Nous avions découvert la civilisation maya lors d'un voyage au Mexique dans les années 70; en 2006 nous avons eu envie de retrouver les vestiges de ce monde en nous rendant au Guatemala avec une incursion au Honduras. Nous avons adoré ce pays de volcans en activité, de lacs, de forêts tropicales, de sites archéologiques en pleine jungle, mais aussi les villages indiens et leurs habitants.
Malheureusement octobre n'est pas la meilleure saison (pluies), mon fils va y passer 3 semaines en février pour visiter et faire l'ascension de plusieurs volcans, peut-être des infos pratiques à vous donner d'ici là.
Voyage organisé au Guatemala de 2 semaines (Octobre 2006) raconté par icare
Le Guatemala est un pays d'Amérique centrale assez extraordinaire, depuis 3 000 ans il vit au coeur du monde maya. Il partage, avec le Mexique, le Belize, le Salvador et le Honduras, les richesses archéologiques que cette culture millénaire nous a laissées.
La grande majorité des habitants du Guatemala descendent directement des Mayas. Les Indiens, qui représentent 60 % de la population, ont conservé leurs langues, leurs coutumes, leur folklore et leurs costumes traditionnels, particulièrement riches en couleurs. À la différence du Mexique, beaucoup plus métissé, on est ici plongé en pleine culture amérindienne, au cœur du monde maya. La plus grande partie du Guatemala est intacte, authentique.
Après une nuit de repos bien méritée à notre arrivée à Ciudad Guatémala (en 2006 on disait Guatemala City), nous quittons la capitale peu sûre et n'offrant pas beaucoup d'intérêt, pour Antigua, située à 45 km.
Ancienne capitale du royaume du Guatemala, Santiago de los Caballeros (devenue Antigua), est perchée à 1 500 mètres d'altitude et cernée par 3 volcans: l'Agua (3 766 m, au sud-est), le Fuego (3 763 m, au sud-ouest) et l'Acatenango (3 976 m, à l'ouest), avec un peu plus loin le célèbre Pacaya, encore en activité. Ces trois volcans figurent sur le blason de la ville.
Fondée en 1543, cette ville a subi plusieurs tremblements de terre (1717, 1773, 1976 et une éruption du Pacaya en 2010), responsables de son architecture actuelle: beaucoup de bâtiments anciens sont en ruines mais elle possède un charme indéniable.
Parmi les quelques tremblements de terre qui ont secoué la région tout au long du XVIII siècle, deux d'entre eux atteignirent une forte amplitude. Celui du 29 septembre 1717 a détruit une bonne partie de la ville. La plupart des édifices ont été aussitôt reconstruits, mais avec le tremblement de terre de Santa Marta le 29 juillet 1773, le cataclysme fut d'une telle violence qu'il ne laissa derrière lui qu'un vaste champ de ruines. Cette fois, le gouverneur en poste décida du transfert de Santiago vers la vallée de la Ermita, à 45 km de là, à l'emplacement actuel de Ciudad de Guatemala.
Inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1979, c'est pour moi l’une des plus belles villes coloniales d’Amérique Centrale.
Après Antigua nous prenons la fameuse route panaméricaine qui va nous mener à la découverte de villages indiens cakchiquel (à l'est du lac Atitlan) et Tzutujil (au sud et sud-ouest du lac Atitlán), construits dans la vallée montagneuse des Hautes Terres.
C'est dans l'Altiplano que se trouve le lac Atitlan; situé à 1 560m d'altitude, il est entouré de volcans aux cônes parfaits, dont trois: le Toliman (3 158 m), l'Atitlan (3 535 m) et le San Pedro (3 020 m). Leur présence imposante, presque magnétique, nous rappelle que le lac occupe une caldeira formée il y a 84 000 ans par une puissante éruption. Un fort vent le "Xocomil" peut se lever dans la journée, rendant périlleuse la navigation sur le lac par les vagues qu'il soulève.
L'explorateur allemand Alexander von Humboldt l'a qualifié de "plus beau lac du monde" et l'écrivain d'origine britannique Aldous Huxley, a écrit de lui: "Pour moi, le lac de Côme touche aux confins du pittoresque, mais le lac Atitlán est le lac de Côme embelli de plusieurs volcans immenses. C'est vraiment au-dessus de tout".
Tout autour du lac, une douzaine de petits villages mayas sont habités par des communautés traditionnelles. Les Cakchiquels et les Tzutujils sont deux groupes ethniques issus de la civilisation maya, ils vivent de l'agriculture et leur culture reflète une fusion d'influences mayas et espagnoles.
Cakchiquels et Tzutujils se livraient des guerres fratricides. À l'époque précolombienne, les Cakchikels formaient un petit royaume. Leur capitale Iximché, fondée en 1470 et détruite par les Espagnols en 1524, comportait d'importants ensembles architecturaux: temples, jeux de balle, palais aux murs stuqués et peints.
Les premières traces du peuple Tzutujil remontent à la période post-classique (900 à 1500 apr. J.-C.) de la civilisation maya, où ils habitaient déjà la partie sud du lac Atitlán. En 1523, le conquistador espagnol Pedro de Alvarado, avec l'aide des mayas Cakchiquel, les vainquirent lors d'un affrontement près du village de Panajachel où ils perdirent une partie de leurs terres et le contrôle du lac.
Santiago Atitlan fut autrefois la capitale du royaume Tzutuhil, à l'époque précolombienne. Elle reste la ville la plus importante de ce groupe ethnique et la plus visitée autour du lac. D’un côté se dressent les volcans Tolimán et Atitlán, et de l’autre le San Pedro. Les habitants ont conservé l’essentiel de leurs coutumes et vivent de la pêche et l'agriculture.
Il est très agréable de déambuler dans le marché très authentique en 2006 (il parait qu'il l'est encore), mais peu de photos car beaucoup de femmes pensent que leur âme est volée par l'objectif, donc un choix à respecter. L'église mérite aussi une visite, comme vous pourrez le voir sur les photos.
Sans conteste, mon village préféré autour du lago Atitlan.
Le peuple quiché est né au Guatemala vers 900, avec le déclin de la civilisation maya. À l'époque postclassique il forma l'un des États les plus puissants de la région. Leur royaume atteint son apogée vers le XVe siècle sous le règne de K’iq’ab qui soumit les peuples mayas.
Les Quichés ont une célébrité: Rigoberta Menchú Tum, née à Chimel le 9 janvier 1959 dans une famille de paysans indiens, elle a reçu le prix Nobel de la paix en 1992 pour son combat contre l’oppression et la discrimination auxquels sont soumis les Indiens.
Tôt le matin, nous prenons la route vers Quetzaltenango. Deuxième ville du pays, elle a été fondée par les conquistadors sur l'emplacement d'une ancienne ville du royaume quiché. Elle est entourée de montagnes et de volcans, on est ici à plus de 2 300 m d'altitude.
Quetzaltenango vaut surtout pour ses alentours, nous découvrirons le village d'Almonlonga, verger de l'Amérique Centrale. Puis Zunil, un village pittoresque par sa population et son atmosphère de l'Altiplano, enfin nous irons dans le village de San Andrés Xecul qui possède l'une des plus étonnantes églises du pays.
Chichicastelnango (située à 1 965m d'altitude), Chichi comme on l'appelle, est connu pour son grand marché qui se tient deux fois par semaine, les dimanches et jeudis.
On y trouve de tout dans ce marché: fruits et légumes, volailles et animaux de basse-cour, machettes et ustensiles en plastique, tissages et tissus de toutes sortes, copies de masques traditionnels et en bois, pierres sculptées et objets en jade, poteries, articles en cuir, ainsi que beaucoup d'autres objets d'artisanat. En fouinant un peu, on peut même trouver des médailles protectrices, des herbes curatives, des oiseaux divinateurs, des poupées porte-bonheur, etc... Ce haut lieu du mysticisme guatémaltèque fait de la ville un endroit singulier et fascinant.
Le centre du marché abrite des comedores, des petits stands qui vendent des plats typiques de la région. Toutefois, les produits les plus célèbres sont les blouses brodées, appelées huipils, portées par les femmes, et les masques utilisés par les danseurs traditionnels.
Chichicastenango abrite aussi l'église Santo Tomás (saint Thomas) et son ancien monastère dominicain. Elle est située à côté de la place du marché. Cette église construite en 1540, sur un ancien temple maya, est fréquentée par les indiens Quichés qui implorent les forces de la nature pour obtenir de bonnes récoltes ou recouvrer la santé, faisant brûler de l'encens et des bougies à l'intérieur (photos interdites à l'intérieur) et sur les marches de l'escalier; celui-ci est le seul vestige qui menait autrefois à ce temple. Il y a une marche pour chaque mois du calendrier maya, soit 18 au total. Des chamans utilisent encore l'église pour leurs rituels, dans un syncrétisme des rites mayas et du catholicisme romain, en faisant parfois des sacrifices d'animaux. Une des manifestations les plus importantes de ce syncrétisme est la procession du Vendredi saint, pendant laquelle sont représentés, sous les noms de saints chrétiens, les principales figures de la mythologie maya.
Nous quittons l'Altiplano, retour à Ciudad Guatémala pour prendre un avion qui va nous conduire à Florès. De là, direction vers le site archéologique de Tikal, situé dans la région du Petén et inscrit au Patrimoine de l'UNESCO depuis 1979.
Au cœur de la jungle, dans une végétation luxuriante, Tikal est l'un des sites majeurs de la civilisation maya qui fut habité du VIe siècle av. J.-C. au Xe siècle de l'ère chrétienne. Son centre cérémoniel comporte de superbes temples et palais et des places publiques auxquelles on accède par des rampes. Des vestiges d'habitations sont disséminés dans la campagne avoisinante.
La Gran Plaza (Grande Place) comprend le Temple I (Temple du Grand Jaguar) et le Temple II ( Temple des Masques) qui se font face, l’Acropole nord, amoncellement de palais et de structures édifiées les unes sur les autres, et l’Acropole centrale, un ensemble de 215 mètres de long.
Le temple V (59 mètres de hauteur) est la troisième plus haute pyramide du site. Apparemment accessible à une époque, il n’y a plus d’échelle aujourd’hui pour la gravir.
Le Monde Perdu, la plus belle place, rassemble plusieurs temples dont le principal atteint 30 mètres de haut. Au calme, seuls au milieu de la nature et de très belles pyramides, l’atmosphère qui s’en dégage est unique. Les groupes plus petits Q, R, O, H, P, M, etc... sont moins impressionnants, même si bien sûr ils sont à visiter.
En février dernier, grâce à des drones et à un nouveau système de détection et télémétrie par ondes lumineuses, appelée LIDAR les scientifiques sont parvenus à identifier un vaste réseau de villes anciennes construites par les Mayas dans la forêt guatémaltèque reliant des lieux culturels tels que Tikal, Holmul et Witzna et plus de 60 000 vestiges archéologiques, maisons, palais, chaussées et même des pyramides, recouvertes depuis des siècles par la jungle du nord du pays. En tout, c'est une cité de plus de 2 000 km² qui a été découverte dans la région de Petén.
Nous quittons maintenant la région de l'Altiplano pour aller vers la côte Caraïbe. On y découvre des villages indiens où la population a conservé ses coutumes, ses maisons typiques et sa culture ancestrale. Malheureusement, le grand problème actuel (en 2006) est la déforestation et les Indiens qui allument de grands feux pour agrandir leurs terres cultivables.
La région du Rio Dulce concentre une importante variété de la faune et la flore tropicale du Guatemala. La culture afro-caribéenne est également présente dans le petit village de Livingston, isolé sur la côte Caraïbe, mais je vous en parlerai à la prochaine étape.
Le Rio Dulce est un fleuve tropical qui mélange eau douce et eau salée. il s'étend langoureusement à travers la forêt tropicale, depuis le lac Izabal. A mi-chemin de Livingston, il s'élargit considérablement pour former ce qu'on appelle El Golfete; il s'étrangle ensuite dans un magnifique canyon à la végétation épaisse, avant de s'ouvrir sur la baie de l'Amatique et la mer des Caraïbes.
La biodiversité y est exceptionnelle, on trouve des huttes en bambous juchées sur des pilotis, une multitude de poissons, d’huîtres, de crabes, et une vaste gamme d'oiseaux migrateurs comme les grands pélicans, aigrettes blanches et grises, perroquets aras, aigles mais aussi des tortues, iguanes, et quelquefois des lamantins.
Il faut absolument faire une balade en bateau, celle-ci est alors féerique quand le soleil illumine la végétation luxuriante qui recouvre les rives de la rivière.
Pas de route pour se rendre de Rio Dulcé à Livingston, c'est donc à bord d'une lancha (petit bateau) que nous nous y rendons.
Unique au Guatemala, Livingston (rien à voir avec l'explorateur) est majoritairement garifuna.
Les Garifunas proviennent de l'île de Saint Vincent où, au XVIIe siècle, des esclaves africains naufragés se mêlèrent aux Amérindiens occupant l'île. Ils possèdent une langue, une religion, une cuisine, une musique et restent fortement liés aux Caraïbes.
Livingston, c'est avant tout une ambiance, une manière de vivre particulière à laquelle on se laisse aller. Les Garifunas guatalmatèques donnent un zeste de salsa et de reggae à cette enclave dans la mer des Caraïbes.
Aujourd'hui, nous allons retrouver le monde maya en nous rendant sur le site archéologique de Quiriguá (région de l'Oriente). Relativement petit, il doit son importance à sa situation au bord du fleuve Motagua.
Fondée au Ve siècle, Quiriguá fut longtemps sous la domination de Copán, mais à partir de 737 la cité devint sa rivale. En effet, Quiriguá était la vassale la plus importante de Copán, elle contrôlait l'accès stratégique aux itinéraires commerciaux et aux ressources minérales du roi Motahua. Quand elles entrèrent en conflit, K'ak' Tiliw Chan Yoaat alias "Cauac-Ciel" captura Waxaklajuun Ub'aah K'awiil, alias "Dix-Huit Lapin", roi de Copán, et le décapita.
Pas de grandes pyramides, mais 19 stèles au total, zoomorphes compris (énormes blocs aux formes animales sur lesquels sont sculptés des silhouettes fantastiques), dont les plus hautes au monde, à la gloire du souverain "Cauac-Ciel" pour sept d'entre-elles.
L'ensemble de la cité maya est inscrite au Patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1981.
Le site maya de Copán est le plus impressionnant d'Amérique centrale. Moins connu des touristes, il est pourtant l'un des sites majeurs avec Chichén Itzá au Mexique et Tikal au Guatémala.
Situé à l'extrémité ouest du Honduras, cette ville, qui a connu son apogée au VIIe siècle ap. J.-C., a été abandonnée aux environs du Xe siècle.
Le site archéologique est situé en pleine jungle, dans la petite vallée d'un sous-affluent du fleuve Motagua, la rivière Copan, à une altitude de 600 mètres et à environ 12km de la frontière guatémaltèque.
Le premier peuplement de Copán, dont le nom originel est Xukpi, remonte au XIIe siècle av. J.-C. La cité est ensuite abandonnée de -300 à l'an 150, avant de connaître une prospérité sans précédent au VIIe siècle. La plupart des monuments de Copán datent d'ailleurs de cette époque et plus précisément de 435 à 822.
La disposition des bâtiments et monuments du site archéologique (au total 16 temples et structures) respecte la cosmologie maya. Selon cette vision du monde, la cité est orientée vers les quatre points cardinaux, où se trouvent les habitations, le centre de la ville étant dédié aux cérémonies publiques. Ce centre urbain est lui-même divisé en trois zones distinctes: la Grande Place, le terrain de jeu de balle (de pelote) et l'Acropole.
La Grande Place (Plaza de las Estellas) comporte de nombreuses stèles représentant les 17 anciens souverains de Copán. Sept d'entre elles (bâties entre 711 et 736), sont consacrées au grand souverain Waxaklajuun Ubaah K'awiil (Dix-Huit Lapin), dans diverses postures rituelles. Toutes les stèles (numérotées quand elles sont restaurées ou portant une lettre quand elles ne le sont pas) ont été réalisées dans une roche volcanique facile à tailler, elles sont orientées Est-Ouest afin de bénéficier de la lumière du soleil. Sous leur base se trouve une chambre cruciforme destinée à accueillir les offrandes, la plupart ont aussi un autel sacrificiel devant elles.
Le terrain de jeu de balle est le second plus grand terrain d'Amérique Centrale, après celui du site maya de Chichén Itzá. Son état de conservation est exceptionnel.
L'Acropole, située au sud des deux premières zones, est constituée par un ensemble de structures surélevées servant de lieux de culte. On y trouve notamment le temple-pyramide le plus haut du site, ainsi que le célèbre escalier hiéroglyphique sur lequel est gravé le plus long texte maya jamais découvert, composé de 2 200 glyphes. Deux autres monuments se distinguent également: l'admirable temple Rosalila (reconstitué entièrement au Musée de la Sculpture) et l'autel numéroté Q. Ce dernier, bloc de pierre sculpté entouré de 16 personnages, surplombe une crypte contenant les dépouilles de 15 jaguars, symboles de la royauté maya.
Copán est inscrite au patrimoine mondial de l'Humanité de l'UNESCO depuis 1980.
En 2006, nous avons eu le privilège de découvrir ces trésors, quasiment seuls touristes sur le site qui était en cours de réhabilitation. Chaque découverte est répertoriée et protégée par des barrières ou des fils plutôt symboliques. En vue de leur protection, certaines stèles et des pièces originales ont été transportées au Musée de la Sculpture, malheureusement fermé le jour de notre passage.
Un voyage au Guatemala est fait pour vous si vous voulez faire un voyage dans le temps et mieux connaitre la culture maya. Si vous préférez la nature, la faune et la flore vous ne serez pas déçus non plus.
Vous l'aurez compris, nous gardons un excellent souvenir de ce voyage.
Si vous voulez faire des treks avec ascensions de volcans par vos propres moyens, renseignez-vous auprès des offices de tourisme pour savoir si les accès sont ouverts (volcans en activité, surtout en ce moment), d'autre part il est possible d'être escorté par un policier armé à certains endroits et moments à cause de la délinquance (infos de mon fils qui part en février).
Voyage raconté par icare
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