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Une photo qui me tient à cœur prise à Pondichéry en Inde. Le bleu des bâches qui couvrent les marchés, le port de tête de cet homme digne et fier de poser souriant et agréable, les couleurs du sari de cette femme qui illumine toutes les rues de ce pays, le mélange du modernisme avec la balance électrique et de l'ancien avec ce ventilateur hors d'âge, la tradition avec au dessus de chaque stands ces petits autels dédier a différents dieux et déesses. Voila pour moi en un cliché, la représentation de l'Inde que j'aime.

KERALA (Inde du Sud) : Cérémonie religieuse

Coucher de soleil à Fort Cochin (Inde)

Scène « d'après pluies de mousson » en Août 2008, à Varanasi, en Inde. Voici ce que j'écrivais sur mon carnet de voyage : Toute la nuit la pluie n'a cessé de battre les vitres de la chambre . Le ciel chargé ne laisse guère d'espoir d'une accalmie, du moins pour la matinée. Nous sommes contraints de faire quelques détours afin d'éviter certaines routes inondées. Impossible notamment d'accéder à la gare routière. Tout le monde descend, nous finissons à pied. Quel bordel!  La pluie incessante de la nuit a fini par inondée la ville de Varanasi. Les nouvelles ne sont pas rassurantes. Il est impossible de rejoindre les ghâts et la vieille ville, ensevelie sous les eaux. De nombreux touristes occidentaux sont piégés dans leur hôtel. Pour sortir il leur faut affronter un bouillon jusqu'au niveau des aisselles. Pourront-ils attendre la décrue?  Nous n'avons pas le choix, nous allons devoir rester dans ce quartier éloigné du Gange. Un quartier loin du centre, loin des ghâts, loin de ce qui fait la magie de Bénarès. Ici, il y a trente à cinquante centimètres d'eau seulement dans les rues, contre pas moins de un mètre cinquante vers le Gange. Seuls les rickshaw-wallah, peuvent circuler. Nous voilà prisonnier de cette ville et obliger d'attendre le lendemain pour bouger.           Le soleil enfin revenu, nous tentons bien une sortie en début d'après midi. Mais il faut se rendre à l'évidence, jamais nous ne pourrons rejoindre la vieille ville.  Pourtant ici la vie ne s'arrête pas, chacun vaquant à ses occupations. A trois kilomètres de là, le Gange connaît un niveau record. Les journaux locaux titrent sur les évènements: neuf morts et de nombreux blessés suite à l'écroulement de plusieurs maisons, grosses perturbations du trafic ferroviaire, risques d'épidémies graves, voitures noyées. Le tout illustré par des photos de jeunes gens nageant sur le stadium local transformé en piscine, ou cette autre photo de l'entrée de l'hôpital complètement sous les eaux. Good rain, good weather, annoncent les autochtones.           Nous échafaudons toutes sortes de projets pour demain en essayant de rester le plus positif possible. Après tout la pluie a cessée, cela nous laisse l'espoir d'un jour meilleur. Le dernier de notre séjour à Varanasi, notre train pour Delhi étant prévu vers 16 heures...           Dégoûtés de toute cette eau, nous finissons la journée devant une bonne bière. Santé!

La Porte de l'Inde (Gateway of India en anglais) est un monument situé à Bombay sur le front de mer. Elle est construite entre 1915 et 1924 pour commémorer la visite par le roi George V et la reine Marie de la ville en 1911. Après la déclaration d'indépendance de l'Inde, les derniers militaires britanniques à quitter le pays passèrent sous la Porte, et a sa gauche les innombrables fenêtres de l'hôtel Taj Mahal un des établissement hôtelier les plus célèbres au monde.

Une porte et une fenêtre à Cochin, en Inde.

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