L'archipel du Cap Vert - 3e carnet : Santo Antao, la belle île

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C’est une île fantastique, qui tire sa grande beauté de ses montagnes imposantes, de ses vallées profondes, le plus souvent verdoyantes par rapport à celles des autres « cailloux » de l’archipel du Cap Vert. C’est aussi une « grande » île (779 km²), mais peu peuplée (un peu plus de 48 000 habitants).

Pour les Capverdiens, même s’ils n’en sont pas originaires, ou n’y vivent pas, c’est vraiment « la belle île » : celle de l’eau, si précieuse, des terrasses cultivées, du grogue parfumé, des vallées inaccessibles… Une île de contrastes, entre son versant sud très sec et le nord humide avec ses plantations et ses cultures, où il existe encore beaucoup d’endroits vierges. Et là, toujours, tels que je les ai vécus sur toutes les îles du Cap Vert où je suis passée : la gentillesse des habitants, l’accueil légendaire réservé à l’étranger…

Photo de voyage au  Cap-Vert

Trekking au Cap-Vert de 2 semaines (Mai 2011) raconté par LNTT

Porto Novo

Porto Novo, où l’on arrive sur Santo Antao en bateau depuis sa voisine Sao Vicente, était autrefois un petit village de pêcheurs, là où ont sans doute été débarqués des esclaves, sur sa plage. Un port « moderne » y a été aménagé au début des années soixante - le « nouveau port » - au détriment de Ponta do Sol dont je vous parlerai tout à l’heure. C’est le lieu d’activité le plus important de l’île, grâce au trafic maritime qui facilite les échanges : l’arrivée de biens manufacturés en provenance du reste du monde, via Sao Vicente, et, dans le sens inverse, le ravitaillement des autres îles de l’archipel en produits de la fertile Santo Antao. Porto Novo reste néanmoins très modeste : un bourg de 8 000 habitants environ.

Le débarquement se fait dans un joyeux brouhaha. Nous voyons descendre avec nous un frigo, un vélo, des chaises et autres marchandises, tandis que sont embarqués au même moment des bonbonnes de « grogue », des caisses de légumes, de fruits. Des porteurs, des enfants, se proposent d’extirper nos bagages du fin fond des casiers débarqués à-même le quai, nous les laissons faire la manipulation. Les véhicules qui entrent et sortent du port forment un mélange anarchique à laquelle on ne comprend pas grand-chose, des vendeuses de fromage de chèvre sont là…

A l’arrivée à Porto Novo, alors que l’on s’attend à une île verdoyante, telle qu’est souvent décrite Santo Antao, c’est une certaine déception, car les abords de la petite ville sont plutôt dénudés et arides, élégants pourtant. C’est en pénétrant plus loin dans l’île que le charme va survenir !


Ribeira das Patas (la rivière des canards)

Notre première randonnée sera sur les hauteurs de cette vallée, au milieu des « dykes », ces lames de basalte verticales qui donnent au paysage sa beauté déchiquetée. L’environnement de cette vallée, dur et ingrat, est plus aride qu’ailleurs dans l’île et d’une minéralité âpre, envoûtante.

En grimpant sur les versants de falaises, dans la chaleur intense et sans ombre aucune, le panorama sur la vallée, sur l’île de Sao Vicente au loin, est époustouflant. Nous sommes au milieu de hérissements rocheux, tous différents, tous pareils, qui se succèdent et semblent encore lutter les uns contre les autres pour trouver chacun leur place. La végétation est rare. On se demande comment vivre ici…

Et pourtant, au bout de notre grimpette nous arrivons à une petite maison, avec juste quelques arbres pour un peu d’ombre. L’âne et les poules se sont réfugiés sous l’un d’eux en ce milieu de journée. Oui, comment l’on peut vivre ici, sur ces hauteurs fabuleuses ? Simplement, chichement… Le couple qui habite ici, loin de tout, et pourtant au-dessus de tout, nous ouvre l’une des deux pièces de sa modeste maison de pierres pour que nous puissions pique-niquer au frais. La dame nous raconte qu’elle n’est pas descendue dans la vallée depuis septembre dernier (nous sommes en mai !). Elle nous offre du café qu’elle ne veut pas que nous payions. Nous lui laisserons quand même ce qu’il reste de notre pique-nique et un peu d’argent, pour les enfants, deux jolies fillettes, qui, intimidées à notre arrivée, resteront proches de nous tout le temps de notre déjeuner, finalement.

Ensuite, c’est la descente dans la vallée, sur ce très beau sentier si raide, accroché à la falaise et pavé à main d’hommes. Il permet aux habitants d’aller d’une vallée à l’autre, pour récolter quelques légumes semés sur un bout de terre propice. Sur ce sentier, nous ferons quelques jolies rencontres : une vieille dame de 70 ans, qui descend, très alerte et bavarde, en simples espadrilles, avec sur la tête un sac de pois fraîchement récoltés dans la vallée d’à côté, un vieil homme avec son fils et un âne, qui eux montent vers une autre récolte, des enfants, tous souriants, ravis des photos que nous prenons…

Dans un petit village de la vallée, notre maison d’hôtes nous attend : une grande maison toute simple, où il faut partager à plusieurs chambres la modeste douche familiale, et où le repas du soir sera délicieux, avec notamment une excellente « anja de galinha » (soupe au poulet, riz, manioc, pommes de terre).


La route de la corde – Ribeira Grande

Le lendemain, nous partons en taxi et quittons Ribeira das Patas pour monter vers les crêtes boisées de l’île. Tandis que Monsieur Silvino, notre chauffeur, charge nos bagages, nous avons le temps d’assister au début d’une journée comme les autres dans le village : les écoliers partent en classe, dans leurs petites blouses, sacs sur le dos, les femmes commencent leurs travaux, toujours à pied, paisiblement.

La route de la corde, « Estrada de Corda », que nous suivons grâce à Silvino, c’est la route pavée qui va de Porto Novo (au sud-est) à Ribeira Grande (au nord-est) : une espèce d’invraisemblable raccourci qui traverse tout l’est de l’île d’une côte à l’autre, comme une corde lancée, et retombée entre les sillons de lave, les éboulis, pour relier les hauts et les vallées. Il a fallu treize ans pour la construire à partir du moment où a été aménagé le port de Porto Novo, à une époque pas si lointaine, celle où Santo Antao avait peu de routes, juste des sentiers muletiers ouverts par la hardiesse des colons portugais et le labeur des esclaves. C’est la route aux cent virages, spectaculaire, qui longe le cratère de Cova et ses cultures en terrasses, qui grimpe dans une forêt de pins et de mimosas, passe par des crêtes étroites sur des hauteurs humides à l’étonnante fraîcheur et finit par dévaler vers Ribeira Grande.

La ville de « Ribeira Grande », auparavant nommée Povaçao… n’est pas si grande que cela. Elle compte un peu plus de 3 000 habitants. Située, comme prisonnière, au point de confluence de deux grandes vallées, celle de Ribeira Grande et celle de Ribeira da Torre, c’est une ville historique qui a eu à partir du XVIIIe une importance administrative, et commerciale aussi : elle a abrité le tribunal et la prison de l’île, le siège de maisons de commerce et même un poste d’observation météo. C’est une bourgade sombre, et pourtant chaleureuse, qui aurait besoin d’une rénovation mais ne manque pas d’un charme un peu désuet et reste le passage obligé des voyageurs de toute la côte. Alors, forcément nous y passerons plusieurs fois. Dans l’avenue principale, ses maisons du XIXe à étage et façades colorées forment un bel alignement. Des maisons de commerce, les « logias », ont encore pignon sur rue.

A partir de la ville, à cette période-ci de l’année (en mai), pour gagner du temps de circulation plutôt que de prendre la route qui passe en crêtes, les véhicules circulent dans le lit même des rivières, qui sont totalement à sec. Certes, cela raccourcit sérieusement les trajets, mais le parcours nous fait bien sentir les cahots, au milieu des pierres, creux et bosses laissés par l’eau. Les véhicules soulèvent des nuages de poussière sèche. Plus impressionnant encore, et qui fait travailler l’imagination, est de se faire dire par Sylvino alors que nous roulons là, à quelle puissance la rivière dévale, et jusqu’où elle monte lorsqu’elle est en eau, à la saison des pluies ! On y croise peu de véhicules en fait : des « aluguers », ces pick-up locaux (comme sur Brava, voir carnet 2), qui transportent les habitants d’une vallée à l’autre, et d’autres quatre roues bringuebalants chargés de canne à sucre fraichement coupée, en route vers les rhumeries artisanales.


Le vallon d’Aguada

Après les cahots, il fait bon se remettre à marcher pour aller vers ce vallon perdu, au fin fond de la vallée de Ribeira Grande et auquel on accède par un sentier pavé, abrupt au départ. Il nous conduit vers un magnifique cirque volcanique, ignoré des touristes et qui mérite de s’y perdre, de s’y arrêter. Notre chemin traverse des champs de cannes à sucre, des cultures maraîchères, et va de hameau en hameau. Dans l’un d’eux, nous faisons une petite halte dans une coopérative de femmes créée grâce à la coopération avec le Luxembourg, où nous pouvons déguster et acheter de la pâte de goyave (délicieuse avec le fromage de chèvre local) des confitures de papaye, mangue,et du rhum du coin. A l’extérieur, les hommes jouent à l’awélé. En traversant d’autres hameaux, nous croisons des habitants tranquilles, jeunes et vieux, qui nous saluent gentiment, des écoliers et lycéens qui rentrent chez eux après l’école, dans la chaleur… Et oui, ici tant de choses se font à pied, sur les chemins qu’il faut monter, descendre inlassablement.

Nous déjeunerons dans un autre de ces hameaux, chez l’habitant sur une petite terrasse bordée de papayers, d’une très bonne cachupa - ce ragoût typique du Cap Vert, dont la base est le maïs. Celle-ci est différente de celle de notre cordon bleu Marisa, sur l’île de Fogo (voir carnet 1), mais bien, bien cuisinée elle aussi !


Ponta do Sol : à la pointe du soleil !

En bordure d’océan, Ponta do Sol, où nous passerons plusieurs nuits, et plusieurs soirées, est un endroit au charme magique, vraiment ! Construite sur une presqu’île, un site exceptionnel, la petite ville fut fin XIXe/début XXe la capitale des îles du nord de l’archipel du Cap Vert, les îles Barlavento (contre le vent), évincée ensuite par l’expansion de Mindelo sur l’île voisine de Sao Vicente, et jusqu’à l’aménagement de Porto Novo, son port fut longtemps le seul port aménagé de Santo Antao. Et pourtant… ce petit port est incroyablement malcommode et dangereux d’accès. Aux abords, la violence de la houle et du courant est telle qu’une esplanade avec une rambarde en pierre le ferme pour faire front à l’océan parfois furieux, formant ainsi la « Boca da Pistola » - bouche du pistolet – qu’il faut franchir pour entrer dans le port et en sortir. Autrefois, les grands navires mouillaient au large, et de petites barques à rames, les « botes », faisaient navette pour charger et décharger hommes, animaux, eau et marchandises.

Aujourd’hui, il est toujours aussi difficile de sortir de ce petit port de Ponta do Sol et aussi d’y accéder, mais il n’y a plus de grands navires ancrés au large. Le port est cependant toujours le point de départ d’une pèche vivrière assez active, et un lieu de vie pour la petite ville, avec son plan incliné qui sert à tirer les barques, ses encombrements de casiers, de lignes et de filets. J’avoue bien volontiers que j’ai encore en mémoire et avec émotion le spectacle humain qui s’y déroule chaque fin de journée, sans cesse renouvelé et pourtant inlassablement différent, au retour des petits bateaux, lors du ramassage du poisson qui sèche sur les rochers. Lorsque le jour tombe et que le soleil se couche dans l’océan, à cette pointe ultime,on ne peut que rester là, à regarde paisiblement la ligne d'horizon liquide, tandis que l’astre décompte les minutes avant de sombrer dans les vagues. Puis, le noir nous gagne et il est temps de rentrer se reposer.


Le sentier côtier

Curieusement, cette randonnée sera la seule, durant nos deux semaines au Cap Vert, où nous serons constamment sur la côte, alors que ces îles ont été et sont encore façonnées par l’océan… C’est sans doute parce que les vallées intérieures sont très belles, parce que la tradition capverdienne est plus agricole que maritime et parce que, vous l’aurez compris, on ne vient pas ici pour un tourisme balnéaire…

Ce sentier va de Ponta do Sol à Cruzinha da Garça,... et réciproquement. Tout du long, il nous mène de falaises en falaises, de montées en descentes, encore et encore. En bas des roches, des gorges et ravins qu’il y a tracés, l’Atlantique bat ses vagues et moutonne inlassablement. Au détour d’une courbe du sentier, nous découvrons le petit village de Fontainhas, suspendu sur une pente vertigineuse, au-dessus d’étroits gradins acrobatiquement construits où sont enserrées des cultures de manioc, choux,… irriguées parcimonieusement par l’eau captée, domestiquée et guidée par les levadas. C’est un joli village coloré, où s’étagent de petites maisons bleues, vertes, aux toits rouges.

Après Fontainhas, le sentier remonte puis glisse dans la « ribeira do corvo », la vallée du corbeau où vivent modestement quelques familles. Le dernier hameau perdu dans une autre des vallées que parcourt notre chemin est Forminghuinhas, dont la toute petite école a une vue imprenable sur le large. C’est l’heure de la récréation. Les écoliers en blouses bleues s’égayent autour de nous. Puis le sentier longe en surplomb quelques très belles plages de sable, vierges et immaculées, halte idéale pour le pique-nique et la baignade.

Au bout d’un peu plus de 5 heures de marche, nous atteignons Cruzinha da Garça… de « garça » : l’aigrette blanche qui niche dans les escarpements rocheux en bord de mer. Sur la petite place de l’église, de jeunes enfants ont tracé un circuit à la craie sur le sol et jouent avec d’astucieuses petites répliques d’aluguers, guidés à la main par une tige de fer : ils font la course à plusieurs avec enthousiasme.

C’est pour nous l’heure de retourner à Ponta do Sol (grâce à Sylvino, pas à pied !), où nous pourrons encore profiter du spectacle du port et d’un diner de langoustes, chez « Maria », qui les prépare comme personne, grillées, servies avec une sauce à l’huile, à l’ail et au piment… Je ne vous dis que cela !


La vallée de Paul

On prononce « paoul »... Pour ceux qui y vivent, c’est une fierté d’être de cette vallée, la plus séduisante de l’île, celle où l’eau coule toujours, où les cultures cascadent de terrasses en terrasses : canne à sucre, manioc, ignames, caféiers, bananiers… Une vallée verte, particulière.

Si elle fertile, la gestion de l’eau y est pourtant difficile, héritage d’un système agricole que l’on pourrait qualifier de féodal et qui a gardé les marques de l’époque où la propriété foncière était dominée par les maîtres portugais. On y pense pas, en marchant là, car elle est si agréable cette vallée cernée par d’imposantes crêtes. Et pourtant, le long des petits champs de choux, de patates douces, on sent bien que l’eau a été guidée, là, pour faire pousser ces légumes, nourrir la terre et les gens. On voit bien que les parcelles sont morcelées, parfois minuscules et qu’elles ne sont pas toutes également irriguées, qu’il existe une hiérarchie dans la distribution et l’usage du précieux liquide nourricier : l’eau.

Au fil des cultures, en traversant des hameaux de paysans, nous ferons de pittoresques rencontres… Un villageois, qui a plaisir à essayer de discuter avec nous au cours d’une de nos pauses au milieu des cannes à sucre, nous offre des carottes de son jardin, qu’il épluche avant de nous les donner. Un autre mène en laisse comme un chien un petit cochon facétieux et récalcitrant : il vient de l’acheter à un autre paysan d’un hameau voisin et le conduit chez lui. Un autre encore transporte dans son giron une couvée de jeunes poussins et leur mère poule qu’il tient par le cou. Une femme tout sourire pose devant nos appareils photo : elle arbore fièrement le sweat bleu de l’équipe de France de foot (celui de 1998 !). Une autre, devant son jardinet bien tenu, joliment coloré par une quantité invraisemblable de plantes, sourit de notre admiration pour sa création végétale. Les villageoises lavent le linge dans les petits lavoirs, des hommes refont avec des moyens rudimentaires le pavage de certains chemins, d’autres réparent des pompes à eau. Et de ci delà, nous entendons le bruit des machines à broyer la canne à sucre, nous croisons des porteurs de brassées de cannes qu’ils apportent à la rhumerie…


Le « grogue » du Cap Vert

C’est depuis Madère, autre territoire portugais, que la canne à sucre a été introduite au début du XVIe siècle dans les vallées du Cap Vert, pour produire le sucre alors consommé en Europe. Au début du XXe siècle, alors que Santo Antao produisait surtout du café, celui-ci a connu une chute des cours, et la production « « d’aguardente » (de rhum) tiré de la canne à sucre, s’est accru, en compensation. Au Cap Vert, cet alcool est appelé « grogue ».

Traditionnellement, le jus de canne était extrait grâce à un « trapiche », un pressoir actionné par des bœufs qui tournaient autour de cylindres dans lesquels les cannes étaient pressées. Nous ne les avons pas vus à l’œuvre, car aujourd’hui, ce sont surtout des machines, pour autant rudimentaires, qui font ce travail. Malgré ce semblant de mécanisation, les rhumeries demeurent petites et tout à fait artisanales, presque cachées parmi les champs de canne.

Après avoir pressé le jus de canne, celui-ci est laissé à fermenter quelques jours. Au moment de le distiller, l’alambic est nettoyé avec de la cendre et du citron, lavé, séché. Il est à moitié enterré dans un four en pierres sèches, où brûle un feu alimenté par des feuilles de cannes. Le sirop de canne fermenté est versé dans l’alambic pour être chauffé, et la vapeur distillée est refroidie par condensation dans un tuyau qui passe dans de l’eau fraîche.

Sur Santo Antao, réputée pour son « grogue », la tradition est de laisser vieillir le rhum pendant plusieurs années dans des tonnelets en chêne et il prend alors une couleur ambrée : c’est le « grogue vehla », tandis que le grogue jeune est blanc. Un des plus réputé de ces rhums vieux est celui de la vallée de Paul… Avis aux amateurs !



Que dire pour conclure ces carnets ??? Je crois que cette traduction des paroles de la chanson interprétée par Césaria Evora, la diva aux pieds nus, morte le 17 décembre 2011, année où j'ai fait ce voyage dans son "Petit pays" (auteur : Nando da Cruz), sera le mieux pour terminer mon évocation du Cap Vert :

"Là haut dans le ciel tu es une étoile
Qui ne brille pas
Ici dans la mer tu es du sable
Qui ne mouille pas
Éparpillée de par le monde
Roche et mer

Terre pauvre remplie d'amour
Avec la morna et la coladera
Terre douce pleine d'amour
Avec le batuque et le funana

Tant de nostalgie
Nostalgie nostalgie
Tant de nostalgie
Nostalgie sans fin

Petit pays je t'aime beaucoup
Petit pays je t'aime beaucoup"

Voyage raconté par LNTT

Photos Carnet de voyage au Cap-Vert


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Recommandations pour ce voyage

Les plus...

  • D'une manière générale, concernant le Cap Vert : voir carnet 1 "Fogo"
  • Si vous ne pouvez pas aller sur plusieurs des îles du Cap Vert, alors choisissez celle-là, pour sa beauté, c'est de plus un paradis pour les randonneurs,... Même s'il est vraiment dommage de ne pas aller sur Fogo (carnet 1) et Brava (2), très différentes.
  • On dit les îles "Barlavento" (contre le vent), situées au nord de l'archipel et dont fait partie Santo Antao, très ventées. Franchement, je n'ai pas trouvé... Peut-être dû à la saison où j'y suis allée, en mai, où il fait déjà chaud et où un peu de vent est ma foi le bienvenu... ?
  • L'idéal, sûrement, et que je ne peux que vous recommander : en février, arriver à Mindelo pour le carnaval, puis de là, partir sur Santo Antao

Les moins...

  • Là encore, pour le Cap Vert globalement : voir carnet 1 "Fogo"
  • Franchement, rien de négatif à dire à propos de Santo Antao, mais rien du tout !

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