Le parc du Bic au Québec

L'occupation humaine du parc du Bic remonte à près de 7 000 ans avant notre ère. À l'époque, des amérindiens visitaient le site. Ils y ont laissé des outils qui furent retrouvés et sont aujourd'hui exposés au centre d'interprétation du parc. Pendant la période de la Nouvelle-France, aucun seigneur français ne vint habiter au Bic. Ce n'est qu'après la conquête qu'un seigneur anglais du nom de Campbell s'y installa.

Dans les décennies qui suivirent, un poste de pilotage fut installé à l'Île du Bic, en face du parc. Il y demeura jusqu'en 1905, année où il fut officiellement transféré à Pointe-au-Père. Les pilotes s'étaient entre-temps établis sur les berges du Saint-Laurent où ils avaient entrepris une agriculture de subsistance.

À la fin du XIXe siècle, plusieurs villégiateurs anglophones construisirent des chalets et des maisons de campagne dans le secteur du parc. Plusieurs de ces habitations sont toujours en bon état de nos jours. On peut trouver les chalets Lyman et Feindel et la maison Wooton sur les berges de l'Anse à l'Orignal (sentier Le Chemin du Nord)

À partir de la fin des années 1970, les expropriations débutèrent pour permettre la fondation officielle du parc en 1984. Le parc est géré par la SÉPAQ depuis 1999 et du même fait, porte le titre de national depuis cette date.

Le parc arbore avec fierté ses caps, ses baies, ses anses, ses îles et ses montagnes, emblèmes de sa renommée. Des milliers d’oiseaux marins, dont l’eider à duvet, y nichent; des plantes rares fleurissent sur ses caps rocheux; des phoques s’y prélassent près du rivage.

Secteur Cap-à-l’Orignal : entrée principale, centre de découverte et de services;
secteur Rivière-du-Sud-Ouest : campings, boutique plein air.

Allez on est partis...