Islande à vélo

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A 36 heures d'un départ prévu pour le Tadjikistan et la suite de ma route de la soie, je suis contraint de renoncer à ce voyage qui pourtant me tenait à coeur. Je suis dans l'obligation de trouver une autre destination où toute demande de visa n'est pas nécessaire. C'est donc vers l'Islande, que je tourne mes espoirs de profiter cette année, de ma passion du voyage à vélo...

Photo de voyage en  Islande

Voyage en Islande de 3 semaines (Août 2012) raconté par globephil

Islande : présentation

Ce voyage en Islande, terre des extrêmes avec le feu des volcans et la glace partout présente à certain endroit, à la limite du cercle polaire, il y a bien longtemps que je l'avais dans un coin de ma tête. Il a fallu un certain nombre de circonstances pour conclure ce projet qui comme tant d'autres, d'abord griffonnés sur des pages blanches, ne voient jamais le jour. Pourtant, il y a quarante huit heures, j'étais loin de m'imaginer mettre toute ma déception de côté en mettant le cap vers cet île, la deuxième d’Europe, où quelque 320 000 habitants vivent dans de paisibles villages côtiers, et surtout pour la plupart dans la capitale Reykjavik.


Sur la route enfin !

Je suis parti de la capitale Reykjavik puis je me suis dirigé plein nord en empruntant la route n°1, celle qui fait le tour de l'Islande. Comme mon intention au départ était d'essayer d'éviter au maximum cette route, j'ai vite bifurqué sur des routes secondaires, puis dès que possible sur des pistes.

Ainsi, pour me rendre à Blonduos, j'ai emprunté après Hofsvik la route 47 qui fait le tour du fjord Hvalfjord. Très vite j'imagine ce que sera ce voyage durant mes trois prochaines semaines. Très peu de circulation, peu de monde, pas ou très peu de bourgs ou villages et encore moins d'épicerie où me ravitailler. Tout pour me plaire...

Pourtant, ce soir pour ma première nuit sur l'île, on me refuse le droit de planter la tente sur un terrain privé, sous prétexte qu'il y a un camping 500 mètres plus loin. Las, je m'écroule de fatigue après cette longue rando de 119 km. Ce soir, j'ai déjà la nostalgie de l'hospitalité des peuples d'Asie Centrale.

Hraunfossar! La chute de lave. Un kilomètre de petites cascades qui viennent mourir dans la rivière Hvita. Cette eau semble sortir de nulle part, cachée auparavant sous un champ de lave. Je ne pouvais rêver mieux pour débuter cette seconde journée sur la route.

Après avoir tutoyé les routes secondaires 519 et 518, et peu après un frugal ravito à Husafell, je m'enquille enfin sur une véritable piste, la F578. Durant deux jours, je vais vivre l'un de mes meilleurs souvenirs de mon escapade islandaise. Je recommande vivement cette piste pour ceux et celles qui aiment la solitude. Beaucoup moins fréquentée que la F35 par exemple, elle offre le loisir d'admirer des paysages de toute beauté, notamment le site de Surtshellir. (Des grottes sous la lave).

Après ces deux jours passés dans la nature, je rejoins la route 1 à Laugarbakki où comble du luxe, j'ai droit à une douche et un bain chaud. La station service locale offre ce service en plus de la permission de pouvoir planter la tente sur le terrain jouxtant les bâtiments.

Ce soir, en compagnie de Victor, un français qui termine un tour de l'île à vélo...de piste sur la route 1, j'apprends à mieux connaître ce pays et ses habitants. Victor est intarissable, grâce à ses sept semaines passées sur sa selle et à un précédent séjour hivernal.


Site de Hveravellir

Le samedi 4 août, en quittant Laugarbakki, je n'ai pas d'autre choix que de rejoindre directement Blonduos par la route 1.

Blonduos est une petite ville de 900 habitants qui possède un véritable supermarket. L'occasion pour la première fois, de faire le plein de victuailles et d'essence pour mon réchaud. Sans m'attarder, je prend plein Est par la route 35. Encore quelques fermes isolées, quelques cavaliers rentrant leur troupeau de chevaux, une minuscule église et tout en prenant de l'altitude, la route bifurque à droite plein sud et devient piste. La F35 se présente sous mes roues pour une première traversée nord/sud de l'île. Ce soir, c'est dans un décor de rêve que j'installe mon campement, isolé de tout.

Après seulement 66 kilomètres parcourus ce dimanche 5 août, sur une piste gravillonneuse et sableuse, mais un vent soufflant de face, je stoppe à Hveravellir. Ce site situé au centre du pays, entre les glaciers Langjökull et Hofsjökull, reconnu pour ses sources d'eau chaude et de vapeur, n'est accessible que par la piste F35.

Hveravellir offre une piscine géothermique naturelle unique. Il n‘y a rien de mieux qu'une baignade dans les eaux naturellement chaudes, après une journée de randonnée à vélo sur la piste.

Le lendemain, c'est seulement 55 kilomètres qui s'affichent à mon compteur. La piste en tôle ondulée a eu raison de mes velléités de vouloir bouffer du kilomètre. Il faut dire que je tiens à profiter au maximum de ces immensités désertiques. Les secousses engendrées par les défectuosités de la piste ont eu raison d'une partie de mon chargement. Aujourd'hui, je perds mes chaussures de sport que je croyais pourtant avoir correctement arrimées. En croisant un binôme de cyclos-voyageuses allemandes, je leur explique que j'ai égaré sur la piste un sac contenant une paire de chaussure. Au cas où elles les trouveraient, elles pourraient éventuellement les confier à un 4x4 qui roulerait dans ma direction. Hypothèse quasi nulle mais qui sait...?

Ce soir, je n'ai pas besoin de monter la tente. Je squatte cette cabane providentielle. Alors que je prépare mon frugal dîner, un 4x4 s'arrête. Une de mes chaussures est de retour. Hélas, je ne récupérerai jamais la seconde...


Geysir et Gullfoss

Ce mardi 7 août au petit matin, le brouillard et une pluie fine, s'invite sans crier gare. Décidément le temps change très vite ! J'en ai terminé avec la F35. Désormais, un joli ruban asphalté se déroule devant mes roues.
J'arrive dans le fameux triangle d'Or, soient les trois sites importants et très touristiques, du sud-ouest de l'Islande: Thingvellir site classé au patrimoine mondial de l'Unesco, que je ne verrai pas, Gullfoss (la « chute d'or »), et enfin Geysir le site incontournable pour les touristes qui visitent l'Islande.

Gullfoss est donc la première des deux visites sur ma route aujourd'hui. Je n'ai même plus besoin de troquer ma tenue de "baroudeur des pistes" pour celle de touriste, car je n'ai plus qu'une paire de chaussure pour le reste de mon séjour. Pas très pratique de marcher avec des cales sous les chaussures.

Gullfoss est une succession de deux chutes d’eau situées sur la rivière Hvítá. Son nom provient de l'arc-en-ciel que l'on peut souvent voir au-dessus. Ce matin, pas question de voir un arc en ciel ! D’une hauteur de 32 mètres et d'une largeur de 70 mètres, une histoire raconte que la fille du propriétaire de la cascade menaça de se jeter dedans si la rivière était utilisée pour produire de l'électricité. Le projet fut alors abandonné, mais qu'en sera t-il demain?

Je quitte le site de Gullfoss pour celui de Geysir, situé à quelques kilomètres seulement. C'est le nom "Geysir" qui a donné le mot geyser... pour décrire le phénomène d'eau chaude jaillissant des profondeurs de la terre. Ici, le geyser encore actif sur le site se nomme "Strokkur". Il s'agit d'un trou rempli d'une eau bleue, entouré d'une simple corde qui délimite la zone dangereuse. Au moment de jaillir l'eau forme une grosse et belle bulle au dessus du trou avant d'exploser en un jet pouvant atteindre jusqu'à 30 m de haut. Il n'est pas rare que 2 jets se suivent, le second étant souvent de moindre intensité.

Ce soir, je rejoins Flúðir, une importante commune de 394 habitants qui offre toutes les commodités possibles: supermarket, banque, pharmacie, poste et un camping (mais sans responsable ce qui le rend gratuit).


Sur la piste F26...

Les deux jours qui vont suivre vont être particulièrement arrosés. Le Romecheko national a du annoncer une dépression sur cette zone, et lui ne s'est pas trompé. De plus, cette dépression engendre de forts coups de vent, qui me mettent "hors la loi" si j'en juge les chiffres qui s'affichent sur mon compteur, ce matin. Au 90ème km, je plante ma tente sur la piste F26. J'éprouve quelques difficultés pour arrimer la toile tellement les bourrasques sont violentes. Enfin je me glisse à l'intérieur de mon duvet. Il n'est que 17 heures, la nuit va être longue.

Au réveil, tout est trempé. A croire que ma tente n'est plus tout à fait étanche. Du toit tombent des gouttes d'eau qui viennent s'écraser sur mon duvet, mes sacoches et toutes mes affaires. Heureusement, l'expérience m'a appris à mettre mes vêtements, ma nourriture, mes papiers, dans des boites ou des sacs plastiques. Je réfléchis à ce que je peux faire aujourd'hui. Continuer comme prévu sur la piste F26 ou faire demi-tour et rejoindre la route 26, 20 km en arrière. De là, je compte faire une halte à la station service qui fait aussi hôtel et voir comment je peux poursuivre mon aventure. Transis, j'opte pour la seconde solution. Pour ne pas hypothéquer la suite du voyage, il me faut absolument sécher le matériel.

Plus d'une heure et demi plus tard, alors que le ciel s'éclaircit un peu, j'arrive trempé à la station. Quelle début de journée! Je trouve une solution en prenant connaissance d'une affichette qui m'informe qu'une fois par semaine en période d'été, un bus rejoint le nord du pays par la F26, le jeudi... et nous sommes jeudi. C'est donc à l'abri dans un bus, que je rejoins, perdu au milieu de la F26, le refuge de Nyidalur à 80 km de là. Cette étape tronquée, me reste un peu en travers de la gorge. En revanche, elle me permet de récupérer physiquement, et surtout de faire sécher tout mon équipement.

Je ne suis pas le seul, à me réfugier ici, tel un naufragé sur une île au milieu d'un océan. Je sympathise avec deux frères Ecossais. Eux aussi, ont galéré pour parvenir jusqu'ici avec en outre "le vent de face". Le pire ennemi du cycliste!
Leur voyage se termine ici, car le plus jeune, victime d'une tendinite rotulienne, renonce à poursuivre. Leur retour prématuré à la maison sonne la fin de leur périple. Ce soir, nous essayons d'oublier nos peines avec quelques verres de rhum.

Je profite de ces quelques lignes, pour remercier chaleureusement cette famille française, qui m'a généreusement dépanné en provision. Mon moral remonte. Demain, rien ne pourra m'arrêter... Pour la première fois depuis dix jours, je dors confortablement installé.

Requinqué par une nuit au sec, je suis prêt à affronter les affres de la piste 26. Pour commencer cette journée du vendredi 10 août, il me faut franchir un gué situé à 500 mètres du refuge. Assurément pas le plus facile, mais heureusement le débit des cours est moins important le matin que le soir. Je me protège avec les moyens du bord. Au 5 ème kilomètre, le rangers local en surveillance dans le secteur, me déconseille d'emprunter la F910, balayée par des tempêtes de sable. Je renonce donc à voir le volcan Askja, situé à 120 kilomètres sur ma droite. Je poursuis la F26 toute la journée, avec le vent dans le dos. En début d'après midi, le soleil revient rendant le paysage plus humain, moins austère. En grignotant quelques chips, je remercie une fois encore, la famille française qui m'a ravitaillé au refuge.

Ce jour là, mon étape se termine après 93 kilomètres d'une piste déserte, tantôt lunaire, tantôt éclairée par un timide soleil, parfois traversée par des rivières chahuteuses, et toujours poussé par le vent.
Quelques kilomètres après les chutes de Aldeyarfoss, là où la rivière Skjálfandafljót tombe ici d'une hauteur de 20 mètres, j'installe mon campement en pleine nature. Le désert est maintenant derrière moi...


Godafoss et le lac Myvatn

Samedi 11 août. Ce matin, je longe le fleuve Skjálfandafljót, par la route 842 qui prolonge la F26 jusqu'à rejoindre la route circulaire n° 1, celle qui fait le tour de l'île.

Au 30 ème kilomètre d'une route plate et rectiligne, je stoppe à Goðafoss. Goðafoss est une des chutes les plus spectaculaires d'Islande. Localisée dans la région de Mývatn, elle fait 12 mètres de hauteur sur 30 mètres de largeur. Comme chaque curiosité ces chutes ont une histoire. En l'an 1000, le parlement islandais décide le passage au christianisme. Les idoles de l'ancienne religion nordique sont alors jetées dans cette chute. Le nom Goðafoss signifie « la chute des dieux » en souvenir de cet épisode.

La région du lac Myvatn est l'une des plus belles qu'il m'est été donné d'admirer en Islande. Les pseudos cratères de Skútustaðir se présentent sous forme de cônes de tailles diverses et recouverts de gazon. Ce ne sont pas des volcans : ils doivent leur étrange forme du contact entre les eaux du lac Mývatn et une coulée de lave.

Ce soir, je comprends mieux la traduction de Mývatn: « le lac des mouches ». Pourtant, je me promet de prendre du temps demain, pour visiter cette région.

Dimanche 12 août, avec au programme ce matin, la visite des environs du lac Myvatn.
Je commence par GRJOTAGJA et ses grottes souterraines. En pénétrant dans l'une d'elles, j'ai la surprise de constater qu'il y coule une source d’eau chaude souterraine, à la température de 45 °C. Même si la baignade est impossible, il est très agréable de prolonger la visite, en prenant du temps pour la réflexion et la contemplation. Au dessus de ma tête, en ressortant, je découvre la faille géologique située à l’endroit où se séparent les plaques américaine et eurasienne.

J'observe deux jeunes marcheurs français, partir faire l'ascension du volcan Hverfjall. Le Hverfjall, "la montagne de la source chaude", est un volcan situé sur le site du lac Mývatn. Son cône fait environ 250 mètres de haut et 200 mètres de profondeur pour un diamètre de 1 200 mètres. Je me fais cette réflexion" Dommage que son ascension ne puisse se faire à vélo"...

Après une rude mais courte ascension et une vertigineuse descente, dans un décor ocre, je stoppe au site de Hverir. Avec un nom pareil, je me dis que l'endroit est propice pour rire un peu. Mais ce qui saute aux yeux, pardon aux narines, c'est une odeur d'oeuf pourri qui enveloppe entièrement le site. On s'y fait très vite. Seul, reste le plaisir d'admirer ces cavités de boues bouillantes, et ces cocottes minutes délivrant des fumées sulfurisées, dans un magnifique désert.
Aucune végétation, le sol n'est que terre, sable et poussière.

Après un ravitaillement au village de Reykjahlíð, je file sur la route 87. J'ai dans la tête plein de belles images de la matinée. Cet après-midi, il me faut avancer...


Retour sur Reykjavik

En Islande certaines fermes se fondent littéralement dans le paysage. Question isolation, il n'y a pas mieux ! Celles-ci sont transformées en musée, un peu dommage. Malgré un départ tardif, c'est le chiffre 88 qui s'affiche au compteur ce soir. Je m'installe dans une ferme, avec l'espoir de nouer un contact avec une famille islandaise. Hélas, le contact ne se fera pas. Le propriétaire m'autorise à planter la tente, mais sans doute trop occupé dans sa stabulation, je ne le reverrai pas. A l'heure qu'il est, je suis bien plus qu'à des milliers de kilomètres de la destination prévue cette année: le Tadjikistan. Non, il faut que je me rende à l'évidence. Ici, je dois compter en année lumière ! Je me contenterai donc de réchauffer une boite de haricots blancs à la tomate...

Déjà à la tâche auprès de ses bêtes, mon hôte n'assiste pas à mon départ matinal. Je vais le saluer et le quitte sans regret. En consultant ma carte, je constate que je peux couper à travers la montagne et ainsi échapper à la route principale.
A moins d'une semaine de la fin de mon périple, je ne peux espérer échapper totalement à cette route n°1 en m'aventurant sur des pistes sans fin.

Sur la très difficile 832, une route non asphaltée qui coupe la montagne, je compte rejoindre la ville d'Akureyri. Après une longue et éprouvante ascension, le "Eyjafjördur" le fjord qui accueille Akureyri, s'offre à mon regard. La ville encadrée par un écrin formé par des sommets toujours enneigés, et l'eau bleue du fjord se profile au bout d'une série de lacets.

Au supermarché local, je fais la connaissance de Cathy, une sacrée baroudeuse... (http://lemondeavelo.com/index.html). Pressé par le mauvais temps qui menace le fjord, je fuis vers des cieux plus cléments et une nature que j'apprécie tant.

Ce soir, contraint de m'arrêter rapidement, à cause du brouillard qui immerge toute la vallée, j'installe ma tente dans une ferme isolée. Le propriétaire arrivera un peu plus tard dans la soirée...Complétement ivre! Ce n'est pas encore aujourd'hui que je ferai une rencontre intéressante.

Durant les quatre jours qui suivront je n'aurai de cesse de profiter de chaque instant qui me sépare encore de la capitale Reykjavik.

Campings sauvages, découverte d'un petit port de pêche: HVAMMSTANGI, bains chauds, coucher de soleil, solitude, ciels aux couleurs irréelles, moutons fuyants devant mes roues, chevaux aux robes de diverses couleurs, bourrasques de vent contraires, frugal casse-croûte, réveils douloureux, paysages infinis, rempliront mon quotidien.
Reykjavik est en vue.


Reykjavik

Pour cette dernière journée sur le sol islandais, je vous propose de m'accompagner pour une visite de la capitale, Reykjavik, dont le nom signifie « baie des fumées ». C'est la ville la plus peuplée du pays, avec environ 120 000 habitants. Si on y ajoute l'agglomération, elle regroupe plus de la moitié de la population de l'île, soit environ 200 000 habitants. Elle se situe à environ 250 km au sud du cercle polaire arctique, ce qui en fait la capitale la plus septentrionale au monde. Elle s'étale entre deux fjords, dans une zone comptant de nombreuses sources chaudes, le long d'une baie. Son emplacement se situe à l'endroit même où s'installèrent en 874 les premiers colons conduits par Ingólfur Arnarson.

C'est à Reykjavik que sont concentrés les activités politiques, industrielles, commerciales, et culturelles du pays. Reykjavik bénéficie d'un climat subpolaire océanique avec une température moyenne annuelle de 4,4 °C. La température moyenne en janvier est de -0,5 °C et en juillet de 10,6 °C. On y trouve des hivers doux malgré la latitude et des étés frais et brefs. En haut d'une rue commerçante et animée, se dresse la cathédrale Hallgrímskirkja. La statue du viking au pied de l'église représente Leifur Eiríksson, le fils d'Erik le Rouge, qui a découvert le premier les Amériques, bien avant Christophe Colomb. A l’intérieur, la décoration est sobre mais la luminosité intense. L’orgue est le chef d’œuvre de cette église, avec ses 5275 tuyaux. Un petit orgue de choeur, de 10 jeux, construit en 1985 est installé dans la nef.

Dans le port de Reyjkiavick y'a des bateaux qui rouillent... et d'autres qui attendent d'embarquer les touristes pour aller voir les baleines. Aujourd'hui, la ville est en fête. Nombreux sont ceux et celles qui ont décidé de participer au Marathon de la ville. Les enfants aussi ont droit à leur course, même ceux qui en ont plein le dos! Plus au calme, certains préfèrent s'adonner aux échecs, d'autres au farniente ou à la bronzette. D'autres encore, s'adonnent à des exercices beaucoup plus physique... Et puis, il y a les artistes ! Et enfin ceux qui rêvent de découvrir encore d'autres horizons.



Si le dépaysement à l'intérieur du pays est bien présent, il ne gomme pas certains aspects qui caractérisent habituellement mes voyages. Il est très difficile voir impossible d'établir un contact chaleureux avec les rares habitants vivant à l'intérieur du pays. J'ai eu l'impression d'être totalement transparent en traversant ces immensités désertiques. Qu'il est loin l'accueil des pays d'Asie Centrale. Vivement la suite de mon périple sur la route de la soie !

Voyage raconté par globephil

Photos Carnet de voyage en Islande


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Recommandations pour ce voyage

Les plus...

  • Ne pas se contenter de faire le tour de l'île par la route n°1
  • Au contraire, n'hésitez pas à vous aventurer sur les pistes à l'intérieur du pays
  • Les magasins pour s'approvisionner sont rares, alors prévoyez
  • Dès que possible, profitez des piscines dans les villes et villages. Elles n'ont rien à voir avec celles de chez nous, et surtout elles ne coûtent pas chères.

Les moins...

  • Aucun lieu à déconseiller, l'Islande est magnifique et variée

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