Les routes du Ladakh, Carnet N°3

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Après avoir traversé le Pendjab, l'Himachal Pradesh et avoir roulé 3 jours sur la route des Hauts Cols, nous voici arrivés à Leh (voir les 2 précédents carnets).
Nous sommes impatients de découvrir la magnifique vallée de l’Indus, où ont essaimé des gompas (monastères) aériens sur les flancs de montagnes insensées, forteresses lamaïques chaulées de blanc et parées de drapeaux de prières en surplomb d’oasis semées de peupliers, de champs d’orge et de vergers. Le voyage oscille entre contemplation et révélation au coeur du "Petit Tibet" indien...

Photo de voyage en  Inde

Voyage organisé en Inde de 2 semaines (Septembre 2016) raconté par icare

Leh, les gompas de l'Indus: Palais de Stok (3 500m)

Nous voici maintenant au Ladakh, plus précisément dans la ville de Leh (ancienne capitale) à 3 500 mètres d'altitude, dans la vallée de l'Indus. Le Ladakh s'est ouvert au tourisme à partir de 1974, faiblement peuplé il offre une grande diversité de paysages, entre sommets et monastères.

La vallée de l'Indus regroupe plusieurs monastères (gompas), le palais royal et le palais de Stok pour lequel ce sera notre première visite. Situé à une quinzaine de kilomètres de Leh, il a été érigé en 1820 par le dernier roi du Ladakh, Tsepal Döndrup Namgyal. Il est toujours habité par Jigmet Namgyal, héritier de la lignée des Namgyal. Ses aïeux s'y installèrent définitivement après que l'invasion du Ladakh par l'Etat indien de Jammu-et-Cachemire eut mis fin au règne multiséculaire de sa famille sur ce petit royaume bouddhiste de l'Himalaya (le roi fut exilé en 1840, après sa défaite face aux envahisseurs Dogra).

Une partie de l'édifice a été transformée en musée; on peut y voir des vêtements de cérémonie, une belle collection de bijoux d'apparat de la reine, la couronne du roi conçue comme un turban, des objets votifs, des thangkas et des photos exposées (les photos de ces objets sont interdites).

Six chambres restaurées ont été transformées en hôtellerie, il est possible de passer une nuit entre les murs épais du palais qui racontent l'histoire de l'Himalaya.


Leh: les gompas de l'Indus: Matho (3 510m)

Perché sur un éperon rocheux, le monastère de Matho a été fondé en l'an 1410 par le grand lama Tungpa Dorjey. Environ 60 lamas et 30 novices y suivent leurs études.

Ce monastère ladakhi est le seul qui a enseigné les préceptes de l'ordre des Sakyapa, propre au bouddhisme tibétain (bouddhisme tantrique). Il perpétue ainsi, l'image du monastère de Saskya au Tibet. Surtout connu pour son "Festival des Oracles" qui se tient tous les hivers, il renferme pourtant des trésors emblématiques, notamment des thangkas du XIVe siècle (peintures sur tissu) et des statuettes en bronze.

Une salle des oracles attire l’attention, on peut y voir des objets magiques, des ustensiles de divination, des costumes de cérémonies et des masques de danses sacrées tibétaines (Cham = danse) utilisés lors des festivals, mais un panneau surmonte la porte: interdit aux appareils photos, aux sacs et…. aux femmes!

En 2010, 34 moines du monastère ont fait appel à la française Nelly Rieuf, spécialiste de l’art himalayen, pour restaurer la riche collection du monastère. Ainsi depuis 2012,est né le Matho Museum Project : une vaste entreprise de restauration des œuvres accompagnée de la construction d’un musée dans l’enceinte du monastère. A terme, Matho pourrait être inscrit sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO. Devant être inauguré en juillet 2016, celui-ci était hélas fermé lors de notre passage.

Malgré son emplacement, il y a très peu de touristes qui visitent ce monastère (à part pendant le festival), nous étions donc seuls avec quelques ladakhis venus prier.


Leh: Ecole de Choglamsar (3 500 m)

Choglamsar est un village situé à une dizaine de kilomètres de Leh qui accueille de nombreux Tibétains ayant fui l'envahisseur chinois. Aujourd'hui, ils sont plus de 5 000 vivant dans des conditions difficiles de l'aide collectée du monde entier, ils vendent aussi leur artisanat.

L'occupation chinoise du Tibet en 1959 a entraîné la mort de plus d'un million de tibétains. Environ 100 000 réfugiés suivirent le dalaï-lama en exil. Il y a avait parmi eux des milliers d'orphelins et d'enfant indigents, ravagés par la guerre, la faim et le choc psychologique causé par la perte de leur famille, de leur foyer et de leur pays. Le dalaï-lama s'est rapidement rendu compte que l'avenir du Tibet et de son peuple reposait sur la nouvelle génération. Préoccupé de cette situation et soucieux des souffrances de tant d'enfants, il proposa l'établissement d'un centre spécial, ainsi naquit un centre transitoire de soins pour enfants alors appelé "Nursery for Tibetan Refugee Children" (Garderie pour enfants tibétains réfugiés).

Mme Tsering Dolma Takla (soeur ainée du dalaï-lama) dirigea le centre jusqu'à son décès inopiné en 1964. Par la suite, sa sœur cadette, Mme Jetsun Pema, en assuma la présidence. Aujourd'hui, il s'agit d'une communauté intégrée et organisée, comprenant 9 villages d'enfants tibétains répartis dans le nord de l'Inde, 7 pensionnats, 6 écoles, 9 crèches et garderies, 4 centres de formation professionnelle, 3 hôtels de jeunesse et 3 résidences pour personnes âgées (pour infos le siège social est situé à Dharamsala).

En fin de matinée, nous allons rendre visite aux enfants de l'école "TCV, Tibetan Children’s Village", créé en 1975 à Choglamsar, TCV signifie "Villages pour les enfants tibétains".


Leh: Lechen Palkhar, Namgyal Tsemo Gompa, Shanti

La ville de Leh est dominée par le Lechen Palkar (Leh Palace) et ses neuf étages, bâti par le Roi Sengge Namgyal vers 1630, mais abandonné quand les forces Dogra ont contrôlé le Ladakh vers la moitié du XIXe siècle; il fut la résidence de la famille royale, ensuite exilée au Palais de Stok.

Prolifique bâtisseur de monastères et de citadelles, Sengge Namgya (1595-1642) fut le souverain le plus célèbre du Ladakh. Les murs massifs inclinés vers l'intérieur de l'édifice sont dans la même tradition architecture que le Potala de Lhassa, avec une cinquante d'années d'avance. Malheureusement, l'extérieur est en meilleur état de conservation que l'intérieur, en cours de restauration depuis des années, seules quelques salles sont meublées mais la vue depuis les terrasses est superbe.

Le palais est lui-même surplombé par le petit fort de la Victoire construit vers 1520 tout au sommet de la colline, par le roi Tashi Namgyal pour célébrer le succès militaire sur les armées balti du Cachemire, et par le monastère de Namgyal Tsemo, un ensemble religieux comprenant un gonkhang (temple des divinités tutélaires) et un temple consacré à Maitreya (Bouddha du Futur), construit par le roi Tashi Namgyal construit également à la fin du XVIe siècle,et qui, selon la tradition, fut la première résidence royale de Leh.

Après la visite de ces trois emblématiques édifices, nous allons voir le Shanti Stupa, un chörten bouddhiste japonais construit dans les années 1980. Au retour, nous allons nous perdre dans le bazar, où se mêlent culture tibétaine et influences cachemiries.


Les gompas de l'Indus: Likir (3 700 m)

La vallée de l'Indus regroupe plusieurs monastères (gompas) mondialement connus, notamment autour de Leh, mais aussi plus éloignés. Aujourd'hui nous allons en visiter plusieurs à l'ouest de l'Indus, en commençant par celui de Likir, situé à environ 55 km de Leh.

Fondé en 1065 par le lama Duwang Chodjé sous le règne du 5ème roi du Ladakh, Lhachen Gyalpo, il aurait été le premier monastère à instaurer le système des lamaseries, sous l'ordre kadampa. Il a été agrandi au XVe siècle et repris par l'ordre Gelukpa, l'école réformée du bouddhisme tibétain (Bonnets jaunes). L'ordre kadampa est une tradition du bouddhisme tibétain née au XIe siècle. Première école organisée disposant d'une forte discipline monastique, elle prospéra, divisée en différentes branches; ses derniers monastères disparurent entre le XVe et le XVIIe siècle, absorbés par le courant Gelukpa alors en plein essor.

Les anciens bâtiments ayant été détruits par le feu, le monastère actuel date du début du XIXe siècle. Il est dirigé par Tendzin Choegyal, le frère cadet du dalaï-lama. Reconnu comme le 16e Ngari Rinpoché, et bien bien qu'il ne réside pas en permanence au monastère, il assiste les plus importantes pujas (dans le bouddhisme, la puja désigne un rituel d'offrandes qui exprime de la gratitude envers le Bouddha ou une déité, forme pure de l'esprit).

Actuellement, une centaine de moines y vivent et suivent un enseignement dispensé dans trois langues: l'hindi , le sanskrit et l'anglais; Likir est réputé pour la sévérité de sa discipline.


Les gompas de l'Indus: Alchi (3 100m)

Après la visite du monastère de Likir, nous rejoignons Alchi, oasis de verdure situé dans un décor lunaire; c'est l'un des plus anciens monastères subsistant au Ladakh et le seul présent dans la plaine.

Fondé au XIe siècle, par Rinchen Zangpo, le choskhor (enclave religieuse) d'Alchi est considéré comme l’un des joyaux des gompas ladakhis.

Au XVe siècle, l'ordre gelupka s'introduit au Ladakh et absorbe les monastères kadampa, mais pour des raisons encore inconnues à ce jour, le monastère d'Alchi tombe dans l'oubli dès le XVIe siècle.

Inconnu en dehors du Ladakh jusqu'à l'ouverture de la région au tourisme en 1974, ce monastère est aujourd'hui réputé pour être un grand centre de l'art bouddhique.

Ses cinq temples abritent des peintures des XIIe et XIIIe siècles, l'ensemble constitue un exemple unique au Ladakh de l'influence de l'art indien et plus particulièrement, cachemiri (sculptures sur bois), tibétaine (architecture des bâtiments) et d’Asie centrale (certains motifs de peintures murales).

Le plus ancien temple est le dukhang, il abrite quelques-uns des plus beaux trésors d'Alchi. Ensuite c'est le Sumtsek Temple à trois étages, second plus ancien, renommé pour ses représentations et ses peintures exceptionnelles. Le Manjushri Lhakhang abrite des peintures murales des Mille Bouddhas. Dans le Lotsawa Lhakhang les peintures et les les images sont un peu plus austères, enfin le Lhakhang Soma, le plus récent, possède des peintures murales montrant des divinités à l'aspect terrifiant et des scènes du Bouddha prêchant.

Géré par le monastère de Likir (ordre des gelupka), seule une poignée de moines veille sur ce remarquable complexe; il est aujourd'hui classé sur la liste du Patrimoine de l'humanité de l'UNESCO.

A l'intérieur, les photos sont interdites, celles que vous verrez proviennent d'un livre que j'ai acheté sur place.


Les gompas de l'Indus: monastère de Rizong (3 250m)

Nous voici à présent sur la rive droite de l’Indus à 75 km à l’ouest de Leh, pour découvrir le monastère de Rizong (ou Ridzong), situé dans un cadre grandiose, au sommet d'une vallée rocheuse.

Cette imposante construction a été fondée en 1831 par Tsultim Nima, un ancien caravanier de Saspol, devenu moine (après une vie conjugale menée à contrecoeur), il abrite une trentaine de moines de l’ordre Gelugka. Le monastère est connu pour ses règles et ses principes stricts.

Deux kilomètres plus loin, nous faisons un arrêt à la nonnerie de Chomoling (Chulichan), placée sous le contrôle du monastère de Rizong. Une vingtaine de religieuses (chomos) y vivent. Les plus âgées participent pleinement à l'activité économique du monastère. Elles travaillent toute la journée et s'adonnent aux activités du filage de la laine, de l'extraction d'huile à partir des noyaux d'abricots pour les lampes du monastère. Durant l'été, elles sont occupées aux travaux des champs, à ceux de la ferme et à l'entretien du bétail. Les jeunes nonnes, qui ont des facilités pour les études, sont scolarisées. Elles suivent un programme religieux de méditation et des cours de philosophie tibétaine.

Enfin nous reprenons la route pour rejoindre notre hôtel, l'Ule Ethnic Resort, un havre de tranquillité dans un site enchanteur.


Les gompas de l'Indus: Lamayuru (3 510m)

Ce matin nous prenons la route pour nous rendre au monastère de Yung Drung Tharpa Ling, appelé aujourd'hui monastère de Lamayuru.

Fondé au XIe siècle par Rinchen Zangpo, Lamayuru est le plus ancien monastère tibétain du Ladakh appartenant aujourd'hui à la lignée Drikung de l'ordre Kagyupa (Bonnets rouges).

On accède à ce site par des gorges particulièrement étroites qui offrent des panoramas époustouflants, la route est tout simplement surréaliste. Le site surplombe une curiosité géologique (appelée "Moonland de Lamayuru"), un ancien lac asséché depuis plusieurs centaines d'années qui forme aujourd'hui une cuvette rocailleuse, tapissée de cheminées de fées sculptées au fil du temps par l'eau puis le vent, le paysage est lunaire.

Après la visite du monastère, nous allons boire un thé au beurre de yak, chez un aimable ladakhi.
Nous reprenons la nouvelle route (la même que celle qui part de Manali pour rejoindre Leh et Srinagar), pour nous arrêter sur la portion du Magnetic Hill.


Les gompas de l'Indus: Thiksey (3 600m)

Aujourd'hui réveil matinal, nous allons assister à la puja (cérémonie de prières) dans la grande salle d'assemblée (le dukhang) au monastère de Thiksey (ou Thikse). Véritable joyau architectural du XVe siècle, perché au sommet d'une colline rocheuse et surplombant la vallée de l'Indus, il appartient à la secte Gelupka (Bonnets jaunes). Les bâtiments sont toujours habités par environ 80 moines et une école.

Lorsque nous arrivons, il ne fait pas chaud, les moines et quelques moinillons vont et viennent dans la grande cour. Tout est calme, il règne une ambiance de paix et de sérénité.
Nous prenons un petit déjeuner léger dans un réfectoire en attendant l'appel que fait un moine tous les matins, au lever du soleil.

Puis c'est le moment d'entrer dans le dukhang, après nous être déchaussés. Les moines sont déjà assis sur des coussins, ainsi que des touristes dans un emplacement réservé. Je pensais que nous serions seuls, hélas ce n'est pas le cas; comme il n'y a plus assez de place, nous sommes quelques-uns à nous retrouver assis sur le côté, le dos au mur à côté des moines. Mon voisin me fait voir ce qu'il est en train de psalmodier et Alain se dissipe avec le sien qui veut voir son film, tout ça a un côté bon enfant.

Les photos d'intérieur que vous verrez ne sont pas de bonne qualité car la salle est sombre et enfumée par les lampes, je les ai mises pour vous montrer l'ambiance qui règne dans ces moments-là.
Après la puja nous retrouvons le soleil et le ciel bleu, nous poursuivons la visite et terminons sur les toits du monastère, la vue sur la chaîne montagneuse de Stock-Matho est superbe.


Les gompas de l'Indus: Hemis (3 500m)

Adossé au flanc d’une colline, au fond d’une gorge profonde du versant sud de la vallée de l'Indus où poussent saules et peupliers, le monastère d’Hemis a été fondé au XVIIe siècle sous le règne du roi ladhaki Sengyé Namgyal (1570-1642), par un moine bouthanais, Taktsang Repa, de l'ordre Drukpa Kagyu. C'est à ce même ordre qu'appartient toujours le monastère, auquel sont rattachés environ 500 moines.

C'est aussi le plus grand monastère du Ladakh et l'un des plus célèbres, en raison de son festival annuel Tse-Chu qui célèbre la naissance de Padmasambhava (Guru Rinpoché), fondateur du bouddhisme au Tibet. Il administre également tous les monastères du Ladakh et forme les lamas de plusieurs monastères.


Shey: le palais royal (3 400m)

Située sur la rive nord de l'Indus, à une quinzaine de kilomètres de Leh, Shey fut longtemps la capitale du Haut-Ladakh. C’est au début du Xe siècle que la première dynastie tibétaine, les Lhachen, s’installa à Shey (917).

Tout en haut du promontoire rocheux, on peut encore voir les ruines d'une forteresse érigée au XIe siècle, témoin ancien de l'indépendance du Ladakh. A la fin du XVe siècle, sous la seconde dynastie, les Namgyal, le roi Tashi Namgyal, déplaça la capitale de Shey à Leh.

A cette époque, sous la forteresse, un palais a été construit. Il abrite un vieux monastère, de la lignée drukpa, qui possède deux temples très intéressants. Dans le temple inférieur on peut voir de belles peintures, entre autres une fresque des Mille Bouddhas. Le temple supérieur abrite une grande statue du Bouddha Shakyamuni, probablement érigé par le roi Deldan Namgyal au XVIIe siècle et de belles peintures datant de la même époque.


Résidence d'été du dalaï-lama

Avant d'arriver à Leh, nous faisons un arrêt à la résidence d'été du dalaï-lama au Ladakh. Celle-ci est simple, il y règne une atmosphère de paix et de sérénité.

Sa Sainteté se trouve à ce moment-là en France, à Strasbourg; il est parfois possible de le voir quand il réside ici ou à Dharamsala.

Nous arrivons au terme de notre voyage; le lendemain nous prendrons un vol intérieur pour Delhi où nous passerons une nuit avant de rejoindre la France.


Retour à Delhi: le Tombeau de Humayun et les jardins de Lodi

Dans l'après-midi nous allons découvrir le site funéraire de Humayun, où repose le deuxième empereur moghol. Classé au patrimoine de l'UNESCO depuis 1993, il s'agit incontestablement du plus beau monument de Delhi. Prototype des tombeaux-jardins moghols, cet immense mausolée en grès rouge et marbre blanc inspira, entre autres, le Taj Mahal.

Le site comprend plusieurs tombeaux ainsi que des jardins somptueux traversés de jeux d'eau. Appelé le "dortoir de la maison de Timur", il renferme les sépultures de ses deux épouses et celle du prince Dara Shikuh, fils érudit de Shah Jahan. Environ 150 membres de la dynastie royale reposent également sur le site. Les jardins abritent aussi le mausolée d'Isa Khan, un noble persan du XVIe siècle et le tombeau du barbier favori de Humayun. L'Arab ki Sarai abritait les 300 ouvriers persans en charge des travaux.

Le meilleur moment pour y venir est tôt le matin ou en fin de journée quand la lumière douce est filtrée par les jalis, ces écrans de pierre ajourée.

La visite terminée, nous faisons une agréable promenade dans les jardins de Lodi (ou Lodhi), havre de paix et de verdure au coeur de la capitale indienne, à proximité du Khan Market.

La dynastie des Lodi, est une dynastie musulmane sunnite d'origine afghane qui règna sur le sultanat de Delhi de 1451 à 1526. Elle succèda à la dynastie des Sayyid et cèda la place à l'empire moghol. L'arrivée au pouvoir des Lodi marqua l'émergence des Afghans dans le jeu politique indien jusqu'alors dominé par les Turcs.

Le soir, dîner d’adieu dans les jardins du restaurant Lodi Garden.



Ce voyage a été un enchantement, toutes les conditions ont été réunies: climat (soleil et ciel bleu), guide francophone très intéressant, sympathiques chauffeurs et bien sûr les visites.
Des monastères à l’assaut des cieux, des cols vertigineux, des paysages époustouflants et de belles rencontres avec les Ladakhis et les réfugiés Tibétains, encore un voyage inoubliable!

Voyage raconté par icare

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Recommandations pour ce voyage

Les plus...

  • Les splendides monastères bouddhistes de la vallée de l’Indus
  • Assister à la prière du matin (puja) dans un monastère
  • Respecter le sens des visites: toujours dans le sens des aiguilles d’une montre.
  • Idem pour les moulins à prières et les stupas

Les moins...

  • Rien à déconseiller, tout est découvrir

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