Voici le récit du voyage qui fût le déclic de "4 enfants et un rêve... la Thaïlande 2008". Le club « Bandol Esprit Glisse » et Laurens Roux organisent, depuis quelques années, des stages pour les jeunes compétiteurs. En général, ils se déroulent en début et en fin de saison estivale, sur des sites aussi différents que le lac de Serre-Ponçon dans les Hautes Alpes, l’étang du Ponant à la Grande Motte, le plan d’eau de l’Aréna à Roquebrune sur Argens et voir même plus récemment, chez Gilles Becker à Chiang Rai en Thaïlande. Ce dernier s’est déroulé du 15 avril au 3 mai 2007, une aventure extraordinaire pour les 11 protagonistes.
Voyage en Thaïlande de 3 semaines (Avril 2007) raconté par laurens
Dans le Vito qui nous amène à l’aéroport de Marseille, l’euphorie est à peine perceptible, sans doute ce calme qui précède les grands moments d’une vie. Pour ma part, je ne réalise pas encore que je quitte femme et enfants pour 3 semaines, alors que le petit dernier n’est âgé que de 2 mois. Drôle de sensation.
Marignane ; les Pététin, venus en nombre (6 membres de la famille), et moi sommes les premiers pour l’enregistrement des bagages, si ce n’est pas un signe de notre impatience. Les Renoux, Malo et Hugo, ne tardent pas non plus à nous rejoindre. Martine, leur mère, s’aperçoit, au moment de parquer son véhicule, qu’elle a oublié la carte de parking à la maison. Ça commence !!!
Finalement, nous décollons sans encombre vers des cieux plus cléments, Frankfort. L’aéroport est gigantesque, d’ailleurs tous les employés de cette bâtisse sont véhiculés et la plus part des couloirs interminables sont munis de tapis roulants. Après des heures d’errance dans l’édifice, nous arrivons sur la « gates B 25 » où nous nous accordons une pause pour boire un coup. Mais il manque une pièce du puzzle ! Où est Antonin ? Le 6ième rider, qui, lui, arrive de Paris. Laurent, le père de Nans, l’appel, il s’est perdu dans les méandres de l’aéroport; l’heure est grave! L’embarquement approche inexorablement. Au moment de monter dans l’avion, alors que nous sommes les derniers, Antonin n’a toujours pas pointé le bout de sont nez. Nous saisissons les instances présentes, pour lancer un appel à l’enfant perdu. Nous sommes poussés dans l’appareil alors que Laurent s’entretient avec la mère du petit Fleureau, qui, ma fois paraît très inquiète sur les capacités de son fils à sortir de cette impasse. Après quelques minutes de suspense, Antonin apparaît enfin, avec une cheville en moins mais vivant.
Dans l’avion nous avons le droit à la représentation d’un italien totalement bourré, qui a besoin de se rassurer avant le décollage. Il lance des « check » à toutes les filles qui voudront bien lui taper dans la main.
Le vol s’est déroulé comme prévu, nous voilà débarqués à l’aéroport de Bangkok, il est 14h, heure locale. La moiteur est presque insupportable. Il nous faut maintenant récupérer les bagages, acheter les billets pour Chiang-Rai, laisser les sacs et les boards à la consigne et trouver un mini bus qui puisse accueillir 11 personnes, afin de nous déposer au China Town hôtel, en plein centre ville. Mission accomplie avec succès.
Il est l’heure de se restaurer. Expédition dans la l’enfer de la ville asiatique. Au détour d’une rue nous trouvons notre bonheur, dans une pièce à la déco plutôt froide et climatisée à outrance. Après un bon repas, fort épicé, rien ne vaut une petite balade en tuk-tuk (sorte de Vespa à 3 roues surmontée d’une toile de tente cirée) by night. Cela vaut son pesant de frisson selon le pilote sur lequel vous tombez. Si l’allé était puissant, le retour vers l’hôtel le fut encore plus; notre tukman s’était mis dans la tête d’arriver le premier. Afin de mystifier les autres concurrents, le pilote des riders ne lésine pas sur les moyens; virage sur 2 roues, queues de poisson, wheeling aux départs des feux, etc.…, et tout ça dans une circulation totalement délirante. Sachez, aussi, qu’en Thaïlande, à chaque feu de circulation, il y a un compte à rebours qui annonce lorsque celui-ci change de couleur, plutôt pratique pour prendre des bons départs. A l’arrivée, le sourire aux lèvres, notre chauffeur nous annonce la couleur : « we arrived first, give me tips » dans un Thaïlglish parfait.
Levé 7h, heure locale (2h du mat en France) pour visiter Bangkok en bateau. Balade d’une heure à travers les canaux, les temples et autres curiosités locales. Au moment du débarquement sur le quai, petite surprise, il faut payer 20 bahts (0,50 cents) de taxe de passage. Après mûre réflexion, pourquoi ne visiterions nous pas un temple, qu'à cela ne tienne, nous sommes en face du Watpo. Notre guide, recruté sur place, nous a résumé la visite « Bouddha couché, Bouddha assis, Bouddha debout ; et tout ça à coup de million de bahts de rénovations », mais pour ce qui est de la véritable histoire du monument, macache oualou, nada, rien. Par contre, en plus de sa rémunération réglée au début de la visite, don’t forget the tips for mr “black theets”.
Nous terminons tous dans une cantine Thaïl gavée de monde. L’après-midi chacun vaque à ses occupations, surfe sur le net ou dans les rues. Pour ma part, je vais me fondre dans les ruelles sombres de la ville afin de m’imprégner de la culture. Au détour d’un croisement, je tombe sur une multitude de godes en tous genres, noyés sur les étalages au milieu des jouets, de la plomberie, des bijoux, les appareils électroniques, les lunettes et je ne sais quels autres commerces bizarres.
En fin de journée, nous reprenons l’avion pour Chang-Raï, afin de retrouver notre ami Gillou, qui est là pour nous accueillir avec son fils Indy et deux Thaïl différents, un petit, un grand. Le pick-up et le mini bus ne sont pas de trop pour embarquer tout le monde et le matos jusqu’au plan d’eau, situé à 20 minutes de là. Sur place, Nid Noï nous avait préparé le meilleur repas que nous ayons pris depuis notre arrivé dans ce pays. Gilles ne résiste pas, malgré l’heure tardive, à nous montrer son site sous les pleins phares de son 4x4 ; tout le monde est enthousiasmé et a hâte de s’y retrouver demain. En suite, nous arrivons au Resort, il n’y a pas de mot pour définir la beauté des chambres.
Minuit l’heure du crime, en déballant nos affaires, Nans s’aperçoit qu’il a oublié en France les vis qui permettent de fixer les chausses sur sa Calvez (planche). Mais comment va-t-il faire ?
Réveil 7h30, petit déj. Suivi d’une grosse séance d’échauffement, pas facile pour certains. Mais il faut bien ça avant de se frotter à la magnifique vague du 2 20 (le bateau). C’est Hugo qui a l’honneur d’ouvrir le bal, malgré quelques difficultés au départ, il finira par mettre un "tantrum" et un "batwing" prometteur. C’est au tour de Malo qui se voit pousser des ailes. Quant à Nans, après avoir démonté les docks pour trouver des vis, ses débuts son plutôt timides, notamment sur ses "toeside backroll" où il n’arrive pas à passer le sillage. Face à la motivation d’Antonin, Laurens se voit obligé d’aller à l’eau à sa place. La vague est réellement fabuleuse, grosse et dure, et n’y voyez aucune forme masculine là-dedans ; tout passe sans difficulté. Quel plaisir de rider derrière ce genre de bateau ! Mon enthousiasme n’est pas partagé par notre ami Antonin qui a l’habitude de rider sur des petites vagues et sa session reste sur la réserve, sans doute un peu de peur.
Après une telle matinée rien ne vaut un bon repas et une grosse sieste avant d’attaquer l’après-midi sous le signe du treuil et des modules. Le wake parc de Gillou est très sympa et permet de se remettre tranquillement à l’abordage des obstacles. Nous terminons par une session de wakesurf au couché du soleil, que demander de mieux ? Le maître des lieux se jette à l’eau aussi, et il a progressé le bougre, il faut dire que la vague se prête formidablement bien à ce genre d’exercice. Des défis se profilent à l’horizon.
La nuit a remplacé le jour, et la sensation de faim envahie nos estomacs vides. Heureusement je crois qu’un barbecue est prévu, ouf ! On est sauvé. Le ventre enfin plein nous mettons en place un planning draconien pour la semaine. Voilà un début de trip très prometteur à tous les niveaux.
Cette journée fut quasiment identique à la précédente à quelques exceptions près. La navette qui nous mène de l’autre côté du lac affichait une demi-heure de retard, il en fut de même pour le petit déj et l’échauffement matinal fut beaucoup plus long, rapport aux courbatures du premier jour de ride. Autant dire que la journée a commencé tard.
Mais la plus grosse différence entre hier et aujourd’hui, c’est les nuages qui pointèrent le bout de leur nez au couché du soleil et le ciel qui s'assombrit, jusqu’à nous plonger dans l’obscurité totale, les arbres se mirent à frémir sous l’effet du vent et c’est une pluie battante et froide qui s'abatis sur nous, l’orage fut violant et nous nous vîmes contraint à nous mettre à l’eau pour sauver certaines installations. Du coup notre planning de la soirée fut totalement bouleversé. Pas de night bazar !
On aurait pu penser, ce matin en se levant à 7 heure, que la journée allait se dérouler normalement, mais c’était sans compter sur les aléas thaïlandais. Petit déj, échauffement, Nans attaque le premier, après un bon run, il part sur une série de "tantrum to blind". Et c’est au tour d’Hugo qui commence à être bien chaud, quand, soudain un énorme pète vient stopper le bateau… on a heurté quelque chose, sûrement un crocodile… Gilou plonge avec un couteau entre les dents en nous affirment que ce n’est probablement qu’un filet de pêche. Effectivement un moment plus tard il remonte avec une belle prise… un croco… non je déconne, c’est un gros fil de nylon. Croyant avoir résolu le problème, Ton, le pilote, remet les gaz mais le « boat » vibre de toute son âme, nous voilà condamné à rentrer à la « casba » au ralenti pour changer de bateau, ce qui réjoui Antonin et se dit qu’il va enfin retrouver une vague de taille raisonnable.
Pendant qu’une partie du groupe prépare le bateau de ski à la sauce wakeboard, l’autre, sort le « air 220 » de l’eau. Le verdict tombe, l’hélice est belle et bien tordue. Dans le même temps Malo nous abandonne sur mal de ventre. Il reste donc Antonin, Lolo, et Ton qui est impatient de rider.
13h30 nous quittons tous le lac en mini bus, afin de rejoindre un départ de pirogues qui nous mènera jusqu’au village des pachydermes situé sur un affluant du Mékong. Malgré une confusion linguistique due à l’accent de notre chauffeur entre « big boat » et « big bird », 1h de bus et 1h de pirogue plus loin nous voilà pris dans l’engrenage touristique : 100 bats pour la photo avec le python, 20 bats pour donner à manger au gibbon etc…. . La balade à dos d’éléphant fût tout de même sympathique. Sur le retour nous nous arrêtons au « big C » sorte de carrefour thaïl, afin de ravitailler, avant de rentrer au resort. Là Antonin et moi-même éprouvons quelques difficultés à pénétrer dans notre chambre, la serrure est bloquée. Par chance notre fenêtre n’était pas fermée. Bon ! Pas de quoi tergiverser pendant des heures.
C’est l’heure de partir pour le night bazar à Chang Rai, sorte d’énorme marché nocturne à ciel ouvert, au centre duquel se trouve de nombreuses pagodes qui vous servent de la cuisine traditionnelle, de 30 à 50 bats le plat (environ 1€), le tout sur font de musique thaï. Exceptionnel !!!
Réveil tardif, les jeunes ne suivent plus, Malo reste couché. Il faut dire qu’il n’ont pas beaucoup rider cette hiver. Pour ma part j’ai les quadriceps en compote, ça ira mieux demain. Ce matin, same-same que la veille.
Par contre cet après-midi, pool gap et lolo ouvre le bal.
Sachez qu’à cette époque le lac est au plus bas, du coup la sortie des modules se trouve à 1m50, 2mètres au dessus du niveau de l’eau, au lieu de 50cms habituellement. Nans est le premier à réussir l’opération.
Dans la soirée, l’idée de louer une mobylette germe et Nid Noï (la femme de Gilles) lui donne vie. No pump pimp !!! Ton, le pilote du bateau nous apprend quelques noms d’oiseau, comme « katoy ». La nuit est tombée depuis bien longtemps et il est temps d’aller au lit.
C’est le jour du premier tour des élections « présidentielles » en France et nous sommes à mille lieu de là, tant mieux. Journée comme les autres, mise à part le plan d’eau, un poil bumpi. Tout le monde décide de faire du wakesk8. Nans tente des "raileys" qui se terminent en "backroll", Antonin nous gratifie d’une aisance sur ses rotations à plat et Lolo se lance à la conquête du "railey", avec, ma foi, plus de réussite que Nans. Les courbatures des quadri ont disparu.
L’après-midi se verra couronnée d’une grosse session de wakesurf avec un battle de "snap back", "aérial", "roller" et autre "360°" ; pendant que les filles, Laurent et Malo se frottent (attention je vous vois venir avec vos pensées cochonnes) à la frontière birmane.
Le couché du soleil se fait à l’apéro, au rouge d’Afrique du sud, ou inversement je ne sais plus.
Ce matin, ils se sont tous fixé un objectif. Deviendraient-ils sérieux ? J’ai un doute à ce sujet. C’est Malo qui commence et rempli tous ses objectifs, voir au-delà de ses espérances. Son frère suit, mais au bout de quelques tentatives de "scarcrow", Hugo se plante le genou dans les dents. Résultat des courses, 4 points de suture et 2 dents cassées. L’hôpital de Chang Rai est très bien. Nans s’essai au "tantrum to blind", mais il a tendance à plutôt partir en "moby dick".
Cathy, la mère de Nans, aurai chopé la dingue, c’est décidément une bonne journée, qui se clôture sur un petit night bazar du soir, espoir.
Petit déj. 8h15, suivi de la séance d’échauffement quotidienne. Malo ride et continu son petit bonhomme de chemin. Hugo très en forme, après sa mésaventure d’hier, nous rentre "heelside360°front nose grab" et "toeside 360°front nose grab". Quant à Nans, il est à deux doigts du "tantrum to blind", mais d’une façon peu conventionnelle. L’après-midi les femmes partent au Laos, sauf Danaé (la sœur de Nans) qui en profite pour faire une séance de wake coaché par lolo.
Nawin trouve un essaim d’abeille dans un arbre et le récupère. Il le secoue à l’aide d’un bâton afin de faire fuir ses occupants et « no pump pimp » il nous sert le festin. D’abord les larves, cela ressemble un peu à des pignons en plus juteux ; puis le miel, nature, caché au cœur du nid, un véritable délice. Tous les jours on goûte des mets hallucinants : des fourmis grillées, des scarabées, en passant par les grenouilles et autres insectes bizarres. La Thaïlande n’a pas fini de nous étonner.
Ce matin là, seul les frères Renoux ont la chance de rider car ils reprennent l’avion dans l’après-midi pour la France et Gilles avait décidé de faire des essais sur le 220 en montant une hélice qui tourne à l’envers, vu que c’est la seul hélice de rechange qu’il possède, afin de s’assurer que l’arbre n’est pas tordu. J’ai donc pris les commandes et le bateau marche très bien, sauf qu’il faut pousser la manette des gaz en marche arrière pour avancer. Inutile de vous dire que l’inverseur n’aime pas du tout ça. La bonne nouvelle c’est que l’arbre d’hélice n’est pas tordu, la mauvaise que bateau retourne à terre, évidement.
Alizée, la deuxième sœur de Nans, et la famille Renoux nous quittent. Les adieux sont déchirants. Et qui débarque à ce moment précis ? Le rasta du wakesk8, Jonathan. Quelle coïncidence !!! Session de wake obligée après toutes ces émotions, et lolo nous gratifie d’une belle session avec un énorme "backroll sur double up" et un magnifique "indy blind". La journée se termine par une petit session de wakesurf au couché du soleil.
Aujourd’hui c’est une journée « off », pas de wake. Réveil 9h00, départ 11h00, direction le temple blanc. Un léger problème d’organisation nous a quelque peu retardé, mais ce n’est pas grave, on a l’habitude.
Ce temple vaut le détour et porte bien son nom. Après quelques tergiversations, nous décidons de partir pour un petit trek dans la forêt, afin d’atteindre une chute d’eau située à quelques kilomètres de là. Belle balade ! Il se fait tard et les estomacs se creusent, sur le chemin du retour nous en profitons pour nous arrêter dans un boui-boui. Le plat est à 25 bats, parfait !
De retour chez Gillou nous apprenons qu’Antonin s’est levé à 14h00, belle effort ! L’habitude veux que nous clôturions chaque journée par une session de wakesurf, donc ne dérogeons pas à cette règle avant que le ciel ne nous tombe sur la tête. L’orage a fait sortir les lézards de leur cachette et Ton en a profité pour les capturer. Encore un festin spécial qui s’annonce.
Encore une bonne journée de ride pour tous, Gilles n’est arrivé que l’après-midi, sans doute était-il collé devant son ordinateur.
Ce soir nous sommes de sorti, Gillou a prévu une surprise pour Antonin afin de le détendre et de booster son flegme légendaire. Cette mission restera secrète du grand public, peut-être réussirez-vous à en savoir plus au près des jeunes qui on participé au stage.
Mission accompli ; nous sommes retournés au « cat bar », où s’enchainent les boeufs et les parties de snooker. Gillou avait pris sa guitare, histoire de chauffer les planches. La soirée se termina à point d’heure, dans une ambiance torride.
15 ème jour, le 29 avril. Réveil difficile à 8h00 sauf pour Antonin qui se trouve dans une forme olympique, une motivation grandissante, voir d’une créativité hors du commun. Il nous a concocté une figure dont lui seul connaît le secret. Le fameux « 247 ». Je laisse travailler votre imagination. Et c’est au tour de Tone, qui, en pilotant l’enduro de Gilles, se fait une grosse frayeur. Il part en "railey" à la verticale au-dessus du guidon et manque de passer par-dessus, cette homme est réellement « cazy » (sachez que les thaï ne prononcent pas les « r »)
Soirée tranquille au night bazar, avec les parents Becker, Irène et Henri. Ce sont des personnages incroyables, de par leur vie et leur façon d’être.
16 ème jour le 30 avril. Plus de bateau, on pourrait croire que tout est fini… heureusement les 2 câbles sont là pour nous sauver la mise. Et c’est donc sous le signe des modules que se déroulera cette dernière journée. Et on en a mangé, jusqu’à plus soif. Comme si ça ne suffisait pas on s’est même payé le luxe de la session de nuit, éclairé par les projecteurs, les flashes et un grand feu de joie confectionné par nos amis thaï de planète wakeboard. Géant !!!
17ème jour, le 1er mai. Ce matin le vent nous pousse à changer nos plans, au lieu de commencer la journée en wake, nous irons visiter le Laos et le triangle d’or. Jo et Antonin sont restés au resort par flemme.
Après avoir pris nos billets pour Bangkok à Chiang Rai, traversé le Mékong pour acheter la moitié du pays et visiter "a little peace of Laos", nous sommes rentré déchirer le plan d’eau qui était devenu totalement flat. Enfin, on dira plutôt essayer ; car après une longueur de lac, le second bateau nous lâche. Et c’est tracté par une pirogue que nous rentrons au ponton. Peut-être sommes nous noir ? Mais tout ça n’a pas d’importance, nous sommes en Thaïlande.
Ce soir, les autochtones ont encore plus la banane qu’à l’accoutumé. Ils viennent de recevoir leur paie et pour couronner le tout, demain c’est la fête du travail. La nuit promet d’être terrible.
"The end of the begining". Aujourd’hui c’est le départ, snif, snif… il va falloir quitter tous ces gens avec qui nous avons créés des liens d’amitiés. Mais heureusement qui dit séparation dans un sens, dit retrouvaille dans l’autre, pour ma part c’est une femme et 4 enfants que je rejoins avec plaisir. C’est pour cela que je ne quitte pas ce pays avec tristesse mais plutôt la tête inondée de souvenirs inoubliables. Et qui sait ce que l’avenir nous réserve, peut-être que j’y retournerai en famille.
Les adieux fût déchirants, surtout pour les filles qui sont toujours plus sensibles que les hommes. Maintenant il est 21h00 et nous voilà dans l’avion, où tout le monde risque de faire de beaux rêves.
Voyage raconté par laurens
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