis le Preah Kô et le Lolei, temples du 9ème siècle. Enzo et tao dorment dans le tuc-tuc. Nous décidons de rentrer nous reposer, il est 7h30, la journée est terminée. 13h, nous voilà parti sur les traces du Banteay Sdei à plus de 30 bornes d’Angkor Vat, une véritable petite merveille de délicatesse. Installés sur l’herbe près du fronton ouest, nous profitons pleinement de la beauté du site, pendant que Tao découvre la nature. Couché du soleil sur le Pre Rup accompagné par notre chauffeur. Ambiance sereine, sentiment de plénitude, la tête remplie d’images nous achevons notre séjour au Cambodge.

Malgré la pauvreté omniprésente, nous avons adoré ce pays ; la population est accueillante, chaleureuse, ils sont encore plus « gaga » des enfants que le thaïlandais et moins corrompu par l’argent. La dernière soirée dans notre guest, nous donne l’occasion de découvrir la musique et les danses traditionnelles cambodgiennes en direct ; ambiance familiale, c’était génial ! Ce séjour fut court mais d’une richesse inégalable, merci Hélène et Olivier. Demain retour sur Bangkok, nous n’osons penser au trajet…


Siem Reap - Bangkok - Chiang Mai, 30h de trajet

Nous attendions le bus, ce sera un taxi climatisé qui nous escortera jusqu’à la frontière ; 3h seulement. Juste la sensation de ne pas faire le même trajet. Le poste de frontière sera une formalité qui n’excèdera pas 10 min. Le jour et la nuit !

Coté thaïlandais, on échappe pas à notre petit badge accroché au tee-shirt, histoire de pas nous perdre ! Le bus ne sera là que dans 3h30 mais l’endroit n’est pas déplaisant et nous n’avons pas encore mangé.
Un petit garçon regarde avec envie Hugo et Enzo jouant à leurs figurines Dragon Ball Z. Il ne peut pas trop s’approcher, les organisateurs chassent les enfants afin d’éviter la mendicité fréquente en ce lieu.

Nos enfants l’invitent à se joindre à eux pour une partie… Hugo concédera même une de ses précieuses pièces et Enzo lui offrira sa paire de tong. Ces quelques heures furent certainement les plus enrichissantes humainement, bien plus que tout les discours moralisateurs qu’ils peuvent entendre.

En anglais Hugo échange quelques mots, et apprend que cet enfant est tireur de chariot, qu’il gagne seulement 1$ par jour… et qu’on le fouette avec des branches d’arbres.
« Why ?» demande Hugo. L’enfant ne lui répondra pas, ne le sachant pas lui-même la raison.

Le retour sur Bangkok se déroula sans souci. 19h arrivée à Khao San Road, le temps d’emporter des pad-thaï au passage, de récupérer nos 3 bagages laissés à Villa Guest, de prendre une douche gracieusement proposée par le maître des lieux et nous voilà parti à la gare où nous prenons le train de 22H pour Chiang Mai. Très drôle et très sympa. Il s’arrête toutes les 5 min, je comprends mieux pourquoi il met 15h pour faire 700km !

Au petit matin, le paysage est superbe vu des fenêtres du wagon, succession de rizières, de paysages de montagne, de forêts, de villages... L'arrivée en gare de Chiang-Mai annonce la couleur du séjour, la cassure entre le sud et le nord, plus tranquille, plus agréable, la thaïlande quoi.


1 semaine à Chiang Mai: du 14 au 20 mars 2008

Nous qui pensions avoir moins chaud, erreur !! Chiang Mai est une cuvette particulièrement chaude en cette saison (correspondant à notre juillet- août chez nous). C’est d’ailleurs les vacances scolaires pour les petits thaïlandais. Hormis la chaleur, la ville est agréable, vivante et moins touristique que les villes du sud. Tout au moins le tourisme est différent, plus zen et la population plus accueillante. Pas besoin de négocier des heures le taxi, les tarifs sont particulièrement raisonnables !

On se pose dans une petite Guest-house « all in 1 » super sympa, au abord d’une ruelle, tenu par un suisse nommé Gilles. Le gérant des lieux y met une ambiance plus que sympathique ; décontraction et bonne humeur au menu. Les enfants se lient rapidement d’amitié avec Patrick, son fils âgé de 10 ans, dont la chambre est un petit trésor ; playstation et autres jeux, de quoi nous laisser quelques moments de tranquillité.

La ville est bâti sur une ancienne cité fortifiée ceinte de remparts et de montagnes qui lui donne un charme incontestable. Elle contient plus de 300 temples ! nous en visiterons 3, soit 1% de son capital bouddhiste. Gilles nous emmènera tous dans son 4X4 à la piscine municipale, histoire de nous rafraîchir ! C’est la première fois que nous payons pour que Tao nous suive, Gilles n’en revient pas. Nous sommes également partis la journée aux sources d’eau chaude, au point le plus chaud l’eau atteint 108°! Il est regrettable que l’aménagement du site manque un peu de naturel cependant une petite baignade dans de l’eau à 38°est très relaxante et procure même une sensation de fraîcheur en sortant.

Direction les fabriques d’ombrelles où les enfants se font peindre des dragons, serpents… sur les tee-shirts en moins de 5 min chacun, s’en suivra les fabriques de soie ; du vers au tissu fini et enfin celle du bois. Le marché du samedi soir est une petite perle tant dans sa composition que dans l’attrait financier qu’il représente. Les yeux brillants, le porte-monnaie en main, nous sommes pris d’une fièvre acheteuse !

Promenade verte au beau milieu d’un marché aux plantes ; exceptionnel!!! J’ai envie de tout acheter mais je crains que la douane ne sois pas du même avis ! Nous avons rendu visite à Monsieur Moustique dans son musée, heureux comme un insecte en pleine forêt amazonienne, où il affiche sur des têtes épingles les 436 espèces de moustiques existant en Thaïlande !

Déjà le temps des séparations, nous nous rendons à la « bus station » pour un aller simple direction Chiang- Rai……dernière étape de notre voyage.


Chiang Rai du 20 au 4 avril

La route montagneuse nous offre un spectacle verdoyant et sauvage... 3h plus tard nous sommes à Chiang Rai. Direction le lac de Gilles Becker : le site est vraiment splendide, le lac est immense bordé de petites cabanes aux toits de bambou. Nous logeons dans une maison tout en bois sur pilloti, l'écartement des planches laisse entrevoir le jour ! La salle d'eau est à l'extèrieur, ce qui m'oblige à affronter mes propres peurs, surtout le soir quand les scarabées et autres insects s'agglutinent sur les néons.

Les jours passent… ce sont les derniers, l’ambiance n’est pas la même qu’il y a 3 mois. Il semble que nous nous soyons sédentarisés... une maison fixe avec machine à laver ; un étrange rappel de ma vie française. Plus d’aventure, plus d’imprévu, nous finirons notre voyage ici faute de temps. L’exploration du nord sera pour un prochain voyage.

Le lac occupe la majeure partie de nos journées, un trampoline au milieu de l’eau, un treuil pour faire du Wake et le tour est joué.
« Un cash price de 500 bahts est donné à celui qui passera un tremplin en Wake » l’info lancée Hugo et Enzo tenteront de relever le défi... en vain. Pour ce qui est du concours de plat, on a eu du mal à les départager !
Teva a fait du Wake ! il arrive à sortir et tient debout une cinquantaine de mètres ! Il s’est également régalé sur le surf, derrière le bateau, accompagné de son papa. Il est devenu « le roi de la glisse ».

Nous nous déplaçons en moto, comme toujours mais cette fois Hugo a pris les commandes (pour les chemins de traverse uniquement). Enzo quant à lui se contente de faire le tour du lac. Les virées au night bazar sont d’autant d’occasions de satisfaire nos moindres désirs ; une grande place publique où est donnée chaque soir quelques petits concerts, au centre des tables, tout autour une multitude de paillotes servant divers plats et des marchands dans tous les coins. Inutile de rappeler que les enfants affectionnent particulièrement ce marché qui par chance ferme à 23h !

Nous ne sommes pas à Chiang Rai même mais à Huai Sak, petit village à 18 km. J’adore son marché, typique, sans touriste, où se mêlent odeurs, couleurs et curiosités locales... nous avons visité l'incontournable "White Temple", comme son nom l'indique un magnifique temple tout blanc et fait un petit bowling en famille. Nous n'avons pas échappé à Carrefour, appelé "BIG C" ici.

C'est déjà le départ, on part ce soir par avion pour Bangkok... un dernier passage par la capitale, deux jours de shopping et by by la Thaïlande : le 6 à 20 H 35 nous décolerons pour la France.

Tao est trop rigolo, il se léve de partout (mais ne marche pas encore), mange toujours comme 4 et l'air de rien, il ne fait que des bétises... Ah ! j'oubliais, on a mangé des insectes au night bazar ; tous, y compris Tao qui ouvre la bouche dès qu'on lui présente quelque chose. Grillés à point c'est bon !

Notre séjour dans le nord nous a permis d'apprendre quelques mots en thaï; on sait compter, demander un prix et commander des choses simples à manger, c'est un bon début !


Prolongation! du samedi 5 à minuit au vendredi 11

Déjà arrivé !! Me font remarquer les enfants ! 1h de trajet seulement pour rejoindre Bangkok, nous avions oublié que les moyens de transport pouvaient être rapide... seulement un autre problème se pose, Tao a une forte fièvre qui ne veut descendre malgré l'administration de paracétamol. Une annexe médicale est située à l'aéroport de Bangkok, je décide de consulter un médecin par précaution ; il me conseille de l'emmener à l'hopital vu son jeune âge. Rapidement on s'organise
Nous laissons deux énormes bagages à la consigne, lolo prend en charge les trois autres et moi j'attends l'ambulance.

Comme projeté dans un manga, j'observe la petite nurse qui s'occupe de nous : adorable dans sa petite tenue blanche, ses talons hauts et ses cheveux tirés ornés d'une coiffe, la même que Candy le dessin animé.
Samitivej est un hôpital pour enfant situé à moins d'un quart d'heure de l'aéroport... les médecins se succèdent, Tao à sommeil, ils essayeront par 2 fois cette nuit là de le perfuser... en vain, ses petits membres potelés ne laissent apparaître aucune veine.

Comme par miracle la fièvre tombe en pleine nuit, Tao est en pleine forme, par contre Teva qui avait été soigné quelques jours auparavant pour une infection intestinale, a de nouveau une forte fièvre... du coup Teva est hospitalisé également. Le retour en France est plus que compromis ; pas d'autorisation de vol avant 5 jours. Les premiers examens écartent des maladies graves, reste à trouver et à attendre que la fièvre cesse. Enzo a mal à la tête et 39.5, les mêmes symptomes et toujours pas de nom sur cette étrange épidémie familialle. Le pédiatre pense à la typhoide, rien de grave mais tous le monde sous antibio. Teva et Tao sont perfusés ! C'est pas simple pour se déplacer !

Les journées sont longues malgré les lieux d'activités offerts aux enfants, les quelques balades dans les étages ou au restaurant ne nous passionnent guerre. Bangkok est loin (à 1h en taxi) ce qui nous laisse peu de champs d'action.

jeudi 10 avril : l'état de santé des petits est bon, nous sommes autorisés à prendre l'avion le vendredi 11 avril. Les négociations avec l'assurance commencent, de quoi m'arracher les cheveux et me remettre dans la réalité du retour : les incohérences du système; Mastercard prend en charge les billets des malades (Tao, Enzo, Teva et Lolo qui a le dos bloqué) et un accompagnant c'est à dire moi. Et pas Hugo, qui, étant donné son âge, ne peut rentrer seul ! En bref, il ne peut pas utiliser son billet retour mais l'assurance ne lui paye pas son retour avec nous. Finalement on trouve une solution avec notre assurance habitation, heureusement !

Lachés 24h à Bangkok, nous nous jetons sur les souvenirs, le temps nous est compté, il faut faire vite. La chaleur et l'humidité ont atteint un niveau record ! On se réfugie dans un parc en espérant obtenir un peu de fraîcheur. Teva s'éclate avec l'arrosage automatique, il est trempé ! Nous passons une dernière fois par les trottoirs encombrés de Koh San Road, histoire de s'imprégner des odeurs et des couleurs.

Comme la thaïlande va me manquer, sa population accueillante, sa gastronomie, ses "fruit-shake", son animation perpétuelle et cette incroyable sensation de liberté. Les enfants sont transformés tant physiquement que moralement, c'est plus qu'une expèrience c'est une sacrée tranche de vie ! Moi aussi d'ailleurs j'ai subi quelques modifications physiques (voir photo).


Come back in France

"Je le sens mal" dis-je dans le taxi nous menant à l'aéroport. Pourtant nos vols sont bookés par l'assurance, il nous suffit de nous rendre directement à l'enregistrement, ce sont des billets électroniques ! Il est 20h20, nous sommes largement en avance, notre vol n'est qu'a 00h00 et pourtant... L'hôtesse ne trouve pas le billet de Tao ni celui d'Hugo. J'essaie tant bien que mal de lui expliquer la situation... rien à faire, je contacte l'assurance avec le peu de carte téléphonique qu'il me reste :
"vite vite rappellez !!!!! c'est une urgence!". Ils ne comprennent pas non plus, je cours à travers tout l'aéroport à la recherche de quelqu'un de compétent ; personne. Le numero du billet de Tao n'existe pas ! Pour Hugo, c'était une autre réservation de l'autre assurance, très simple quoi ! Mais toujours rien pour le Bébé, il est 22h30 quand enfin je comprends qu'ils attendent un ticket spécial en papier car Tao n'a pas de place assise !

Une interprète franco-thaï rattachée aux affaires internationales est en chemin pour l'aéroport avec le petit coupon magique. Ils auraient pu y penser avant ! 23h20, elle arrive enfin nous permettant ainsi d'embarquer ! Vite ! il faut faire vite ! Il est 23H35, un premier barrage : le contrôle des passeports. L'attente est trop longue, on passe devant tout le monde invocant notre retard. Le contrôleur est d'une telle antipathie que l'espace d'un instant on se serait cru en Allemagne sous la dictacture d'Hitler. Ohh! ils commencent à tous me chauffer ce soir, tout ça pour une histoire de ligne jaune, de caméra... enfin il met tant de temps à vérifier chaque identité que cela en devient pathétique ! Lolo est déjà parti devant, j'attend les dernières vérifications avec empressement quand il me sort tranquillement : "Vous devez remplir les cartes pour chaque passeport !" c'est une blague ! pas du tout !
Je pense que tout l'aéroport m'a entendu crier de rage dans la seconde qui suivit. A la vitesse grand V, je remplie ces cartes en répétant en boucle : "I want come back in France". Il est 23H 45, nous courons jusqu'à la salle d'embarquement.

Un dernier contrôle ; celui des bagages à main. Je leur montre les médicaments et le reste de la glace devenue de l'eau censée les conserver au frais. Méfiants, ils se mettent à observer le liquide, le sentir ; j'abandonne donc ma pochette à glace, mes petites bouteilles d'eau, après en avoir bu une, entièrement sous leurs yeux. C'est une plaisanterie "me lance un des contrôleur et là, cette fois , c'est Lolo qui craque ! Du coup ils veulent vérifier tous les sacs à dos, pas de problème je leurs ai tout sorti sur la table et s'ils avaient eu l'envie de me fouiller, je crois que je me serais mise à poil ! On court, on court mais juste avant d'arriver je me rend compte qu'il manque un sac ! Lolo repart en courant pendant que je commence l'enregistrement final. Il est minuit, nous sommes dans l'avion, un peu agacés tout de même.

L'avion n'est pas tout jeune, les accoudoirs ne se révèlent pas, les sièges manquent de confort, il n'y a pas d'écran TV... Je parviens à m'endormir par terre avec Tao sur moi ! quelle nuit ! Nous débarquons à Paris, il fait 10 °C à peine.
Deuxième avion pour Marseille sans souci, les gens s'interrogent à notre passage étant donné notre accoutrement peu local ! Retrouvailles heureuses, nous réintégrons notre maison qui nous paraît étrangère, on se sent complétement déconnectés, tout nous semble bizarre. Une petite réadaptation est nécessaire.

Le climat général de le France crée un sentiment d'oppression constant, comme si le stress environnant était transmissible, ma ville me paraît triste, la situation économique dramatique. L'épreuve du supermarché a été terrible... Trop de choses ont changés... comme si on était parti sur une autre planète... Heureusement que mes enfants m'occupent à plein temps... cela évite de trop y penser.

Plus on y pense, plus on a trouvé ce voyage fantastique. A vrai dire, je suis encore un peu là-bas tant d'images immergent mes pensées.



Il n'y a pas de mot qui puisse conclure une telle épopée, juste un sentiment de liberté incroyable qui nous a pas quitté tout au long du voyage et forte envie d'y retourner.

Voyage raconté par laurens

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